Je ne vous ai pas raconté la réunion de lundi du conseil régional, consacrée aux orientations budgétaires, mais, plutôt que de vous faire part des débats stériles avec une droite qui oublie à tout allure la casse de notre pays fait par le précédent gouvernement, qui oublie aussi que ce n'est pas avant tout aux collectivités à trouver l'argent nécessaire au développement d'entreprises, mais bien aux banques, je vous donne à lire l'intervention de Franck Tuot, conseiller régional communiste des Ardennes sur les politiques jeunesse :
Il me semble important de réaffirmer nos engagements en faveur de la jeunesse dans le cadre des orientations budgétaires.
Nous le savons tous, être jeune dans ce contexte n’est pas si simple surtout si dans le même temps il nous faut changer les représentations véhiculées dans notre société, où souvent, les jeunes sont représentés sous le seul angle des problèmes.
Alors que bien au contraire, ils sont la solution, celle de l’avenir de notre région.
Ce statut des 16-25 ans paraît parfois bien singulier dans cette quête de l’autonomie en matière d’emploi, d’éducation, d’accès au logement, à la santé, à la culture, au sport ou tout simplement à un statut social.
Même si aujourd’hui nous abordons les orientations budgétaires par le prisme des axes, la politique de la jeunesse est transversale à l’ensemble des commissions.
Cette nouvelle gouvernance doit nous permettre d’avoir une approche globale pour une véritable autonomie.
Nous devons sortir des sentiers battus, des figures imposées, il nous faut expérimenter, oser, innover, rassembler, travailler ensemble car cela fait partie de la politique de la co-construction.
Vous avez pu le constater lors des rencontres territoriales de la jeunesse organisées par la CRAJEP, qui ont permis de nouvelles approches, de faire émerger des propositions, d’avancer ensemble : les élus, les acteurs de terrain, les services mais avant tout les jeunes. Cette nouvelle démarche demande un nouveau cadre, car le rythme institutionnel n’est pas l’espace temps pour la mise en œuvre d’une telle politique.
Une approche pluriannuelle permettra aux acteurs associatifs et l’ESS (Economie Sociale et Solidaire) de s’inscrire dans le temps, de se projeter, mais c’est aussi le temps de la reconnaissance, des échanges, de l’articulation des politiques publiques, celle d’une nouvelle gouvernance, nous devons instaurer un nouveau pacte de confiance.
Enfin, nous devons prendre en compte les thèmes qui ont émergé lors de ces rencontres, ceux de la mobilité et des discriminations.
Cette proposition de vœu nous permet de réagir dans l’immédiat mais c’est un travail au long court que nous devons entreprendre.
Je mets en garde celles ou ceux dont la tendance est de surfer au-delà des valeurs républicaines, attention au tsunami, car libérer la parole publique dans le but de refaire la Genèse en comparant la ministre de la Justice à un primate est un acte condamnable, cela est un délit relevant du Pénal.
Il nous faut non seulement réagir mais aussi agir ! Et nous le pouvons sans plus attendre, dans le cadre de l’appel à projet porteur des valeurs communes. Car, chassez le naturel, il revient au triple galop.