Autant historiquement le système de soins
français était bien classé, autant la prévention a toujours été
à la traîne.
Mais avec Macron, nous sommes passés à une prévention punitive ... le contraire de ce qu'il faudrait faire !
C'est en lien avec ses présupposés idéologiques : que le meilleur gagne et tant pis pour les autres, en économie, comme dans toute la vie ! En oubliant que l'être humain est structurellement dépendant des autres et en nous préparant un pays plus déshumanisé !
L'écologie punitive a déjà conduit à la crise des gilets jaunes tandis notre pays stagne dans sa lutte contre le réchauffement climatique ; la prévention punitive freine la mise en place des mesures nécessaires contre l'épidémie de COVID tout en contribuant à la désinformation de la population ! Elle permet surtout de distiller les prémices d'une société réduisant encore les dépenses publiques dans l'intérêt des grandes fortunes.
Dans plusieurs avis, l'académie de Médecine a conseillé la vaccination obligatoire ; certes, il n'appartient pas aux médecins de l'imposer, c'est une décision politique. Mais Macron et le gouvernement ont fui leurs responsabilités en ne suivant pas cet avis préférant jouer avec le feu, la carte de la division de la population et poser quelques briques d'une société liberticide !
Aucune campagne n'a été menée pour faciliter l'acceptation du vaccin : le mépris du peuple est tel que les campagnes de promotion du vaccin ont été simplistes laissant la population s'informer sur les réseaux sociaux et se désinformer auprès de complotistes jouant par exemple sur la proximité des initiales de l'ADN et de l'ARN. On n'a pas rassuré en expliquant que les recherches sur l'ARNm étaient anciennes et là on impose des rappels, sans même faire d'analogie avec les vaccinations des enfants et les injections à 2 mois, 4 mois puis un an ....
Rien n'a été fait non plus pour vacciner dans la proximité et l'on s'étonne que des personnes âgées viennent seulement maintenant pour une première dose lorsqu'enfin, il y a possibilité de vaccination à côté de chez elles.
Et en refusant de plaider la suspension des brevets sur les vaccins pour permettre un accès plus facile à toute la population mondiale, Macron accrédite l'idée que ces vaccins ne sont là que pour enrichir les Pfizer et Moderna !
Non, plutôt que de rendre la vaccination obligatoire pour toutes et tous, de faire campagne pour son acceptation (et les chiffres sont là pour prouver l'efficacité !) le gouvernement a choisi la méthode punitive, stigmatiser les soignants en imposant à eux seuls la vaccination (mais il fallait bien faire contre poids aux applaudissements des soignants lors du premier confinement), priver de bars, de cinéma ou de stades les non vaccinés !
Avec un résultat catastrophique : certains confondent opposition à Macron et opposition à la vaccination ou opposition aux profits de Big Pharma et refus de la vaccination (remarquons que les mêmes ne refusent pas souvent l'usage de l'auto, pourtant également génératrices de bons profits patronaux !). Sans parler de tous ces populistes qui surfent sur la notion de liberté et sautent sur tout ce qui bouge dans l'espoir d'alimenter ainsi les urnes des élections présidentielles : une notion fort libérale de la liberté, celle de contaminer son voisin, similaire à la liberté d'exploiter son salarié.
Et pendant ce temps là, Macron, cheville ouvrière du grand patronat, avance ses pions : la casse du droit du travail avec des salariés non licenciés, mais sans salaire et le contrôle de la population par elle-même car n'est ce pas cela, la vérification des pass sanitaires par les garçons de café ?
Car c'est contre cela qu'il faut se battre, pas contre le vaccin, ni même contre le pass qu'il soit sanitaire ou vaccinal mais bien contre ces atteintes qui risquent d'être le cheval de Troie vers des transformations plus graves encore de notre société mettant en cause la dignité humaine.
Et une petite musique se fait de plus en plus entendre, celle qu'il ne faudrait pas soigner ceux qui ne sont pas vaccinés ! Une petite musique très dangereuse !
Depuis le début, le gouvernement a joué de la crise de l'hôpital : les mesures de confinement ont été prises parce que les capacités de réanimation étaient dépassées. Comme si ce n'était pas grave que des gens aillent en réanimation, meurent éventuellement et comme s'il ne fallait pas tout faire pour éviter les contaminations, quelque soient les capacités hospitalières ! Et des populistes de lier les confinements à l'état de l'hôpital.
