L'existence des contrats
aidés repose sur un postulat misérabiliste : certains
seraient incapables d'avoir un vrai emploi et à ce titre l'état
aide leur employeur à financer salaires et cotisations sociales,
ce qui n'empêche que le travail effectué est très réel, avec
souvent un rôle de service public et qu'il correspond plutôt à une
façon détournée pour l'état d'améliorer l'ordinaire des communes
ou des associations (les principaux employeurs de contrats aidés)
en prétextant agir pour l'emploi, avec ce terrible inconvénient
que l'augmentation des dotations aux communes ou des subventions
pérennes aux associations permettraient des emplois stables, de
bonne qualité, plutôt que cette précarité. Sans parler de
l'Education Nationale qui a multiplié les contrats aidés, en
particulier pour l'accompagnement des enfants en situation de
handicap.
Contribuant à la précarité de l'emploi, il s'agit d'un mauvais système pour permettre une insertion durable dans l'emploi : de fait, associations et communes ont intérêt à changer de salariés à la fin du contrat, pour pouvoir continuer à bénéficier des aides. Il s'agit bien d'un système absurde.
Macron & Co n'ont vu qu'un aspect de ce système absurde : les économies à réaliser en les supprimant, témoignant ainsi de leur méconnaissance totale de la réalité des communes, des associations, ni du travail que ces salariés réalisaient. Economiser ainsi sur le travail, c'est appauvrir notre pays.
La suppression des contrats aidés pourrait être une bonne chose, si elle était organisée et à budget de l'état constant, en transférant les masses budgétaires actuellement consacrées aux contrats aidés sur les dotations aux collectivités, les subventions à la vie associative, l'augmentation du budget de l'Education Nationale ...
La décision de supprimer les contrats aidés telle quelle rajoute de l'absurdité à de l'absurdité et n'aura comme conséquence que de diminuer les services publics !
Contribuant à la précarité de l'emploi, il s'agit d'un mauvais système pour permettre une insertion durable dans l'emploi : de fait, associations et communes ont intérêt à changer de salariés à la fin du contrat, pour pouvoir continuer à bénéficier des aides. Il s'agit bien d'un système absurde.
Macron & Co n'ont vu qu'un aspect de ce système absurde : les économies à réaliser en les supprimant, témoignant ainsi de leur méconnaissance totale de la réalité des communes, des associations, ni du travail que ces salariés réalisaient. Economiser ainsi sur le travail, c'est appauvrir notre pays.
La suppression des contrats aidés pourrait être une bonne chose, si elle était organisée et à budget de l'état constant, en transférant les masses budgétaires actuellement consacrées aux contrats aidés sur les dotations aux collectivités, les subventions à la vie associative, l'augmentation du budget de l'Education Nationale ...
La décision de supprimer les contrats aidés telle quelle rajoute de l'absurdité à de l'absurdité et n'aura comme conséquence que de diminuer les services publics !