Ce n'est qu'un tour de chauffe : préparation
dans l'urgence avec la pagaille qui va avec cette urgence et
plusieurs rendez vous à Charleville Mézières par des appels lancés
en même temps il y a quelques jours, sur la place ducale à
la suite d'un appel sur les réseaux sociaux, plus tard dans
l'après midi devant la préfecture, à l'appel des organisations
syndicales, la CGT en particulier, passé par les réseaux
traditionnels, mais au total beaucoup de monde et une convergence
de toutes et tous vers la préfecture à 15 h.
La multiplicité des appels témoigne bien du refus de cet projet de loi : trop, c'est trop ! Et d'ailleurs les syndicats qui pensent que ce projet de loi peut être amélioré risquent s'être débordés : j'ai vu plusieurs militants connus de ces syndicats venus dire leur rejet de cette loi !
Je ne reviendrai pas sur toutes les critiques de cette loi : quasiment chacun des articles est porteur de danger pour les salariés ! Et des analyses ont été faites, bien meilleures que ce que je pourrais en dire.
Juste une appréciation globale et "un détail" ... qui n'en est pas un.
C'est l'analyse de notre société, au départ de ce texte qui est fausse, la croyance que patrons et salariés discutent d'égal à égal. C'est oublier que celui qui a l'argent a le pouvoir ; c'est oublier tout le chantage au chômage (sans même parler des autres moyens de pression) qui peut être fait aux salariés qui n'accepteraient pas les propositions patronales ! C'est d'ailleurs bien pourquoi toutes ces politiques d’aménagement du capitalisme que veulent les socialistes sont vouées à l'échec.
Et puis je voudrais quand même dire un mot des attaques sans nom contre la médecine du travail que comporte ce projet de loi : il règle le manque de médecins du travail ... en supprimant les visites d'embauche. Et je vous passe le reste comme la simplification du licenciement des salariés ayant des problèmes de santé !
Bref, comme cela a été dit par tous les manifestants de la journée : ce texte ne mérite qu'un rejet pur et simple.
La journée d'aujourd'hui n'était qu'un tour de chauffe avant le 31 mars, mais il y aura sans doute d'autres tours de chauffe, car trop c'est trop ! Tous ensemble, on continue ! Le gouvernement doit laisser tomber ce projet de loi ... et se décider à faire une politique pour les Français, pas pour le seul MEDEF.
La multiplicité des appels témoigne bien du refus de cet projet de loi : trop, c'est trop ! Et d'ailleurs les syndicats qui pensent que ce projet de loi peut être amélioré risquent s'être débordés : j'ai vu plusieurs militants connus de ces syndicats venus dire leur rejet de cette loi !
Je ne reviendrai pas sur toutes les critiques de cette loi : quasiment chacun des articles est porteur de danger pour les salariés ! Et des analyses ont été faites, bien meilleures que ce que je pourrais en dire.
Juste une appréciation globale et "un détail" ... qui n'en est pas un.
C'est l'analyse de notre société, au départ de ce texte qui est fausse, la croyance que patrons et salariés discutent d'égal à égal. C'est oublier que celui qui a l'argent a le pouvoir ; c'est oublier tout le chantage au chômage (sans même parler des autres moyens de pression) qui peut être fait aux salariés qui n'accepteraient pas les propositions patronales ! C'est d'ailleurs bien pourquoi toutes ces politiques d’aménagement du capitalisme que veulent les socialistes sont vouées à l'échec.
Et puis je voudrais quand même dire un mot des attaques sans nom contre la médecine du travail que comporte ce projet de loi : il règle le manque de médecins du travail ... en supprimant les visites d'embauche. Et je vous passe le reste comme la simplification du licenciement des salariés ayant des problèmes de santé !
Bref, comme cela a été dit par tous les manifestants de la journée : ce texte ne mérite qu'un rejet pur et simple.
La journée d'aujourd'hui n'était qu'un tour de chauffe avant le 31 mars, mais il y aura sans doute d'autres tours de chauffe, car trop c'est trop ! Tous ensemble, on continue ! Le gouvernement doit laisser tomber ce projet de loi ... et se décider à faire une politique pour les Français, pas pour le seul MEDEF.
Commentaires
oui c'était un tour de chauffe , mais il ne fut pas facile de savoir l'heure de la manif et le lieu ( 12h 13 h voir 15 h )
Il faut largement informer pour le 31 sur Vouziers pas d'info , pour faire la route il faut au moins avoir un RDV , et un horaire
En passant devant la permanence du PS sur le cours Briand le spectacle de la vitrine du PS barrée d'un bandeau NON à la loi El Khomri a fait stopper plus d'un manifestant pour faire une photo
Bonne journée au 31 ou avant
C'est possible d'avoir la photo ? J'ai raté ça !
Pour qui se rappelle la campagne de 2012, il y avait eu des échanges très vifs entre le FDG et les soutiens de Hollande sur qui devait prédominer de la loi ou du contrat dans les rapports sociaux. On peut consulter l'Huma pour en retrouver la trace. Le texte que nous combattons est une traduction en actes des préférences des soutiens de Hollande de l'époque et ce texte abject était déjà bel et bien contenu dans le projet du PS dès 2012. On trouvait bien sûr en première ligne dans les défenseurs du contrat inégalitaire entre patron et salarié un certain Cahuzac, celui qui a dit "je n'ai jamais cru à la lutte des classes". C'est pourquoi il y avait bien plus à redouter qu'à espérer d'une qualification du PS au second tour en 2012. Ce texte est donc bien pire que le résultat d'une simple dérive, il est dans le coeur même de l'idéologie du parti au pouvoir,
il y a eu des mises au point difficiles mais nous dans la vallée, on ne s'est pas trop posé de questions on voulait être là et on y était et on reviendra pour que cette loi immonde qui ne respecte pas l'être humain soit rangée aux oubliettes.