Pour ceux qui se posent encore des questions,
soyons clairs : les communistes, plus largement le Front de Gauche,
ne feront pas d'alliance avec le PS pour les élections régionales
de décembre prochain ! L'austérité voulue par le gouvernement PS
prive les collectivités des dotations nécessaires aux politiques
régionales (et départementales ou communales) nécessaires pour
satisfaire les besoins des populations, sans parler de la casse du
système de santé, de la casse du droit du travail, de la casse des
services publics à travers leur libéralisation, de la casse de la
démocratie par des réformes aussi absurdes que la fusion des
régions et je pourrais continuer longtemps cette liste ! Bref, les
divergences sont trop grandes avec des socialistes soutiens aux
Hollande/Valls, les nouveaux amis du MEDEF, pour envisager un
travail commun ! Les élections ont deux tours : on verra bien, si
besoin, comment faire pour le mieux pour battre la droite et
l’extrême droite au second tour. La discrétion actuelle du front de Gauche n'est liée qu'à la volonté de construire le rassemblement anti austéritaire, démocratique et écologique le plus large possible.
Et dans ma liste à la Prévert des casses, je n'ai pas parlé apprentissage, c'est annexe par rapport à d'autres, mais je vous écris un deuxième article sur le sujet ce soir même !
Pour autant, ceux qui critiquent par principe, ceux qui pensent que les élus ne servent à rien, ont tort, d'une part parce que cela contribue à casser la démocratie, même si évidemment, il faut revoir le rôle des élus, la place d'une démocratie plus participative ... et d'autre part, car il est possible en tant qu'élu de contribuer à mettre en place des politiques répondant aux besoins. Et je vais vous détailler un peu deux dossiers que j'ai présenté à la commission permanente d'aujourd'hui parce qu'ils sont l'aboutissement de nombreuses discussions et un vrai progrès, même si, comme tout ce qui touche à la formation, cela ne va apporter une solution que pour quelques dizaines ou centaines de personnes et n'est donc pas visible !
Tout d'abord, l'accord cadre pour la formation dans les structures d'insertion par l'activité économique, un secteur où les besoins de formation sont très importants, mais ne répondent pas aux règles traditionnelles de la formation, d'un côté les demandeurs d'emploi, de l'autre les salariés, d'où l'engagement que nous avions pris de mettre en place un comité des financeurs pour voir comment mutualiser des financements et répondre aux besoins. Les premières réunions de ce comité des financeurs ont abouti à cet accord cadre signé par l'état, la région, Pôle Emploi, les réseaux de structures d'insertion par l'activité économique, la CRESSCA (chambre régionale de l'économie sociales et solidaire) puisque ces structures font partie de l'économie sociale et solidaire, les organisations patronales et syndicales puisque les financeurs sont pour une part les OPCA, gérés paritairement. Et, évidemment, car les déclarations d'intention ne suffisent pas, des conventions d'applications, avec engagement financier de la région (au total de l'ordre de 300 000 €) ont aussi été votées à la commission permanente. J'avais entendu les besoins particuliers de ce secteur en formation de cadres pour contribuer à développer les activités et à mieux gérer ces structures : contrairement aux autres aides à la formation de salariés, le conseil régional ne va pas contribuer uniquement à la formation des moins qualifiés, mais aussi à celle des encadrants.
Deuxième dossier, celui de la formation ouverte à distance. Les premiers chèques formation lancés par la région en 2009 pour permettre le financement de formation dans les point d'accès à la téléformation avaient reçus un accueil inattendu. Là où j'avais juste pensé amener un petit plus à des femmes ne pouvant s'engager dans une formation à temps plein pour contrainte d'enfants, ou à des salariés à temps partiel, c'est en fait toute une dynamique qui a été lancée et il était nécessaire de réorganiser le dispositif pour tenir compte de l'ampleur prise, diversifier les formations possibles. C'est chose faite avec le programme régional de formation ouverte à distance voté aujourd'hui. Mais pas question de laisser seules les personnes s'engageant dans ces formations et c'est aussi tout un travail qui a été accompli pour transformer les points d'accès à la téléformation pour un meilleur accompagnement, en lien avec les Espaces métiers, chargés de cette nouvelle mission et l'ouverture de nouveaux lieux où cet accompagnement est possible, dans la proximité : les e-Espaces Métiers, en labellisant pour cela des structures qui se sont portées volontaires. Je ne vais pas vous en faire la liste ici, simplement vous dire ma satisfaction qu'il y ait, parmi elles, le centre socio-culturel Aymon Lire à Bogny sur Meuse. Si ce centre s'est porté volontaire maintenant, alors qu'il y a quelques années, j'avais rencontré le maire de Bogny sur Meuse pour voir ce qu'il était possible de faire dans le domaine de la formation sur le secteur, sans avoir l'impression d'avoir été bien écoutée, c'est bien parce qu'il y a eu aussi les actions des associations ouvrières, je pense en particulier à celle de Lenoir et Mernier et à Claude Choquet, à celle d'Artis et à Bernard Delhaye. Ce sont les liens que nous avons noués qui ont permis cela. C'est une autre manière de faire de la politique !
