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  • Centres de santé et protection sociale au débat vendredi dernier

    photo050216.jpgDans le cadre de la convergence des services publics, les organisations participant à cette convergence dans le département (la CGT, le collectif de défense de l'hôpital de Charleville Mézières, ATTAC, le PCF, le PG et Ensemble !) avaient invité le Dr Limousin, directeur de la publication Les cahiers de santé publique et de protection sociale, pour une conférence débat sur la sécurité sociale.
    Plus d'une soixantaine de personnes y ont assisté. Michel Limousin est revenu sur l'histoire de la sécurité sociale, qui plonge ses racines dans le besoin ancestral de solidarité, concrétisé, à partir du programme du conseil national de la résistance par le ministre communiste Ambroise Croizat. La suite est une remise en cause progressive, voulue par le patronat, telle que par exemple, il n'y a plus d'élections pour la gestion des caisses de sécurité sociale et que le remboursement des soins est de l'ordre de 50% en dehors des affections graves (longue durée ou hospitalisation).
    L'avenir est celui que nous en ferons : tous les intervenants ont souligné que le combat pour la défense et la promotion de la sécurité sociale était prioritaire et que les attaques au nom du coût du travail étaient inacceptables alors que c'est le capital qui coûte !
    La nécessité d'un remboursement à 100% par la sécurité sociale est plus que jamais d'actualité, après l'avis du conseil constitutionnel limitant le tiers payant à la partie sécurité sociale, les mutuelles et la richesse de leurs militants ayant toute leur place dans d'autres activités que le remboursement, comme l'éducation à la santé par exemple.
    Mais c'est aussi toute la question du changement du travail qui a été en débat. Ce n'est pas une raison pour revenir sur le financement par les cotisations !
    Le collectif de défense de l'hôpital avait profité de la venue du Dr Limousin dans le département pour organiser avec l'ASMUP (association des soins médicaux urgents de la Pointe) une réunion d'information à Givet sur ce que c'est qu'un centre de santé. La bonne quinzaine de participants, malgré l'heure peu compatible avec les activités professionnelles (15 h), a été séduite par cette perspective, évidemment mise en lien avec le contrat local de santé qui vient d'être signé. Se tourner vers cette forme de prise en charge, plus sociale qu'une maison médicale, et libérant les médecins du lien d'argent avec les patients, est certainement porteuse d'avenir, quand seulement 8% des médecins sortant de leurs études se tournent vers un exercice libéral ! Il y aura des suites !

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  • Urgences de l'hôpital de Sedan : vigilance +++

    Ce qui vient de se passer à l'hôpital de Sedan est caractéristique de la politique actuelle de santé : des petits pas dans le silence pour réduire l'offre de soins, et s'il y a des vagues, les ARS sursoient à la décision en attendant des jours meilleurs pour elles !
    L'ARS avait annoncé son intention de fermer les urgences chirurgicales de l'hôpital de Sedan la nuit : vous pouvez retrouver le communiqué de l'ARS en cliquant ici.
    Le collectif de défense de l'hôpital de Charleville-Mézières avait fait une déclaration, largement reprise par La Semaine des Ardennes, qui avait demandé à rencontrer des membres du collectif.
    A Sedan, le PCF avait fait connaître son intention de lancer une pétition ... et chacun se souvient du succès de la pétition organisée par les communistes sedanais lors d'une précédente menace sur la chirurgie de cet hôpital. L'annonce de cette nouvelle pétition avait été reprise sur France 3.
    Et aujourd'hui, on apprend que les urgences chirurgicales ne ferment pas !
    Inutile de dire que la vigilance est de rigueur, car je ne doute pas que l'ARS ne garde en tête ce projet, un projet sans doute encore plus dangereux - celui de la fermeture de toute la chirurgie - pour lequel la suppression des urgences la nuit était un premier pas. Et le prochain pas risque d'être encore plus petit, plus sournois ... pour éviter des vagues !
    Je suis tentée de rapprocher cela de la décision toute récente de retour en arrière sur la décision de la suppression d'une ligne de garde au SMUR de Granville en Normandie : là aussi, cela avait été ébruité et personnels et usagers s'étaient mobilisés.
    Tout cela montre bien l'importance de la mobilisation citoyenne : des succès sont possibles. Nous en avons aujourd'hui la démonstration. Restons actifs et vigilants !

    Catégories : Ardennes, santé et protection sociale Lien permanent 2 commentaires