La santé n'est pas une compétence des régions,
et nous y tenons : c'est un gage de l'égalité des Français.
Mais cela n'empêche évidemment pas les élus de se préoccuper de ce qui est la deuxième préoccupation des Français après celle de l'emploi. Et ce qui intéresse les candidats de "Nos vies d'abord", c'est tout ce qui touche à la vie de tous les jours, car c'est bien sur cela qu'il faut agir !
D'autant plus que le conseil régional est représenté dans des instances, consulté sur certains sujets ... et a à sa charge les formations paramédicales !
Sous l'impulsion des élus communistes, le conseil régional de Champagne Ardenne avait voté contre le plan régional de santé. Seul, il n'a pas été entendu. Mais si toutes les collectivités en avaient fait de même, la donne aurait pu être différente !
Vendredi 20 novembre, avec Patrick Péron, tête de la liste "Nos vies d'abord", Franck Tuot, tête de liste dans les Ardennes, Igor Nivelet, Françoise Carette, nous avons rencontré à Givet l'ASMUP (Association pour les soins médicaux urgents de la Pointe). Simone Gérard, sa présidente, nous a dit ses combats, pour l'accès au pharmacien le week end, pour la prise en charge des soins non programmés à l'hôpital de Fumay, pour le maintien des taxis à la demande (qui servaient tant pour les personnes âgées pour se rendre en consultation et Belgique et scandaleusement supprimés par le président de la comcom Bernard Dekens - pour mémoire candidat sur la liste de droite à ces élections) et pour que la frontière ne pose pas tant de difficultés en cas de décès en Belgique : comme quoi la suppression des frontières, c'est pour les capitaux, pas pour les gens ! Nous avons aussi discuté de la volonté de retour en arrière des autorités par rapport à l'accès aux soins en Belgique, liée uniquement à la mise en concurrence des hôpitaux, sommés de faire du chiffre au détriment de la qualité de la réponse aux besoins des populations. La ténacité de l'ASMUP lui a permis d'être présente dans les discussions autour du contrat local de santé : comme quoi l'intervention citoyenne paie !
Ce samedi nous tenions une réunion à Sedan. Sur la photo, vous pouvez voir trois des candidates de la liste, de gauche à droite, Claudette Moraine, Françoise Carette, Sophie Perrin, mais il y avait aussi Franck Tuot, Christine Caruzzi. Après un rappel sur la dangerosité de la loi Touraine, qui aggrave en fait la loi Bachelot, avec la constitution de groupements hospitaliers de territoire, obligatoires, antidémocratiques ( dans ce cadre, il y a d'ailleurs un risque majeur pour la maternité de Sedan), l'autorisation donnée au gouvernement de légiférer par ordonnances sur tout une série de sujets et sur le projet de loi de financement de la sécurité sociale 2016, un budget d'austérité, mais aussi un projet de loi menaçant pour l'avenir de la sécurité sociale, la protection universelle maladie annoncée étant les prémices d'une prise en charge minimale à compléter, pour ceux qui le peuvent, par une mutuelle ou une assurance, un très riche débat s'est engagé entre les participants.
Un élément sur la maternité de Sedan pour commencer: elle a été rétrogradée pendant le mois d'Août une petite quinzaine de jours en niveau 1. C'est assez ahurissant, puisque l'organisation prévoit que les femmes dont les grossesses sont compliquées sont prévenues qu'elles doivent aller accoucher dans une maternité de niveau 2 ou 3 (selon le cas). Là, pas d'information, mais l'ARS s'est couverte, parce qu'il n'y avait pas de pédiatre !
Débat sur la réduction des durées d'hospitalisation, avec des sorties imposées, pas préparées et une augmentation des restes à charge financiers pour les patients.
Débat sur la casse globale des services publics, avec le constat que les hôpitaux, c'est comme l'Education Nationale.
Débat sur la santé des étudiants, et cette chose inadmissible, c'est qu'alors qu'ils ne gagnent pas d'argent, ils doivent payer la sécurité sociale.
Débat sur les mutuelles avec le directeur de la Mutuelle Santé 08 qui a raconté toute la casse actuelle des mutuelles de proximité, respectant les principes mutualistes de l'absence de profits. Pour lui, le remboursement des soins à 100% par la sécurité sociale est une exigence. Elle est portée par les candidats de la liste !