L'état de l'hôpital public est catastrophique et il n'avait pas besoin de la COVID pour être en crise avec des gouvernements successifs qui n'ont eu comme but que de réduire les dépenses et de faciliter le développement de l'hospitalisation privée.
Mais à faire le lien comme le gouvernement l'a fait, entre manque de lits et confinement, mais aussi comme d'autres, dans une réponse primaire au macronisme, disent autrement la même chose, croyant défendre l'hôpital public, on dénie toute importance à la prévention ! Tant pis pour les morts, tant pis pour ceux qui mettent des mois à se remettre d'un COVID grave après les souffrances d'un passage en réa, tant pis pour les inquiétudes des familles !
A jouer de la crise de l'hôpital et des divisions de la population entre partisans et opposants à la vaccination, le gouvernement laisse se développer cette idée folle : il ne faudrait pas soigner ceux qui ne sont pas vaccinés. Mais c'est sa politique de prévention, répressive au lieu d'être éducative, facilitatrice, qui est responsable des non vaccinations ! Et demain, cela pourrait être d'autres motifs de refus de soins (ou plus vraisemblablement de non remboursement ce qui reviendra au même pour une bonne moitié de la population ) : l'alcool, le tabac, la drogue par exemple (et on sait pourtant que les toxicomanies sont des maladies). Les complémentaires rêvent d'augmenter les cotisations en fonction du risque : demain, on pourrait ne plus être remboursé d'une affection cardiaque si l'on n'a pas fait ses 10 000 pas par jour attestés par une appli sur son smartphone ou acheté un Maroilles. Voulons nous d'une vie réglée par notre complémentaire santé ou par une Sécurité Sociale réduite à un panier de soins pour satisfaire la volonté du patronat de réduire les dépenses publiques ?
La France a besoin de se doter d'une vraie politique de prévention, avec des médecins scolaires , une médecine du travail indépendante du patronat, des campagnes d'éducation à la santé, l'interdiction de certains toxiques. La prévention punitive à la mode Macron consiste à mettre les pièces d'un puzzle déshumanisant pour satisfaire la finance.
Mais avec Macron, nous sommes passés à une prévention punitive ... le contraire de ce qu'il faudrait faire !
C'est en lien avec ses présupposés idéologiques : que le meilleur gagne et tant pis pour les autres, en économie, comme dans toute la vie ! En oubliant que l'être humain est structurellement dépendant des autres et en nous préparant un pays plus déshumanisé !
L'écologie punitive a déjà conduit à la crise des gilets jaunes tandis notre pays stagne dans sa lutte contre le réchauffement climatique ; la prévention punitive freine la mise en place des mesures nécessaires contre l'épidémie de COVID tout en contribuant à la désinformation de la population ! Elle permet surtout de distiller les prémices d'une société réduisant encore les dépenses publiques dans l'intérêt des grandes fortunes.
Dans plusieurs avis, l'académie de Médecine a conseillé la vaccination obligatoire ; certes, il n'appartient pas aux médecins de l'imposer, c'est une décision politique. Mais Macron et le gouvernement ont fui leurs responsabilités en ne suivant pas cet avis préférant jouer avec le feu, la carte de la division de la population et poser quelques briques d'une société liberticide !
Aucune campagne n'a été menée pour faciliter l'acceptation du vaccin : le mépris du peuple est tel que les campagnes de promotion du vaccin ont été simplistes laissant la population s'informer sur les réseaux sociaux et se désinformer auprès de complotistes jouant par exemple sur la proximité des initiales de l'ADN et de l'ARN. On n'a pas rassuré en expliquant que les recherches sur l'ARNm étaient anciennes et là on impose des rappels, sans même faire d'analogie avec les vaccinations des enfants et les injections à 2 mois, 4 mois puis un an ....
Rien n'a été fait non plus pour vacciner dans la proximité et l'on s'étonne que des personnes âgées viennent seulement maintenant pour une première dose lorsqu'enfin, il y a possibilité de vaccination à côté de chez elles.
Et en refusant de plaider la suspension des brevets sur les vaccins pour permettre un accès plus facile à toute la population mondiale, Macron accrédite l'idée que ces vaccins ne sont là que pour enrichir les Pfizer et Moderna !
