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Démocratie sanitaire ou parodie ?

democratie11296151131.jpgL'ARS s'inquiète de la "relative" désaffection des instances de "démocratie sanitaire" et lance une enquête !
Faut il vraiment s'étonner de la désaffection quand l'impression pour les participants à ces réunions, c'est d'avoir entendu "cause toujours,  nous on décide" ?
Il y a les causes liées à la loi HPST, son caractère antidémocratique, le tout pouvoir des directeurs d'ARS, contrôlés seulement par la Ministre, le tout pouvoir des directeurs d'hôpitaux, contrôlés seulement par leur directeur d'ARS. Il y a les lois de financement de la sécu, qui, parait-il ne regardent pas les membres de ces instances - il faut juste voir comment mieux gérer la pénurie. Il y a la composition de ces instances et la nomination des membres par le directeur de l'ARS : comment voulez vous qu'un directeur d'hôpital remette en cause une proposition de l'ARS ? Et les représentants d'usagers sont bloqués par leur mode de désignation : représentants de représentants, ils hésitent souvent à s'exprimer car ils ne connaissent pas toujours tous ceux qu'ils représentent ! Ce serait tellement plus simple avec le retour d'élections directes des représentants des salariés à la sécu : ils pourraient valablement représenter les usagers, sur des bases représentatives, dans ces instances, qui mériteraient d'être complètement transformées, avec la suppression des ARS, la création de nouvelles structures de gestion des questions de santé et du social et l'on pourrait donner un vrai rôle aux associations plus spécialisées (malades de la sclérose en plaque, diabétiques pour ne pas citer AIDES bien connu) d'interlocuteurs dans tous les dossiers qui les concernent. Rêvons, rêvons ... il y a sans doute d'autres formules que ma proposition : ce qui est sur, c'est qu'il est urgent que des élections aient lieu pour la sécu et que ce qu'il y a actuellement pour les différentes instances autour de l'ARS ne marche pas.
Et puis il y a les causes liées au fonctionnement en Champagne Ardenne, sans doute le même d'ailleurs que dans beaucoup de régions, et cela il suffirait d'un peu de volonté pour l'améliorer, mais je doute que d'inviter des personnes qui ne voient pas l'utilité d'une réunion à une réunion pour leur demander pourquoi ils ne viennent pas soit très motivant ! Il faut que les concertations servent à quelque chose !!!
En ce qui concerne la conférence de territoire Marne Ardennes (je trouve cette appellation plus claire que l'officielle "Champagne Ardenne Nord) , j'avais proposé que l'on s'empare du dossier de l'élaboration d'un contrat local de santé dans la Pointe des Ardennes. Sur cette proposition, les dernière nouvelles, c'est qu'il faudrait avant, faire un état des lieux plus poussé, en particulier sur les ressources belges, mais cela me parait une argutie comme d'autres utilisées par l'ARS, pour repousser aux calendes grecques ! D'autres membres du bureau de la conférence de territoire ont proposé d'autres thèmes. Pourquoi pas ? Mais si l'on ne prend pas un ou des sujets, pour se contenter de se demander pourquoi les gens ne viennent pas, on court à l'échec !
Et sur le contrat local de santé de la pointe, je pense que ce serait bon d'interpeller la ministre qui avait promis ce contrat dans sa réponse à une question de Christophe Léonard.
Au mois de juin, les participants au groupe de suivi sur la santé des jeunes ont remis en cause les indicateurs de suivi proposés et demandé que le groupe se réunisse à nouveau rapidement. Aux dernières nouvelles, les groupes de suivi ne doivent pas se réunir plus souvent qu'un fois par an. Les membres ont causé et l'ARS a décidé autrement ! Pourtant sur un sujet pas fondamental !

Catégories : Champagne Ardenne, santé et protection sociale Lien permanent 0 commentaire

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