Voici le communiqué de Sylvain Dalla Rosa, conseiller municipal et conseiller communautaire PCF :
L’abandon de la collecte des déchets verts sur l’ex territoire de Charleville-Mézières et l’émotion suscitée a probablement masqué une autre remise en cause, celle de l’abandon de la collecte des encombrants dans les locaux des bailleurs sociaux. Ce ramassage, qui avait lieu mensuellement sur Sedan et Charleville-Mézières est purement et simplement abandonné au 1er juillet. Alors qu’en commission de la Communauté d’agglomération il avait été annoncé que des modalités de remplacement seraient trouvées avec les bailleurs, les locataires viennent d’être informés qu’ils devront, dorénavant, aller porter leurs encombrants eux même en déchèterie. Un numéro d’appel est même mis à la disposition de chacun, le 08OO 29 83 55.
Cette mesure, qui va faire économiser la modique somme de 22 000,00€ en année pleine va occasionner des difficultés pour le plus grand nombre. Par définition les encombrants ne sont, en règle générale, pas transportables par un particulier. C’est un service supplémentaire qui disparait donc et iniquité pour les seuls locataires des bailleurs sociaux. Les problèmes rencontrés vont être multiples. Ainsi, outre le transport, va se poser la question de l’ouverture des déchèteries. Il n’est pas rare, en effet, que dans les grands ensembles les habitants effectuent les déménagements par leurs propres moyens le week-end et Les décisions prises semblent toutes marquées par l’improvisation et la précipitation. L’exécutif de l’agglomération est en train de désorganiser totalement la collecte des déchets. Cela se fait au détriment du service rendu, de la qualité de la prestation et de la performance. Tout cela alors que les taxes payées par les contribuables ne baisseront pas.
Il est urgent de réexaminer ce dossier dans sa globalité.
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Grèce : assaut de mensonges pour justifier l'inacceptable voulu par la finance !
Les médias se livrent à un assaut de mensonges pour défendre la position de la commission européenne et des gouvernements européens comme celui de la France, qui ont surtout peur que le courage du peuple grec ne devienne contagieux et que d'autres peuples se lèvent contre l'insoutenable pouvoir des banques, contre l'insoutenable politique européenne, au service du grand patronat ! Bref, que les peuples européens reprennent le pouvoir !
On a droit à une mise en cause de la décision d'Alexis Tsipras de convoquer un référendum : les oligarques européens auraient voulu qu'il trahisse la confiance que le peuple grec lui avait accordée. C'est vrai que F. Hollande doit se sentir gêné, lui qui a trahi la confiance que lui avait accordé le peuple français : vous vous souvenez de son discours du Bourget "Mon ennemi, c'est la finance ..."
Assaut de mensonges sur le compromis proposé : la poursuite du plan d'aide, mais rien sur la restructuration de la dette grecque, pourtant bien illégitime, et cela au prix d'un renforcement de la pression sur le peuple grec comme l'augmentation de la TVA, y compris sur des produits de première nécessité comme le lait ou l'huile, mais le refus de mesures de bon sens proposées par le gouvernement grec comme l'augmentation de l'impôt des plus riches ou des sociétés faisant les plus gros profits !
J'en profite pour vous suggérer d'aller lire le récit de F. Cohen, participant pour le PCF à la délégation du collectif "Solidarité France Grèce pour la santé" à Athènes à la mi-mai en cliquant ici.