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Vendredi, Valls vient faire l’aumône à la Champagne Ardenne !

Le 28 août, le Premier ministre vient inaugurer la foire de Chalons en Champagne, cette foire agricole, commerciale, mais aussi citoyenne. Il va profiter de son déplacement pour signer le contrat de plan Etat Région, même pas à la foire, mais en petit comité en début d'après midi au siège du Conseil Régional !
Peut être a-t-il honte de ce contrat de plan ? Malheureusement, je ne crois pas que la honte fasse partie des sentiments qu'il connaisse ! Car il assume le régime sec auquel il met la France, soutient les politiques européennes d'austérité.
Ce contrat de plan est en effet un contrat de plan de misère, qui ne met pas la Champagne Ardenne en bonne position dans la fusion prévue au 1er janvier avec la Lorraine et l'Alsace. Certes, grâce aux mobilisations sur le volet ferroviaire, en particulier sur la rénovation de la ligne Charleville/Givet, des avancées ont été obtenues par rapport à la commande initiale du gouvernement. Et l'on soulignera par exemple l'action de Franck Tuot, conseiller régional communiste, sur ce sujet.
Mais globalement, ce contrat de plan ne prépare pas l'avenir ! Il y a un quasi désengagement de l'Etat sur le volet universitaire, alors qu'il y a tant à faire pour accueillir les étudiants dans de bonnes conditions : dans notre société qui bouge si vite, l'augmentation du nombre de jeunes poursuivant leurs études est capitale : c'est un vrai investissement pour l'avenir. L'université est de la compétence de l'état (rappelez vous, les écoles, les communes, les collèges, le département, les lycées, la région, l'université, l'état). Dans ce contrat de plan, le gouvernement a réussi le tour de passe passe de faire payer plus à la région, beaucoup plus, que ce qu'il compte mettre dans l'université de Reims. En ce qui concerne le pôle universitaire de Charleville Mézières, un million d'euros sur les 10 qui seraient nécessaires est seulement évoqué, sans garantie, alors que ce sont les 10 millions que devrait payer l'état !
C'est dramatique pour l'avenir de la formation des jeunes. C'est en plus dramatique pour l'égalité des territoires : cela ne met pas l'université de Reims en bonne position vis à vis des universités de Nancy/Metz et de Strasbourg. Avec des conséquences prévisibles aussi pour le centre hospitalier universitaire de Reims déjà bien en difficulté.
C'est pour ces raisons que le groupe communiste n'avait pas voté ce contrat de plan au mois de juin.
C'est contre ces politiques d'austérité, nuisibles à notre pays, que les communistes, avec toutes les forces du Front de Gauche appellent à un large rassemblement pour les élections régionales de décembre.

Catégories : Ardennes, Champagne Ardenne Lien permanent 0 commentaire

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