Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Intermède culturel

meuse.jpgUne fois n'est pas coutume, j'ai envie de vous parler culture, entre deux articles graves, celui sur la Syrie écrit hier - au fait, je viens de lire que Obama veut recueillir l'avis de son congrès ; il n'y a vraiment qu'en France où le Président de la République se sent autorisé à déclarer la guerre sans avis du Parlement ; vivement une 6ème république - et celui que je vous mijote sur la réforme des retraites.

Mais est ce aussi peu sérieux que cela parait ? Sans doute pas.

J'ai été ce samedi représenter le Président Bachy à l'inauguration de la voix verte à Fumay, une fête clôturant un ensemble d'initiatives culturelles avec le collectif de conteurs Front de l'Est : pour en savoir plus, cliquez ici.

La présence de Nathalie Dahm, la vice présidente en charge de la culture au conseil régional ayant été annoncée, mais elle était sur une autre initiative culturelle, je l'ai évidemment excusée, en étant un peu confuse vis à vis des acteurs de la culture qui espéraient la rencontrer. Et à défaut de parler de la politique de la culture de la région, ce que je ne saurais bien faire, j'ai parlé de ce que je sais, de la formation professionnelle, évidemment pas d'une manière générale, mais pour dire que, à côté de la formation professionnelle des demandeurs d'emploi, compétence obligatoire de la région, nous travaillons aussi à la sécurisation des parcours professionnels. Dans ce cadre, en lien avec l'ORCCA, nous préparons la mise en place d'une plateforme de formation pour les acteurs de la culture, car entre intermittents du spectacle reconnus et ceux à qui il manque quelques heures pour avoir le statut, il y a un vrai besoin de lutter contre la précarité et la formation peut y contribuer.

J'ai continué avec quelques idées générales sur la culture, des idées qui méritent d'être redites et redites : la culture ne doit pas être la victime de la crise et de la réduction des moyens des collectivités. En permettant l'interprétation de notre vécu, en permettant le rêve, en permettant, que sais-je encore, la culture nous permet d'avancer dans l'émancipation humaine. Face à la crise, qui n'est pas qu'économique, mais pour faire court, également sociétale, la culture nous nous ouvrent des pistes de sortie de cette crise, des pistes vers une société plus humaine.

La voix verte, fête autour de la Meuse, (la photo qui illustre ce blog veut traduire le cadre grandiose de la Meuse à Fumay : je ne vous ferais évidemment pas croire que je l'ai prise hier : c'est une photo faite en janvier et à quelques centaines de mètres au moins du lieu où se déroulait la fête) est le résultat d'un appel à projet fait par le conseil régional " de médiation culturelle en lien avec les populations ". Au delà de cette appellation un peu technocratique, il s'agit bien de la volonté de sortir des chemins battus pour mélanger professionnels et amateurs, pour mettre en mouvement ceux qui ne sont pas les spectateurs habituels des théâtres parisiens et le résultat est une vraie réussite qui mérite d'en féliciter tous les acteurs.

Catégories : Ardennes Lien permanent 0 commentaire

Les commentaires sont fermés.