Non, plutôt que de rendre la vaccination obligatoire pour toutes et tous, de faire campagne pour son acceptation (et les chiffres sont là pour prouver l'efficacité !) le gouvernement a choisi la méthode punitive, stigmatiser les soignants en imposant à eux seuls la vaccination (mais il fallait bien faire contre poids aux applaudissements des soignants lors du premier confinement), priver de bars, de cinéma ou de stades les non vaccinés !
Avec un résultat catastrophique : certains confondent opposition à Macron et opposition à la vaccination ou opposition aux profits de Big Pharma et refus de la vaccination (remarquons que les mêmes ne refusent pas souvent l'usage de l'auto, pourtant également génératrices de bons profits patronaux !). Sans parler de tous ces populistes qui surfent sur la notion de liberté et sautent sur tout ce qui bouge dans l'espoir d'alimenter ainsi les urnes des élections présidentielles : une notion fort libérale de la liberté, celle de contaminer son voisin, similaire à la liberté d'exploiter son salarié.
Et pendant ce temps là, Macron, cheville ouvrière du grand patronat, avance ses pions : la casse du droit du travail avec des salariés non licenciés, mais sans salaire et le contrôle de la population par elle-même car n'est ce pas cela, la vérification des pass sanitaires par les garçons de café ?
Car c'est contre cela qu'il faut se battre, pas contre le vaccin, ni même contre le pass qu'il soit sanitaire ou vaccinal mais bien contre ces atteintes qui risquent d'être le cheval de Troie vers des transformations plus graves encore de notre société mettant en cause la dignité humaine.
Et une petite musique se fait de plus en plus entendre, celle qu'il ne faudrait pas soigner ceux qui ne sont pas vaccinés ! Une petite musique très dangereuse !
Depuis le début, le gouvernement a joué de la crise de l'hôpital : les mesures de confinement ont été prises parce que les capacités de réanimation étaient dépassées. Comme si ce n'était pas grave que des gens aillent en réanimation, meurent éventuellement et comme s'il ne fallait pas tout faire pour éviter les contaminations, quelque soient les capacités hospitalières ! Et des populistes de lier les confinements à l'état de l'hôpital.
L'état de l'hôpital public est catastrophique et il n'avait pas besoin de la COVID pour être en crise avec des gouvernements successifs qui n'ont eu comme but que de réduire les dépenses et de faciliter le développement de l'hospitalisation privée.
Mais à faire le lien comme le gouvernement l'a fait, entre manque de lits et confinement, mais aussi comme d'autres, dans une réponse primaire au macronisme, disent autrement la même chose, croyant défendre l'hôpital public, on dénie toute importance à la prévention ! Tant pis pour les morts, tant pis pour ceux qui mettent des mois à se remettre d'un COVID grave après les souffrances d'un passage en réa, tant pis pour les inquiétudes des familles !
A jouer de la crise de l'hôpital et des divisions de la population entre partisans et opposants à la vaccination, le gouvernement laisse se développer cette idée folle : il ne faudrait pas soigner ceux qui ne sont pas vaccinés. Mais c'est sa politique de prévention, répressive au lieu d'être éducative, facilitatrice, qui est responsable des non vaccinations ! Et demain, cela pourrait être d'autres motifs de refus de soins (ou plus vraisemblablement de non remboursement ce qui reviendra au même pour une bonne moitié de la population ) : l'alcool, le tabac, la drogue par exemple (et on sait pourtant que les toxicomanies sont des maladies). Les complémentaires rêvent d'augmenter les cotisations en fonction du risque : demain, on pourrait ne plus être remboursé d'une affection cardiaque si l'on n'a pas fait ses 10 000 pas par jour attestés par une appli sur son smartphone ou acheté un Maroilles. Voulons nous d'une vie réglée par notre complémentaire santé ou par une Sécurité Sociale réduite à un panier de soins pour satisfaire la volonté du patronat de réduire les dépenses publiques ?
La France a besoin de se doter d'une vraie politique de prévention, avec des médecins scolaires , une médecine du travail indépendante du patronat, des campagnes d'éducation à la santé, l'interdiction de certains toxiques. La prévention punitive à la mode Macron consiste à mettre les pièces d'un puzzle déshumanisant pour satisfaire la finance.