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  • Elections présidentielles : un pacte de rassemblement à gauche plutôt que le combat des égo !

    Car si, seule, l'élection présidentielle ne règlera pas les difficultés de la vie, le résultat peut ouvrir des portes ... ou les fermer !
    Alors, mêlons nous en !
    Je suis bien persuadée d'une chose, c'est que la domination des uns par les autres sur notre planète à travers les rapports sociaux capitalistes appauvrit notre vie (pas seulement en terme d'espèces sonnantes et trébuchantes) mais en plus constitue une menace de guerre et une menace pour la planète. Et la crise du capitalisme s'éternise avec des soubresauts de plus en plus dangereux source de crises de civilisation, de perte de confiance des hommes entre eux, dans leur capacité au vivre ensemble, au progrès humain. Et c'est pourtant le propre de l'homme que de s'appuyer sur les générations précédentes, pour progresser vers plus d'humain ! Absurdité du chômage, alors que l'on a tant besoin de gens dans les services publics par exemple, ou dans la production, ne serait ce que plus d'emplois dans l'agriculture pour une alimentation plus saine. La loi du profit maximum recherché par les actionnaires, préférant l'argent facile au travail, ruine notre vie !
    Oui, il nous faut dépasser ce capitalisme mortifère ! Tel est le projet des communistes (cartés ou de coeur). Et nous sommes nombreux à le porter. Mais pas la majorité de la population ! D'autant plus que les expériences des pays de l'est ont inquiété, à juste titre, d'ailleurs. Sauf que l'analyse de cet échec (une analyse qu'il faut encore pousser) montre précisément que ce n'est pas le dépassement du capitalisme qui est en cause mais bien d'autres facteurs, en particulier le manque de démocratie. Mais certains ont du mal avec l'utopie et ne croient que ce qu'ils voient (il faut dire qu'en ce qui concerne les promesses non tenues, on y a goûté !).
    Nombreux sont ceux qui n'espèrent que dans un aménagement du capitalisme : c'est le cas des socialistes (cartés ou de coeur). Les expériences en France depuis 1981 se sont multipliées, de plus en plus décevantes, d'autant plus que le PS a agglutiné des opportunistes du pouvoir mais dans la population, l'espoir dans cet aménagement du capitalisme reste fort, faute d’espérer mieux ! De même que ceux qui mettent au premier rang de leur priorité l'environnement, mais qui savent bien que le plus grand prédateur de la planète, c'est le capitalisme.
    Pour aller vers un changement démocratique, c'est à dire majoritairement voulu, de notre société, c'est bien toutes celles et ceux là qu'il nous faut rassembler et sur un projet non pas communiste, puisque telle n'est pas la volonté majoritaire, mais d'amélioration certaine de la vie pour une majorité de la population, c'est à dire sur un projet social, économique, environnemental, aménageant le capitalisme mais pas seulement, l'affaiblissant aussi, car c'est ce qui a manqué dans les expériences socialistes précédentes en France depuis 1981, avec des retours de bâtons bien désagréables ! Et, en affaiblissant le capitalisme, on peut à la fois convaincre et préparer la sortie !
    Excusez ce détour, bien trop succinct d'ailleurs, avant d'en venir à l'objet du titre de ce billet : les élections présidentielles. Il est bien évident que tout doit être fait pour s'éviter un président défenseur du système capitaliste, qu'il soit affiché de droite, centro-macroniste ou porteur des idées de haine de l'autre. Or, avec la constitution française présidentialiste, nous risquons bien un second tour, sans aucun choix de progrès et un Mélenchon 3ème, ce n'est pas ce qui ouvrira les portes pour l'avenir !. La date de l'élection présidentielle approche, mais on a déjà bien eu des surprises, l'éviction de Sarkozy, de Valls ... Le gouvernement socialiste a profondément déçu (plus encore que la droite, sans doute, parce qu'il avait donné des espoirs et que le mensonge est encore moins supporté qu'une politique de droite affichée). Il a sali ce beau mot de gauche. Dès les premiers mois, Hollande a donné le signal de son abdication devant le capital, sur les questions européennes en premier, avant de faire tous ses cadeaux au patronat, du CICE à la loi El Khomri, mais ceux qui veulent aménager le capitalisme restent nombreux dans notre pays sous des formes diverses, sympathisants de toujours, ou plus engagés, membres du PS ou anciens membres du PS, vouant une haine plus ou moins féroce à leurs amis d'hier, mais toujours adeptes de la même idéologie d'adoucissement du capitalisme.
