Vendredi matin avait lieu le bureau de la
conférence de territoire "Champagne Ardenne nord" dans lequel je
siégeais pour la dernière fois. L'unique objet de l'ordre du jour
était la préparation d'un avis du bureau à soumettre à la
conférence sollicitée "par écrit" sur le contrat local de santé de
la communauté de communes Ardenne Rives de Meuse.
Ce point unique n'a pas empêché un premier avis : le territoire de la conférence est trop grand (Marne et Ardennes) pour permettre un réel débat en phase avec les acteurs du terrain et la population !
Sur la méthode de consultation sur le contrat local de santé (CLS), on ne peut reprocher à l'ARS sa précipitation (nous n'avons eu les documents que la veille et même sur table le jour même pour les fiches actions, sans parler de la consultation par voie électronique des membres de la conférence) du fait de la toute prochaine fusion des régions et l'on peut comprendre que le directeur de l'ARS veuille signer à tout prix avant le 31 décembre. Sauf que ce qui peut être excusable dans le cas présent est plutôt une généralité : soyons clair, il n'y a pas vraiment de démocratie sanitaire malgré tous les grands discours officiels.
Sur le contenu même de ce CLS, tout d'abord une grande satisfaction : c'est la reconnaissance de l'ASMUP en tant que représentante d'usagers comme interlocutrice, dans la préparation et dans le suivi de ce CLS. C'est le résultat des luttes - j'ai souvenir d'être intervenue plusieurs fois en ce but et l'ASMUP a su se faire entendre, sa présidente, mais aussi ses membres comme Françoise Carette !
La deuxième chose, c'est que ce CLS, en répondant aux besoins exprimés, témoigne bien de la gravité des problèmes d'accès aux soins dans ce territoire. Alors que les actions de prévention sont souvent les priorités des CLS, point de cela : l'urgence est à l'accès aux soins !
La troisième chose, c'est que l'on ne parle pas de ce qui fâche et que l'on reste dans le politiquement correct !
On ne parle pas de la garde des pharmaciens !
On ne parle pas de l'éventualité de la création de centres de santé, permettant à des médecins préférant l'exercice en groupe et le salariat de venir dans ce territoire.
On ne parle pas de faciliter l'accès aux soins en Belgique pour ceux qui habitent le plus au nord de la communauté de communes Ardenne Rive de Meuse (et l'on sait que le taxi à la carte, financé par la comcom a disparu)
Deux bonnes nouvelles :
- la nécessité de renforcer l'offre de soins à l'hôpital de Fumay (encore faudrait il que ce ne soit pas qu'un voeu pieux)
- une fiche action sur la formation des professionnels et en particulier la nécessité d'ouvrir une section STSS au lycée de Givet.
Dans l'avis qui doit être transmis devraient figurer plusieurs souhaits : celui de la réflexion sur la création de centres de santé, celui d'avancer sur la question pharmacien, celui de développer les offres de soins françaises et belges en "complémentarité" et non en concurrence.
Ce point unique n'a pas empêché un premier avis : le territoire de la conférence est trop grand (Marne et Ardennes) pour permettre un réel débat en phase avec les acteurs du terrain et la population !
Sur la méthode de consultation sur le contrat local de santé (CLS), on ne peut reprocher à l'ARS sa précipitation (nous n'avons eu les documents que la veille et même sur table le jour même pour les fiches actions, sans parler de la consultation par voie électronique des membres de la conférence) du fait de la toute prochaine fusion des régions et l'on peut comprendre que le directeur de l'ARS veuille signer à tout prix avant le 31 décembre. Sauf que ce qui peut être excusable dans le cas présent est plutôt une généralité : soyons clair, il n'y a pas vraiment de démocratie sanitaire malgré tous les grands discours officiels.
Sur le contenu même de ce CLS, tout d'abord une grande satisfaction : c'est la reconnaissance de l'ASMUP en tant que représentante d'usagers comme interlocutrice, dans la préparation et dans le suivi de ce CLS. C'est le résultat des luttes - j'ai souvenir d'être intervenue plusieurs fois en ce but et l'ASMUP a su se faire entendre, sa présidente, mais aussi ses membres comme Françoise Carette !
La deuxième chose, c'est que ce CLS, en répondant aux besoins exprimés, témoigne bien de la gravité des problèmes d'accès aux soins dans ce territoire. Alors que les actions de prévention sont souvent les priorités des CLS, point de cela : l'urgence est à l'accès aux soins !
La troisième chose, c'est que l'on ne parle pas de ce qui fâche et que l'on reste dans le politiquement correct !
On ne parle pas de la garde des pharmaciens !
On ne parle pas de l'éventualité de la création de centres de santé, permettant à des médecins préférant l'exercice en groupe et le salariat de venir dans ce territoire.
On ne parle pas de faciliter l'accès aux soins en Belgique pour ceux qui habitent le plus au nord de la communauté de communes Ardenne Rive de Meuse (et l'on sait que le taxi à la carte, financé par la comcom a disparu)
Deux bonnes nouvelles :
- la nécessité de renforcer l'offre de soins à l'hôpital de Fumay (encore faudrait il que ce ne soit pas qu'un voeu pieux)
- une fiche action sur la formation des professionnels et en particulier la nécessité d'ouvrir une section STSS au lycée de Givet.
Dans l'avis qui doit être transmis devraient figurer plusieurs souhaits : celui de la réflexion sur la création de centres de santé, celui d'avancer sur la question pharmacien, celui de développer les offres de soins françaises et belges en "complémentarité" et non en concurrence.