Et dans ma liste à la Prévert des casses, je n'ai pas parlé apprentissage, c'est annexe par rapport à d'autres, mais je vous écris un deuxième article sur le sujet ce soir même !
Pour autant, ceux qui critiquent par principe, ceux qui pensent que les élus ne servent à rien, ont tort, d'une part parce que cela contribue à casser la démocratie, même si évidemment, il faut revoir le rôle des élus, la place d'une démocratie plus participative ... et d'autre part, car il est possible en tant qu'élu de contribuer à mettre en place des politiques répondant aux besoins. Et je vais vous détailler un peu deux dossiers que j'ai présenté à la commission permanente d'aujourd'hui parce qu'ils sont l'aboutissement de nombreuses discussions et un vrai progrès, même si, comme tout ce qui touche à la formation, cela ne va apporter une solution que pour quelques dizaines ou centaines de personnes et n'est donc pas visible !
Tout d'abord, l'accord cadre pour la formation dans les structures d'insertion par l'activité économique, un secteur où les besoins de formation sont très importants, mais ne répondent pas aux règles traditionnelles de la formation, d'un côté les demandeurs d'emploi, de l'autre les salariés, d'où l'engagement que nous avions pris de mettre en place un comité des financeurs pour voir comment mutualiser des financements et répondre aux besoins. Les premières réunions de ce comité des financeurs ont abouti à cet accord cadre signé par l'état, la région, Pôle Emploi, les réseaux de structures d'insertion par l'activité économique, la CRESSCA (chambre régionale de l'économie sociales et solidaire) puisque ces structures font partie de l'économie sociale et solidaire, les organisations patronales et syndicales puisque les financeurs sont pour une part les OPCA, gérés paritairement. Et, évidemment, car les déclarations d'intention ne suffisent pas, des conventions d'applications, avec engagement financier de la région (au total de l'ordre de 300 000 €) ont aussi été votées à la commission permanente. J'avais entendu les besoins particuliers de ce secteur en formation de cadres pour contribuer à développer les activités et à mieux gérer ces structures : contrairement aux autres aides à la formation de salariés, le conseil régional ne va pas contribuer uniquement à la formation des moins qualifiés, mais aussi à celle des encadrants.
Deuxième dossier, celui de la formation ouverte à distance. Les premiers chèques formation lancés par la région en 2009 pour permettre le financement de formation dans les point d'accès à la téléformation avaient reçus un accueil inattendu. Là où j'avais juste pensé amener un petit plus à des femmes ne pouvant s'engager dans une formation à temps plein pour contrainte d'enfants, ou à des salariés à temps partiel, c'est en fait toute une dynamique qui a été lancée et il était nécessaire de réorganiser le dispositif pour tenir compte de l'ampleur prise, diversifier les formations possibles. C'est chose faite avec le programme régional de formation ouverte à distance voté aujourd'hui. Mais pas question de laisser seules les personnes s'engageant dans ces formations et c'est aussi tout un travail qui a été accompli pour transformer les points d'accès à la téléformation pour un meilleur accompagnement, en lien avec les Espaces métiers, chargés de cette nouvelle mission et l'ouverture de nouveaux lieux où cet accompagnement est possible, dans la proximité : les e-Espaces Métiers, en labellisant pour cela des structures qui se sont portées volontaires. Je ne vais pas vous en faire la liste ici, simplement vous dire ma satisfaction qu'il y ait, parmi elles, le centre socio-culturel Aymon Lire à Bogny sur Meuse. Si ce centre s'est porté volontaire maintenant, alors qu'il y a quelques années, j'avais rencontré le maire de Bogny sur Meuse pour voir ce qu'il était possible de faire dans le domaine de la formation sur le secteur, sans avoir l'impression d'avoir été bien écoutée, c'est bien parce qu'il y a eu aussi les actions des associations ouvrières, je pense en particulier à celle de Lenoir et Mernier et à Claude Choquet, à celle d'Artis et à Bernard Delhaye. Ce sont les liens que nous avons noués qui ont permis cela. C'est une autre manière de faire de la politique !