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Donnons nous l'ambition de changer notre département ! Votons Front de Gauche !

Les élections départementales auront lieu les 22 et 29 mars : changement du découpage des cantons, désaveu du "politique", relatif silence médiatique, tous les ingrédients sont là pour une abstention massive.

Sauf que ne pas voter, c'est se priver de donner son avis.

Le choix est difficile ?

Analysons les forces en présence :

Je vais commencer par exclure le F Haine. Cela pourrait être tentant de donner un coup de pied dans la fourmilière en votant pour un parti qui n'a jamais eu de responsabilités nationales. Mais regardons bien ce qu'il propose : prendre aux uns pour donner aux autres mais pas prendre aux riches pour donner aux pauvres, non, prendre aux étrangers par exemple ou parler de fraude mais pas de la vraie fraude, celle des multinationales qui s'arrangent pour ne pas payer d'impôts en préférant parler de fraude au RSA ou de fraude à la sécu. Evidemment, cela existe et doit être combattu, mais ce sont des sommes marginales par rapport à la fraude patronale et d'ailleurs il faut en rechercher les causes profondes, celle du travail au noir par exemple. Le but n'est pas d'opposer les pauvres entre eux, mais bien de changer la répartition des richesses dans notre pays et dans le monde ! Changer la répartition des richesses, regardez, le F Haine ne propose même pas d'augmenter le SMIC, ce qui serait un geste nécessaire, pour la justice, pour relancer l'économie aussi !

La droite : l'actuelle majorité au conseil général nous a démontré son incapacité à donner de l'ambition à notre département. Elle pleurniche de la baisse des dotations, mais le président, au Sénat, a adhéré aux mesures de restrictions budgétaires portées par N. Sarkozy ! Adepte du culte de la réussite individuelle, là où nous avons besoin de travail collectif, la droite a bradé des richesses du département, comme ses campings et préfère dépenser de l'argent inutile dans une agence de développement économique, plutôt que de collaborer avec le conseil régional, alors qu'elle réduit les politiques sociales, comme la suppression de la gratuité du transport scolaire pour les lycéens. En s'enfermant dans sa certitude d'être la meilleure, la droite du département nous prive de l'ambition de coopérer pour développer la nouvelle industrie dont les Ardennes ont besoin, à travers le pôle  Matéralia par exemple. Ce n'est pas que je sois une adepte des Pôles de Compétitivité, qui gagneraient beaucoup à ne pas s'inscrire dans la concurrence, mais dans la coopération et à avoir une gouvernance plus démocratique, impliquant les salariés, mais il y a un début de mise en commun dont l'importance n'est même pas prise en compte par l'UMP ardennaise !

Faut il parler du PS ? Je ne le sais puisque la plupart des candidats de ce parti préfèrent ne pas en parler dans leurs annonces électorales. D'ailleurs un certain nombre se sont alliés à des candidats plutôt marqués à droite et se présentent en appelant à voter pour leur personnalité, plutôt que pour leur étiquette, en surfant sur le rejet du politique en général, du gouvernement actuel en particulier. Sauf qu'à ce jeu là, ils ne contribuent pas à redonner ses lettres de noblesse à la politique, la gestion de la polis, la ville en grec, une gestion qui doit reposer sur des valeurs, celle du sens de l'intérêt général, de la démocratie, avant tout, des valeurs autour desquelles les gens se rassemblent, préférant afficher leur ego  Tout cela ne nous donne pas un programme de gestion du département, le summum étant la conclusion du conseiller général sortant du canton de Charleville Centre à l'émission  "La voix est libre" de France 3, se vantant d'être dans l'action et d'avoir financé des imprimantes 3D dans les collèges de son canton. Ce n'est pas de l'action, c'est du clientélisme !

Reste le Front de Gauche, le Front de Gauche avec ses différentes composantes, Ensemble !, le Parti de Gauche, le PCF enfin, qui fournit l'essentiel des candidats dans le département, tout simplement parce qu'il a beaucoup plus de militants, le Front de Gauche, allié dans quelques cantons, là où les militants localement l'ont souhaité, avec EELV.

Disons déjà que les candidats du PCF et du Front de Gauche ne sont pas des électrons libres comme les "socialistes" qui renient leur parti : ils s'appuient sur des organisations nationales qui portent un projet de société, qui ont des parlementaires qui présentent des propositions, de réforme fiscale par exemple. Cela permet de ne pas être fataliste sur la baisse des dotations des collectivités, mais d'affirmer qu'une autre politique est possible !

Ils n'ont pas la science infuse comme certains conseillers généraux sortants. Rappelons nous cette parole forte de Socrate : "je ne sais qu'une chose, c'est que je ne sais rien". Nous avons beaucoup de donneurs de leçons dans le département qui feraient bien de relire l'Apologie de Socrate par Platon. Les candidats du Front de Gauche, eux, ont compris une chose, c'est qu'il fallait développer la démocratie, favoriser l'intervention citoyenne : seul, on se trompe souvent ! Les solutions ne peuvent venir que du débat citoyen.

Enfin, ils ont un projet collectif ambitieux pour le département, un projet collectif, travaillé ensemble, un projet ambitieux car il refuse l'austérité, un projet ambitieux, car il veut remettre l'économie à l'endroit, redynamiser l'industrie pour qu'elle réponde aux besoins d'aujourd'hui avec la prise en compte forte des impératifs environnementaux (de quoi créer des emplois), un projet ambitieux, car il veut donner toute sa place au service public (dans l'aide aux personnes âgées par exemple) et à la solidarité, entre autre, avec le retour à la gratuité des transports scolaires.

Alors, le 22 mars, pas d'hésitation : on va voter et on vote Front de Gauche !

Catégories : Ardennes Lien permanent 0 commentaire

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