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Coup de colère sur les choix de circulation à Charleville-Mézières

Screenshot_20210612_112628.jpgLe petit Gonzague de ce jour m'amène à réagir, tant il décrit la situation actuelle à Charleville-Mézières. Pourtant ce billet journalier a beaucoup perdu de son intérêt : souvent, comme d'ailleurs aujourd'hui, il stigmatise les comportements.
Mais la conclusion est là : l'auteur va échanger son vélo pour sa voiture !
Il y a pourtant urgence climatique, urgence toute simplement pour la santé à changer nos modes de transport.
Le vélo est un atout essentiel. Encore faut il qu'il puisse rentrer dans les mœurs dès le plus jeune âge, qu'il fasse partie de l'éducation. Mais quel parent osera laisser son enfant aller au collège en vélo, au sport ou ailleurs dans notre ville ?
Il ne s'agit pas de stigmatiser les automobilistes, les piétons ou les vélos : chacun, qui souvent alterne les moyens de locomotion, se croit dans son bon droit
Mais en voulant développer des pistes cyclables low cost Boris Ravignon engendre l'insécurité ! Car il ne s'agit pas d'opposer les modes de mobilité, d'insulter les cyclistes le jour où on a pris sa voiture et les automobilistes quand on prend son vélo mais bien de construire une ville en commun pour toutes et tous.
La place de l'hôtel de ville et de la Préfecture sont un exemple d'insécurité et si les travaux peuvent expliquer certaines choses, ils n'expliquent pas tout et doivent nécessiter des précautions, évidemment des habitants, mais aussi des services de la ville. Le stop en arrivant sur la place de la Préfecture en venant du Theux a disparu : ni panneau, ni ligne blanche. La priorité aurait elle changée ? Mais rien n'indique ce changement de priorité à ceux qui viennent du porche, le seul moyen maintenant pour contourner la place de l'Hôtel de ville en allant vers Charleville. Quand la mairie s'occupera-t-elle de cela ?
Le maire, par ailleurs candidat à l'élection régionale, préfère fanfaronner dans le quartier de Manchester avec le Préfet que de s'occuper de la sécurité routière. L'indispensable lutte contre les trafics à Manchester nécessite une police d'Etat de proximité, pas une fanfaronnade avec à la clé l'interpellation d'une pauvre femme, énervée par la perte de son RSA, faute d'accès à internet.

Catégories : Ardennes Lien permanent 0 commentaire

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