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  • On fait payer aux parents la casse de l'Education Nationale !

    Pique nique mardi 24 juin à 11 30 sur la place de Pouru Saint Rémy

    à l'appel du collectif 08 "Sauvegardons nos écoles"

    _cole_2.jpgUne école fermée augmente les difficultés de certaines familles. Les enfants vont à l'école dans la commune voisine, sont obligés de rester manger à midi, avec des frais.
    Et quant une famille menace de déscolariser ses enfants, que fait l'Education Nationale ? Je vous le donne en mille. Elle conseille  sur les procédures pour l'école à la maison !
    C'est cette situation qui a amené le collectif 08 "Sauvegardons nos écoles" à organiser cette manifestation.

    Il faut exiger une service public d'éducation accessible à tous,

    obligatoire et gratuit.


    Je profite de cet article pour deux choses :
    - vous faire connaître le lien du blog de cette nouvelle association qui s'est créé dans les Ardennes sur la base qui a fait ses preuves des collectifs de défense des services publics : élus, usagers (parents), personnels (enseignants) : cliquez ici.
    - dire quelques mots de mon inquiétude sur la mise en oeuvre des nouveaux rythmes scolaires. J'ai déjà dit (à retrouver en cliquant ici) la responsabilité première de la droite qui avait scandaleusement supprimé des heures d'écoles, le manque de courage politique des socialistes, qui ont fait semblant de corriger en en profitant pour faire porter aux collectivités territoriales la responsabilité de donner plus aux enfants, avec tous les risques d'inégalités que cela comporte, avec le scandale que dans certaines communes ce ne soit pas gratuit. C'est en plus une trappe à emplois précaires pour les communes ou les associations qui s'engagent par la force des choses dans cet aménagement (certains vantent la création d'emplois, mais on aurait pu avoir des créations de postes d'enseignants !) et les dernières possibilités données par le ministre de plus de souplesse, si elles rendent les choses un peu plus facile pour les communes, montrent à quel point l'enjeu n'est pas l'intérêt de l'enfant. Quant aux problèmes posés aux familles, n'en parlons pas ! Pour récupérer les enfants tous les jours à la même heure, cela va être garderie payante certains jours dans une majorité de communes. Et je ne vous parle pas des problèmes de transports scolaires en zone rurale !
    J'ai participé l'autre jour à une conférence de l'ARACT (l'association régionale pour l'amélioration des conditions de travail, gérée à la fois par les organisations patronales et syndicales) sur la conciliation entre la vie professionnelle et la vie privée. Comme je l'ai dit, dans les initiatives de l'ARACT, on a toujours l'impression de se trouver dans le monde des bisounours, puisque les expériences présentées sont toujours les meilleures ! Mais cela a l'avantage de montrer que des améliorations sont possibles. Une responsable d'entreprise a expliqué comment la mise en oeuvre de cette réforme compliquait les choses : les horaires avaient été adaptés pour faciliter la vie de ceux qui avaient des enfants. C'est devenu mission impossible, puisque les horaires d'école ne sont plus les mêmes pour tous les salariés ayant des enfants à l'école primaire !

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  • Transports ferroviaires : le CLAD est reporté au 2 juillet.

    clad.jpgJe vous laisse faire les suppositions que vous voulez : au choix ...

    - les représentants de la SNCF et de RFF ont eu peur de manifestations bruyantes des cheminots

    - les mêmes ont eu peur de ne pas arriver jusqu'à Charleville - on se rappelle d'un CLAD où le représentant de RFF n'était pas venu avec comme excuse un incident ayant retardé un TGV.

    Bref, le CLAD (pour explication de ce que c'est, voir mon précédent article en cliquant ici) de la ligne Givet/Charleville est reporté au mercredi 2 juillet.

    Le mot d'ordre reste le même !

    On se mobilise pour la ligne Givet/Charleville

    mercredi 2 juillet 18 h

    Hôtel de ville de Mézières

    J'en profite pour vous communiquer la déclaration de Pierre Mathieu, vice Président communiste en charge du transport en Champagne Ardenne, avec des vice présidents d'autres régions, à propos de la grève des cheminots :
    L’intérêt général et l’avenir du service public au cœur de l’action des cheminots Comme nous avons eu l’occasion de l’exprimer à plusieurs reprises notre pays a besoin d’une réforme ambitieuse du système ferroviaire pour répondre aux besoins de mobilité de nos concitoyens, pour réussir la transition énergétique. Une réforme qui donne au rail et au service public les moyens d’une nouvelle efficacité.
    Force est de constater que le projet de loi du gouvernement ne répond pas à ces défis et ce sont ces questions qui sont au cœur du mouvement de grève des cheminots. Un mouvement qui est force de propositions pour une réelle réunification du système, son désendettement et le maintien du statut garant d’une haute sécurité ferroviaire.
    L’absence de réponse aux questions majeures du désendettement du système ferroviaire et de la mise en place de financements nouveaux, pérennes, dynamiques compromet à court terme le service public ferroviaire. Il manque annuellement 1,5 milliard d’euros pour son financement, c’est l’équivalent des intérêts annuels de cette dette qui atteint 40 milliards d’euros.
    C’est la raison pour laquelle nous sommes en accord avec la proposition syndicale de création d’une structure de défaisance de la dette à l’instar de ce qui avait fait pour résorber en son temps celle du Crédit Lyonnais.
    Alors qu’il y a besoin d’investissements plus importants pour assurer le maintien de l’offre et de la qualité des trains du quotidien (Transillien, TER, TET), pour le renouvellement du matériel ferroviaire, pour la remise à niveau des voies empruntées par nombre de trains régionaux trop souvent délaissés des programmes de modernisations en cours, il n’y a toujours pas d’engagement clair du gouvernement pour la mise en place d’une ressource dédiée pour contribuer au financement des transports régionaux qui assurent pourtant aujourd’hui la part majeure des déplacements indispensables à l’activité du pays. Nous affirmons qu’une réforme beaucoup plus ambitieuse du système ferroviaire est possible. Les revendications et propositions des cheminots doivent être prises en compte. Il en va de l’intérêt général, il en va de devenir du TER, de la qualité du service public, de la réponse à la crise environnementale.
    Il n’est pas acceptable que ce gouvernement ne tire pas enseignement des alertes fortes dont témoignent les résultats des élections municipales et européennes. Il est encore moins acceptable qu’il joue sur l’enlisement du conflit et sur la division.
    L’avenir de ce service public est l’affaire de tous, il en va du droit au transport, du développement du fret ferroviaire. Nous appelons le gouvernement à entendre les exigences d’une réforme structurelle et financière ambitieuse qui s’expriment depuis des mois bien au-delà des milieux syndicaux.

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