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  • L'hôpital malade !

    Comment un hôpital malade peut il soigner ? Car c'est bien le résultat des politiques des gouvernements successifs, tous adeptes de moins de dépenses publiques, de moins de solidarité donc : l'hôpital est malade.
    Et la carte ci-dessus relève malheureusement le nom de celui de Charleville-Mézières comme d'un où ça va mal !
    Cette carte est un extrait, centré sur le nord est de la France, de celle faite par l'association Jean Louis Megnien, du nom de ce médecin de l'hôpital Pompidou à Paris qui s'est suicidé. Je partage toutes les réserves émises par l'association sur cette carte : il ne s'agit que des informations que l'association a, à relativiser dans tous les sens. Vous pouvez trouver l'ensemble du document, la carte complète et les commentaires en cliquant ici.
    Mais ce n'est malheureusement que la confirmation de ce que nous savons pour l'hôpital de Charleville-Mézières : les personnels souffrent comme partout ailleurs du fait des mesures d'économies qui ne leur permettent pas de faire leur travail aussi bien qu'ils le voudraient pour le bien des patients, mais pour certains plus encore, du fait d'une gestion des personnels maltraitante, avec une direction qui s'est appuyée à une époque sur les cadres (médecins ou paramédicaux) les plus opportunistes et les moins regardants sur l'éthique pour faire avancer ses projets de restructuration pour plus d'économies, cet absurde projet de faire entrer le privé paré de toutes les vertus dans l'enceinte même de l'hôpital ; avec du mépris pour ceux qui défendent les valeurs du service public ; avec de la mise en concurrence.
    Plus que jamais, la lutte est nécessaire : les personnels, avec le soutien des usagers ont manifesté le 7 mars pour dire stop à cette décomposition de l'hôpital. Ci-dessous vous trouverez l'interview de Christine Caruzzi, secrétaire du syndicat CGT de l'hôpital Manchester et suppléante du candidat du PCF, Igor Nivelet aux prochaines élections législatives.
    Car il faut lutter, dans les hôpitaux, dans la rue, mais aussi se servir de la séquence électorale de cette année. Et quelqu' en soit l'issue, les voix qui se seront portées sur les candidats du progrès social, des services publics, du refus de la finance comme leit motiv de notre société, pèseront dans la société future.
    Le PCF porte une vision large et prospective pour repenser le système de santé et l’hôpital public et répondre aux besoins de santé. : revivifier les missions de service public, pour questionner la place de l’hospitalisation dans l’évolution des soins, repenser de véritables coopérations inter-hospitalières sur la base de la continuité des soins, replacer l’hôpital de proximité dans un maillage de service de santé publique de proximité, avec un réseau de centres de santé…Cela nécessite débat, créativité et démocratie à tous les niveaux à l'opposé des décisions arbitraires des ARS actuelles.
    Cela suppose d'en finir avec le financement à l’activité (T2A), véritable escroquerie dans le cadre des enveloppes fermée et répondant à des critères productivistes. Il faut restaurer de véritables budgets de fonctionnement hospitaliers, adossés à une nouvelle approche de financement de l’activité et des plans d’investissements pluriannuels garantis par l’Etat

    Catégories : Ardennes, santé et protection sociale Lien permanent 0 commentaire
  • Le président du conseil départemental des Ardennes est schizophrénique : il veut augmenter les impôts locaux

    et il a parrainé F. Fillon, partisan d'une baisse des dotations de l'Etat aux départements !
    Il n'est nullement dans mon intention de nier la situation difficile des finances départementales, ni même de critiquer par principe toute hausse d'impôts, qui pourrait avoir un sens si c'était pour plus de services publics, plus de solidarité (encore qu'une réforme fiscale est nécessaire pour rendre les impôts locaux plus justes)
    Mais nous n'allons pas vers plus de services publics ! Et par exemple, les réductions de moyens pour le déneigement, qui ont fait la preuve de leur dangerosité cet hiver, devraient être reconduites.
    Le rapport d'orientation budgétaire se fait menaçant pour les collèges : "... je  soumets  aujourd’hui  à votre  décision  l’engagement  du  Département  pour  mener  avec,  et  à  la  demande de la Direction  des  Services  Départementaux  de  l’Education  Nationale  une  concertation  sur  ce sujet   de   la   carte   scolaire,   notamment   à   la   lumière des   contraintes   financières, démographiques et patrimoniales actuelles et à venir.". Suit un paragraphe sur l'importance des dépenses d'entretien des collèges. L'argument financier sera-t-il l'élément déterminant d'une nouvelle carte des collèges ... bien loin des besoins de nos jeunes ?
    Et cerise sur le gâteau B. Huré soutient, comme ses vice-président-e-s, P. Cordier et B. Poletti, candidat-e-s aux élections législatives, le programme de F. Fillon. Et qu'a dit celui-ci ? Il veut poursuivre la baisse des dotations de 7,5 milliards en 5 ans ... en s'appuyant sur le levier de l'augmentation du temps de travail ! La vidéo de cette intervention se trouve sur le site de l'association des départements de France (à voir en cliquant ici). Et le visionnage procure une surprise : savoir ce qui préoccupe B. Huré, puisqu'il a eu la possibilité d'interroger F. Fillon. On s'attendrait à une interrogation, même courtoise, par rapport à cette annonce de baisse de dotations. Eh non ! Ce qui le préoccupe, c'est de savoir si F. Fillon pense garder le mode d'élection actuel des conseils départementaux ou s'il veut revenir au projet de conseiller territorial ! Sans commentaire.
    Dans ces conditions rien ne peut légitimer une hausse des impôts départementaux !

    Catégories : Ardennes Lien permanent 0 commentaire