    Depuis le début, le PCF cherche à ce que cette élection présidentielle ne ferme pas de porte en rassemblant pour faire majorité toutes celles et ceux qui veulent le progrès social et environnemental. C'est pour éviter la division mortifère qu'il a choisi de ne pas présenter de candidat : car pas question de faire de la politique politicarde, mais bien de rechercher l'intérêt de notre pays. C'est en ce sens qu'il a annoncé son soutien à JL. Mélenchon. Tourner la page de ce quinquennat pour aller vers le progrès social et environnemental, c'est également ce qu'ont dit tous ceux qui ont participé à la primaire du PS et choisi Benoit Hamon.
    Des convergences existent entre les programmes de Mélenchon et d'Hamon. Certes, le dernier a été membre de ce gouvernement qui a trahi ceux qui ont voté au second tour de 2012 pour le candidat dont l'ennemi déclaré était la finance (une simple déclaration non suivie d'effet !) et a un programme d'adoucissement du capitalisme, pas des ruptures nécessaires, mais le second a un programme à peine plus à même de dépasser le capitalisme, plutôt un catalogue de revendications syndicales et associatives, certes intéressantes, mais dont la cohérence manque face aux forces du capital, bien en dessous du niveau du programme partagé de 2012.
    Il est encore temps de partir de ces convergences pour construire un pacte pour une nouvelle majorité de gauche, avec des mesures fortes qui manquent à l'un et à l'autre, permettant d'affaiblir durablement les forces du capital et d'engager une vraie transformation de notre pays comme des droits nouveaux d'intervention pour les salariés dans les entreprises et les services publics,
    J'entends les insoumis : plus jamais avec le PS et je les comprends profondément sauf que beaucoup d'hommes et de femmes de bonne volonté ne veulent pas, à juste titre, fermer les portes de l'avenir avec l'élection d'un président de droite ou d'extrème droite et que la pureté révolutionnaire des insoumis reste pour eux aussi théorique que les déclarations de Hollande contre la finance et que c'est avec tous ceux là qu'il nous faut construire l'avenir de la France sauf à vouloir se morfondre dans des récriminations qui ne sont pas de gauche, car elles ne font pas confiance en l'Homme du genre "les gens ne comprennent rien". Sans parler de tous ceux qui se préparent à l'abstention et que seul pourrait décider à s'exprimer l'espoir d'un rassemblement majoritaire.
    C'est évident que leurs ego, à Hamon et à Mélenchon, ne leur permettront pas de s'entendre sans une pression très forte de tous ceux qui ne veulent pas du retour de la droite (éventuellement sous sa forme macronite), voir de la prise de pouvoir par l’extrême droite.
    Alors on pousse à ce pacte ? Evidemment, comme il faudra, quoi qu'il arrive, après l'élection présidentielle, continuer à faire entendre notre voix, celle de ceux qui veulent bien vivre dans la paix, la solidarité, le respect de l'environnement : seul le nombre des opposants peut battre le monde de la finance, pas un président de la république, quel qu'il soit !

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  • Des revenus pour tous !

