Quelle considération pour l'ensemble des
personnels hospitaliers, pour les usagers, pour les élus !
Vendredi 14 février, la mobilisation était grande pour l'hôpital public, pour déclarer sa flamme, en ce jour de la Saint Valentin, à ce service public essentiel, mis à mal sur l'autel de la finance : plus de 5000 manifestants dans les rues de Paris et une multitude d'actions dans les préfectures, les sous-préfectures ...
L'entrée massive dans la lutte des médecins hospitaliers, de professeurs de médecine est remarquable : ils n'en peuvent plus d'un fonctionnement hospitalier contraire à toute éthique et ont décidé de le dire. Cela doit être salué, d'autant plus qu'ils ne se préoccupent pas que d'eux, mais ont fait sienne une revendication du personnel d'augmentation des salaires ! Cette nouveauté de médecins massivement contestataires intéresse les médias, tirant le mouvement, un mouvement profondément unitaire : c'est à cette unité qu'il doit la réussite de ce 14 février.
Si le Dr Buzyn, ministre de la santé, a réussi à convaincre le Président de la République et le Premier Ministre d'une loi de finances rectificative de financement de la Sécurité Sociale 2020 augmentant notablement l'ONDAM, ce chiffre maximum de dépenses de l'Assurance Maladie, elle peut l'annoncer à tous !
Mais l'annonce qu'elle va recevoir les médecins du CIH (collectif inter hôpitaux) n'en est pas le signe ! Et cela témoigne d'un profond mépris pour les personnels des hôpitaux, pour les usagers, pour les élus, pour les organisations syndicales, les associations d'usagers, les associations d'élus.
La crise de l'hôpital ne se résoudra ni avec des bonnes paroles, ni avec de nouvelles annonces de "réorganisation", faisant fi des besoins de la population, de la nécessaire proximité, gage d'une vraie sécurité. Ni non plus avec un numéro d'appel nouveau, doublon du 15 pour favoriser la privatisation des soins.
Les députés communistes ont déposé à l'automne une proposition de loi. Si le Dr Buzyn cherche des solutions, elles sont dans ce texte !
Vendredi 14 février, la mobilisation était grande pour l'hôpital public, pour déclarer sa flamme, en ce jour de la Saint Valentin, à ce service public essentiel, mis à mal sur l'autel de la finance : plus de 5000 manifestants dans les rues de Paris et une multitude d'actions dans les préfectures, les sous-préfectures ...
L'entrée massive dans la lutte des médecins hospitaliers, de professeurs de médecine est remarquable : ils n'en peuvent plus d'un fonctionnement hospitalier contraire à toute éthique et ont décidé de le dire. Cela doit être salué, d'autant plus qu'ils ne se préoccupent pas que d'eux, mais ont fait sienne une revendication du personnel d'augmentation des salaires ! Cette nouveauté de médecins massivement contestataires intéresse les médias, tirant le mouvement, un mouvement profondément unitaire : c'est à cette unité qu'il doit la réussite de ce 14 février.
Si le Dr Buzyn, ministre de la santé, a réussi à convaincre le Président de la République et le Premier Ministre d'une loi de finances rectificative de financement de la Sécurité Sociale 2020 augmentant notablement l'ONDAM, ce chiffre maximum de dépenses de l'Assurance Maladie, elle peut l'annoncer à tous !
Mais l'annonce qu'elle va recevoir les médecins du CIH (collectif inter hôpitaux) n'en est pas le signe ! Et cela témoigne d'un profond mépris pour les personnels des hôpitaux, pour les usagers, pour les élus, pour les organisations syndicales, les associations d'usagers, les associations d'élus.
La crise de l'hôpital ne se résoudra ni avec des bonnes paroles, ni avec de nouvelles annonces de "réorganisation", faisant fi des besoins de la population, de la nécessaire proximité, gage d'une vraie sécurité. Ni non plus avec un numéro d'appel nouveau, doublon du 15 pour favoriser la privatisation des soins.
Les députés communistes ont déposé à l'automne une proposition de loi. Si le Dr Buzyn cherche des solutions, elles sont dans ce texte !