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Loi sur les retraites : déni de démocratie

En seconde lecture du projet de loi sur la réforme des retraites, l'Assemblée Nationale a, à nouveau, supprimé l'article 4, cet article qui prévoyait, outre l'augmentation du taux de cotisation vieillesse des actifs et des entreprises, le report de la revalorisation des pensions du 1er avril au 1er octobre, minimum vieillesse excepté, permettant au Gouvernement d'économiser 800 millions d'euros en 2014, et près de 2 milliards en 2020 sur le dos des retraités. Confirmation s'il en est du rejet de cette politique, y compris par les députés du parti au pouvoir : rappelez vous, en première lecture le gouvernement avait parlé d'erreur de vote !
Car cet article contredit tous les discours de justice : il pénalise avant tout les petites retraites, leur faisant perdre une centaine d'euros par an. Il confirme que la finance passe avant l'Humain pour le gouvernement.
Ne trouvant pas de majorité, le gouvernement a décidé un vote bloqué mardi, sur un texte qui réintroduit cet article 4 : un vrai déni de démocratie ! Espérons que les députés qui, comme l'unique député de Champagne Ardenne qui se dit de gauche, se sont abstenus en première lecture, trouveront dans ce tour de force une raison supplémentaire pour ne pas jouer au Ponce Pilate et se laver les mains, mais voter contre ce texte.

Je vous invite à écouter l'intervention d'André Chassaigne, président du groupe des députés communistes et du Front de Gauche jeudi à l'assemblée nationale.

Regardez donc également son intervention de mercredi.

Le gouvernement socialiste français est à bonne école : le 19 novembre, Le Président du Parlement européen, le socialiste allemand Martin Schulz, a utilisé, pour le vote du cadre financier pluriannuel de l'Union Européenne, c’est-à-dire le financement des politiques de l'Union européenne de 2014 à 2020, une procédure de vote bloqué, interdisant toute possibilité d'amendements... alors que certains amendements peuvent concerner plusieurs millions, voire plusieurs milliards de fonds publics, les députés européens n'ont pas pu s'exprimer en séance plénière...

Cela lui a permis de faire voter, pour la première fois de l’histoire de l’UE un budget en régression grâce à une alliance entre la droite et le groupe socialiste.

Catégories : Au fil des jours Lien permanent 1 commentaire

Commentaires

  • Mais voilà pourquoi pas !! en voilà encore une de mesure très à gauche! les petites retraites vont surement dire MERCI! Moi NON

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