    Le "Penelope gate" a le mérite de mettre au grand jour, outre son aspect scandaleux, la méconnaissance totale par la droite des réalités. Car travail, fictif ou pas, c'est la hauteur des salaires qui frappent, mais F. Fillon ne peut comprendre ... dans son monde de riches ! L'autre jour, René disait, comment, quand il était député, il touchait le salaire d'un ouvrier professionnel et Thierry, son assistant parlementaire, le SMIC ! Le PCF a toujours veillé à ce que la politique ne puisse être un motif d'enrichissement personnel ... mais il est bien seul !
    Au delà de cette disqualification de la droite, il importe de parler projet pour la France, propositions, programme : l'élection présidentielle et les élections législatives qui suivront ne peuvent être le choix du moins "pourri". C'est un moment privilégié de débats : profitons en et dépassons les raccourcis des médias, dominés par le capital pour la plupart.
    Après un an de rencontres, consultations, discussions, le groupe des députés communistes vient de présenter une proposition de loi pour une sécurité de l'emploi et de la formation qui concrétise la volonté d'éradiquer progressivement le chômage et la précarité avec la mise en cohérence de nombreuses propositions : avec ce système, on sécuriserait les gens dans leur emploi et on favoriserait une mobilité choisie et ascensionnelle, dans la sécurité des revenus et des droits de chacun. Chaque travailleur pourrait alterner, de sa sortie de formation initiale jusqu’à sa retraite, emplois stables et correctement rémunérés et formations permettant d’accéder à de nouveaux emplois, avec la garantie d’une continuité de revenus et de droits élevés. Le document déposé à l'assemblée nationale fait 72 pages et je ne vais évidemment pas vous en détailler le contenu ici : vous pouvez le trouver en cliquant ici. Disons simplement qu'il s'intéresse à tous les moments de la vie adulte, avec à l'article 9 une allocation d’autonomie-formation pour les étudiants, sans autre condition que la poursuite assidue de leurs études, à l'article 12, le retour à la retraite à 60 ans, à taux plein avec 150 trimestres cotisés et évidemment toute une série de mesures pour sécuriser l'emploi. Car si le débat existe sur la notion de revenu universel, dont les présentations diverses entérinent toutes la persistance d'un haut niveau de chômage et font l'impasse sur l'entreprise, lieu de production de la richesse, il y a bien évidemment une exigence partagée : il faut des revenus pour tous ! Dans le cadre d'un statut solidaire et non de la charité (pour ne pas dire, de la recherche de la paix sociale !).
    Tous les aspects nécessaires à la sécurisation de l'emploi sont abordés : le contrat de travail, le service public de l'emploi, la lutte contre la précarité, la durée du travail, le droit de préemption des salariés, la formation professionnelle, les droits nouveaux pour les salariés ... sans oublier la fonction publique et le financement. Je n'en dis pas plus - allez la lire - ce ne sont pas des déclarations de principes, mais la construction concrète d'une sécurité de revenus pour nos concitoyens et au lieu du gâchis du CICE, une autre utilisation de l'argent public pour un développement social, écologique de notre pays.
    L'élection présidentielle et les élections législatives, un moment privilégié de débats : rien n'est joué ... mais le temps presse pour rassembler à gauche et c'est bien sur des idées, pas sur des personnes, ou des étiquettes, que peut se faire le rassemblement majoritaire permettant à notre peuple de se sortir de l'impasse d'un second tour FN/droite (ou sa jumelle, la macronite). Ces idées, ce sont une grande ambition de progrès social, une lutte acharnée contre le pouvoir de la finance, une nouvelle manière de produire, sociale, écologique, répondant aux besoins des populations, une VIème république avec une nouvelle démocratie, politique et sociale, une Europe orientée vers un développement solidaire et soutenable.
    Ne jouons pas petits bras, enfermés dans des étiquettes ! Jeudi à 20 h une réunion publique de soutien à la campagne de JL Mélenchon est organisée à la salle de Nevers à Charleville : l'occasion de passer à la vitesse supérieure dans la campagne !

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    Catégories : Ardennes, Au fil des jours, Education, formation Lien permanent 0 commentaire