J'avais mis, chose inhabituelle, un petit post
personnel sur ma page Facebook le 11 novembre. Il m'a valu pas mal
de commentaires, donc autant en faire profiter aussi ceux qui
refusent (avec des raisons tout à fait valables).
Il y a 35 ans, je venais pour la première fois dans les Ardennes ! J'avais profité de ce jour férié pour visiter le département où j'allais venir pour suivre la mutation de mon mari.
Il neigeait ! Comme aujourd'hui, un temps de novembre, propre à la nostalgie.
Et pourtant, comme je me suis attachée à ce département !
Aux Ardennais tout d'abord, réservés au premier abord, mais si accueillants.
Arrivée à l'été 1986, j'avais eu l'impression d'un département riche, ou tout du moins tellement plus riche que Calais dont je venais, où déjà la crise de la dentelle avait frappé et où la détresse de jeunes, n'ayant jamais connu leurs parents au travail hantait le service d'urgence de l'hôpital.
Pourtant la crise de l'industrie faisait déjà ses ravages ... et les Ardennes sont maintenant un des départements les plus pauvres de France.
J'avais été émerveillée aussi par les moyens de l'hôpital, résultat sans doute des luttes à la fois d'une équipe de médecins hospitaliers temps plein attachés au service public et d'une CGT majoritaire. Les années ont passées et l'hôpital a été victime des politiques de casse des services publics.
Je me suis attachée aux Ardennais ... et à ses forêts.
En ces temps de confinement, les Ardennais, je les entends au téléphone, je les lis .... mais les forêts me manquent : rêveries d'une promenade solitaire, même dans le brouillard ! Absurdité d'un confinement autoritaire où l'on peut se serrer dans les transports en commun pour aller travailler mais pas aller seul en forêt ! Pas de quoi faire comprendre le sens profond des mesures indispensables pour combattre l'épidémie !
Nostalgie d'un 11 novembre brumeux ? Non ! Simplement des motivations toujours renouvelées pour lutter contre ce capitalisme dévastateur et créer les conditions de son dépassement vers une société émancipée des lois de l'argent, communiste !
Il y a 35 ans, je venais pour la première fois dans les Ardennes ! J'avais profité de ce jour férié pour visiter le département où j'allais venir pour suivre la mutation de mon mari.
Il neigeait ! Comme aujourd'hui, un temps de novembre, propre à la nostalgie.
Et pourtant, comme je me suis attachée à ce département !
Aux Ardennais tout d'abord, réservés au premier abord, mais si accueillants.
Arrivée à l'été 1986, j'avais eu l'impression d'un département riche, ou tout du moins tellement plus riche que Calais dont je venais, où déjà la crise de la dentelle avait frappé et où la détresse de jeunes, n'ayant jamais connu leurs parents au travail hantait le service d'urgence de l'hôpital.
Pourtant la crise de l'industrie faisait déjà ses ravages ... et les Ardennes sont maintenant un des départements les plus pauvres de France.
J'avais été émerveillée aussi par les moyens de l'hôpital, résultat sans doute des luttes à la fois d'une équipe de médecins hospitaliers temps plein attachés au service public et d'une CGT majoritaire. Les années ont passées et l'hôpital a été victime des politiques de casse des services publics.
Je me suis attachée aux Ardennais ... et à ses forêts.
En ces temps de confinement, les Ardennais, je les entends au téléphone, je les lis .... mais les forêts me manquent : rêveries d'une promenade solitaire, même dans le brouillard ! Absurdité d'un confinement autoritaire où l'on peut se serrer dans les transports en commun pour aller travailler mais pas aller seul en forêt ! Pas de quoi faire comprendre le sens profond des mesures indispensables pour combattre l'épidémie !
Nostalgie d'un 11 novembre brumeux ? Non ! Simplement des motivations toujours renouvelées pour lutter contre ce capitalisme dévastateur et créer les conditions de son dépassement vers une société émancipée des lois de l'argent, communiste !