Mais cela n'empêche évidemment pas les élus de se préoccuper de ce qui est la deuxième préoccupation des Français après celle de l'emploi. Et ce qui intéresse les candidats de "Nos vies d'abord", c'est tout ce qui touche à la vie de tous les jours, car c'est bien sur cela qu'il faut agir !
D'autant plus que le conseil régional est représenté dans des instances, consulté sur certains sujets ... et a à sa charge les formations paramédicales !
Sous l'impulsion des élus communistes, le conseil régional de Champagne Ardenne avait voté contre le plan régional de santé. Seul, il n'a pas été entendu. Mais si toutes les collectivités en avaient fait de même, la donne aurait pu être différente !
Vendredi 20 novembre, avec Patrick Péron, tête de la liste "Nos vies d'abord", Franck Tuot, tête de liste dans les Ardennes, Igor Nivelet, Françoise Carette, nous avons rencontré à Givet l'ASMUP (Association pour les soins médicaux urgents de la Pointe). Simone Gérard, sa présidente, nous a dit ses combats, pour l'accès au pharmacien le week end, pour la prise en charge des soins non programmés à l'hôpital de Fumay, pour le maintien des taxis à la demande (qui servaient tant pour les personnes âgées pour se rendre en consultation et Belgique et scandaleusement supprimés par le président de la comcom Bernard Dekens - pour mémoire candidat sur la liste de droite à ces élections) et pour que la frontière ne pose pas tant de difficultés en cas de décès en Belgique : comme quoi la suppression des frontières, c'est pour les capitaux, pas pour les gens ! Nous avons aussi discuté de la volonté de retour en arrière des autorités par rapport à l'accès aux soins en Belgique, liée uniquement à la mise en concurrence des hôpitaux, sommés de faire du chiffre au détriment de la qualité de la réponse aux besoins des populations. La ténacité de l'ASMUP lui a permis d'être présente dans les discussions autour du contrat local de santé : comme quoi l'intervention citoyenne paie !
Ce samedi nous tenions une réunion à Sedan. Sur la photo, vous pouvez voir trois des candidates de la liste, de gauche à droite, Claudette Moraine, Françoise Carette, Sophie Perrin, mais il y avait aussi Franck Tuot, Christine Caruzzi. Après un rappel sur la dangerosité de la loi Touraine, qui aggrave en fait la loi Bachelot, avec la constitution de groupements hospitaliers de territoire, obligatoires, antidémocratiques ( dans ce cadre, il y a d'ailleurs un risque majeur pour la maternité de Sedan), l'autorisation donnée au gouvernement de légiférer par ordonnances sur tout une série de sujets et sur le projet de loi de financement de la sécurité sociale 2016, un budget d'austérité, mais aussi un projet de loi menaçant pour l'avenir de la sécurité sociale, la protection universelle maladie annoncée étant les prémices d'une prise en charge minimale à compléter, pour ceux qui le peuvent, par une mutuelle ou une assurance, un très riche débat s'est engagé entre les participants.
Un élément sur la maternité de Sedan pour commencer: elle a été rétrogradée pendant le mois d'Août une petite quinzaine de jours en niveau 1. C'est assez ahurissant, puisque l'organisation prévoit que les femmes dont les grossesses sont compliquées sont prévenues qu'elles doivent aller accoucher dans une maternité de niveau 2 ou 3 (selon le cas). Là, pas d'information, mais l'ARS s'est couverte, parce qu'il n'y avait pas de pédiatre !
Débat sur la réduction des durées d'hospitalisation, avec des sorties imposées, pas préparées et une augmentation des restes à charge financiers pour les patients.
Débat sur la casse globale des services publics, avec le constat que les hôpitaux, c'est comme l'Education Nationale.
Débat sur la santé des étudiants, et cette chose inadmissible, c'est qu'alors qu'ils ne gagnent pas d'argent, ils doivent payer la sécurité sociale.
Débat sur les mutuelles avec le directeur de la Mutuelle Santé 08 qui a raconté toute la casse actuelle des mutuelles de proximité, respectant les principes mutualistes de l'absence de profits. Pour lui, le remboursement des soins à 100% par la sécurité sociale est une exigence. Elle est portée par les candidats de la liste !