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  • Retraites : une réforme qui n'est pas de gauche !

    retraitesonlutte3.jpgEt ce n'est pas pour cela que les Français ont élu François Hollande !

    Ce n'est pas une bonne réforme ne conduisant pas durablement à des retraites permettant à l'ensemble des séniors de vivre dignement.

    Elle pénalise les jeunes qui devront travailler plus longuement, d'autant plus qu'en ne revenant pas sur les précédentes réformes retardant l'accès à la retraite, elle contribue au chômage des jeunes !

    J'y reviendrait : elle n'est pas une bonne retraite, car le gouvernement a battu en retraite devant le patronat.

    Mais en plus elle est hypocrite annonçant des mesures pour la pénibilité, des gadgets face à la réalité du travail, annonçant des mesures pour les femmes, des gadgets aussi face aux inégalités professionnelles entre les femmes et les hommes. Elle est hypocrite car elle ne présente pas la réforme globale de la protection sociale promise au patronat : la suppression des cotisations patronales pour les allocations familiales, qui seront transférées sur la CSG, donc essentiellement sur tous les Français, sans même la progressivité de l'impôt sur le revenu, pénalisant ceux qui ont les plus petits salaires. Mais cela, on le découvrira sans doute seulement lors de la présentation du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2014 !

    Le gouvernement a battu en retraite devant le patronat. Et pourtant il est possible de financer des retraites de qualité dès 60 ans, plus tôt pour les métiers pénibles. Le curseur s'est déplacé au cours des vingt dernières années dans la répartition de la valeur ajoutée. C'est pratiquement 10% de plus qui vont vers les profits. Ne pas faire revenir ce curseur en faveur des salaires, ce que l'on attend de la gauche, est une profonde erreur, car il est insupportable de continuer à payer ainsi le capital qui coûte de plus en plus cher en s'en prenant aux salariés, en nous rabachant le coût du travail, la vraie richesse.

    Juste un chiffre : sur une base de revenus financiers de 317,9 milliards d’euros en 2010, on pourrait dégager, en les soumettant aux taux actuels de la cotisation patronale 26,386 milliards pour la retraite (8,3%).

    Sans parler des exonérations de charges : les Ardennes sont champions pour cela avec la zone franche Warsmann !

    Alors, on se mobilise ! Mardi 10, on est tous dans la rue. A Charleville Mézières, rendez vous à 13 h 30 place ducale. Après la manif venez salle Guy Canon : ATTAC08 organise un café militant, suivi d'un débat avec Jacques Cossart, secrétaire du conseil scientifique d'ATTAC.



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  • Electrolux : Préserver, à Revin, une activité industrielle et l’emploi.

    Revin, ElectroluxLes nouvelles sont tombées. Elles incitent évidemment à réaction : voici le communiqué de Jacky Sarazin, secrétaire de la section de Revin du PCF et d'Ingrid Lempereur, conseillère municipale PCF :

    L’annonce de la cession de l’entreprise Electrolux à un repreneur, l’entreprise SELNI de la Nièvre, pose plusieurs interrogations. Outre le fait que seulement environ 230 salariés seraient repris, la fiabilité financière de cette société est posée. Il serait inadmissible que l’opération de reprise soit un simple paravent pour mieux faire accepter la fermeture. Il faut que toutes les garanties sur la pérennité dans la durée du site de Revin soient bien établies. Il est, par ailleurs, indispensable que le groupe Electrolux s’engage à accompagner tous les salariés qui ne seraient pas repris. Aucune personne ne doit être abandonnée à son sort comme cela a été trop souvent le cas dans plusieurs fermetures d’entreprises ardennaises.

    Il reste que ce dossier laisse un goût amer et doit être assimilé à une délocalisation et à une restructuration boursière afin d’augmenter les profits d’Electrolux. Sur ce point les pouvoirs publics ont une lourde responsabilité et se sont soumis, sans résistance, aux exigences d’une multinationale avide d’argent. C’est un mauvais coup pour les Revinois qui n’avait vraiment pas besoin de cela.

    Il convient qu’Electrolux mette tout en œuvre afin de reclasser, sur le secteur de Revin, ceux qui perdraient leur emploi. Le groupe Suédois a, de ce point de vue, une responsabilité écrasante. Les communistes et leurs élus seront aux côtés des salariés afin de défendre leurs droits et préserver à Revin une activité industrielle.


    Amertume, oui ! J'ajouterai en fonction de ce que j'ai découvert depuis quelques années sur la formation, quie si cela se confirmait que des salariés n'étaient pas repris, il faut absolumment exiger d'Electrolux de véritables moyens pour que ces salariés puissent se reconvertir. Dans des entreprises comme Porcher, les salariés licenciés ont eu moins de moyens de reconversion que des licenciés économiques bénéficiant du CSP, car licenciés par des entreprises de moins de 1000 salariés. Si ce seuil a été mis, c'est bien parce que le législateur a considéré que les grands groupes ont les moyens de former les salariés qu'ils licencient uniquement pour augmenter leurs profits. Il ne faut pas que cela se traduise par moins mais par plus pour les licenciés !

    Le deuxième point que je souhaite aborder ici sont les craintes pour la pérennité de la reprise et détailler un peu ce que Jacky et Ingrid disent à ce sujet : le seul client de Selni serait Electrolux, au moins pour l'instant. Il ne faudrait pas que cette reprise ne soit qu'une parenthèse permettant au groupe suédois de s'exonérer de ses responsabilités et que dans quelques mois il trouve un autre fournisseur pour ses moteurs.

    Catégories : Ardennes Lien permanent 0 commentaire