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Des orientations budgétaires au conseil régional marquées par la réforme territoriale !

Le débat, lundi dernier, au conseil régional a été largement traversé par la réforme territoriale, souvent d'ailleurs par ses aspects les plus contingents, Strasbourg désigné comme capitale régionale, le fusion Chamalo (Champagne Ardenne, Alsace, Lorraine), certes, une très mauvaise configuration pour notre région "périphérique" mais qui ne doit pas faire oublier l'essentiel, la volonté d'aggraver la mise en concurrence des territoires autour de leur métropole au lieu des nécessaires solidarité et coopération, tout cela pour faire plaisir à la volonté patronale de limiter les services publics, ni l'absurdité d'un gouvernement qui recompose la carte des régions avant d'en déterminer pour quelles compétences !

A vouloir en faire oublier l'austérité que nous impose ce gouvernement, plus enclin aux cadeaux au patronat (le vrai, celui des multinationales, évidemment pas celui des artisans et autres petites entreprises, qui pourtant font notre économie aussi, et sont eux aussi marqués par l'austérité !), qu'à la satisfaction des besoins des hommes et des femmes de notre pays.

A vouloir en faire oublier la gravité de la crise économique, avec l'explosion en région de la misère et de la désespérance !

A vouloir en faire oublier la baisse de ressources des collectivités : préserver coûte que coûte les politiques de solidarité, investir dans l'avenir, ces idées que j'ai porté tout au long de la préparation du budget régional, je les ai explicité à propos des lycées, non sans avoir répondu au président du groupe UMP, le sinistre député sedanais (un des adeptes, avec ces autres collègues ardennais de la région Chamalo), que précisément parce qu'il y avait des incertitudes sur l'avenir, nous ne pouvions rajouter de l'incertitude en repoussant le vote du budget.

Développer la solidarité vis à vis des lycéens, c'est mettre en place, comme pour la restauration scolaire, une aide pour l'internat, pour ceux qui en ont le plus besoin, une aide de droit, pas encore en leur conseillant d'aller quémander au fond social lycéen : les lycéens sont pas responsable de la situation sociale ! Avec le risque de plus en plus majeur de fusion avec la Lorraine et l'Alsace (une région où aucun dispositif ne vient aider à l'acquisition des manuels scolaires), il nous faut pouvoir mettre beaucoup de dispositifs de solidarité dans la corbeille de la mariée !

Investir dans l'avenir, c'est aussi faire en sorte que nos lycées soient en bon état et il est profondément anormal que des travaux budgétés depuis plusieurs années dans un lycée comme Bazin par exemple ne soient pas réalisés.

J'ai évidemment rappelé les incertitudes subsistant sur les compensations pour les nouvelles compétences attribuées aux régions (voir à ce sujet ce que j'avais écrit en cliquant ici) et que bien évidemment, si on ne les avait pas, le dispositif Tonic, qui doit être lancé en avril, recomposant le dispositif Compétences Clés qui nous a été transféré et des actions que le conseil régional organisait déjà en direction des personnes en recherche d'emploi  serait maintenu (puisqu'une partie du budget correspond à des actions existantes), mais à voilure réduite !

Un élu de la droite auboise a du aimer mon expression de corbeille de la mariée puisqu'il la reprise pour critiquer les "excès budgétaires" de la région, les dépenses de fonctionnement ! J'en ai profité pour rappeler que les dépenses de fonctionnement lié au personnel de la région "au siège", c'est à dire hors personnel des lycées, rapporté au nombre d'habitants de la région, étaient les plus faibles de France, ce qui n'est d'ailleurs pas sans difficulté malgré leur grande conscience professionnelle dont il convient de les remercier. Evidemment, si on parle non dépenses de fonctionnement, mais dépenses d'intervention, comme les transports, la formation, la géographie de la région, sa faible densité démographique, oblige à plus de dépenses que dans d'autres !

 

Catégories : Champagne Ardenne Lien permanent 0 commentaire

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