On en parle peu, trop peu, mais le 25 mai se dérouleront les élections européennes !
Pourtant, c'est la seule élection qui se tienne au même moment dans toute l’Union Européenne : elle peut permettre de faire converger les puissantes résistances populaires partout en Europe contre l'austérité et pour des solutions de progrès. Ces forces, rassemblées dans le PGE (parti de la gauche européenne) seront en progression et la bonne surprise de ces élections.
Comme l'a dit Alexis Tsipras, candidat du Front de Gauche et de la gauche européenne à la commission européenne : " Nous pouvons prendre la bastille du néolibéralisme qu'est l'Europe actuelle"
Cela n'a pas forcément été simple - les militants de gauche sont des passionnés de la vérité, pas toujours prêts à faire des concessions, même sur des sujets pas forcément essentiels - mais le Front de Gauche va à ces élections uni. Dans la circonscription de l'est de la France, qui regroupe l'Alsace, la Lorraine, la Franche Comté, la Bourgogne et la Champagne Ardenne, c'est Gabriel Amard du Parti de Gauche qui conduit la liste, suivi par Mélanie Tsagouris, secrétaire départementale du PCF dans la Meuse. Deux Champardennais figurent sur cette liste, Jean-Pierre Cornevin de l'Aube et moi-même. Le lancement de la campagne aura lieu à Metz mardi. Des débats perdurent, sur le nucléaire, sur l'euro ... mais si nous nous en tenons au programme partagé de la campagne de 2012, qui avait su trouvé un équilibre, nous saurons faire campagne ensemble, car l'essentiel, c'est bien de vouloir tous remettre l'Humain devant la finance !
Et de savoir comment le faire, en étant sans concession devant les capitalistes et leurs soutiens que sont la commission européenne, les gouvernements des pays européens.
Oui, nous voulons rompre avec cette Union Européenne libérale et la refonder sur des bases sociale, écologique, démocratique et pacifique, dans le respect de chaque peuple, de chaque nation, de la souveraineté populaire et de la solidarité internationale.
Nous refusons de voir la pauvreté continuer à augmenter à travers l’Europe alors que l’Union européenne est la première puissance économique mondiale. Un quart des personnes vivant dans l’Union européenne sont menacées de pauvreté ou d’exclusion sociale. Un quart des jeunes européens sont au chômage.
L’extrême droite est prête à repartir au combat armée des pires arguments réactionnaires : remise en cause des droits des femmes, repli nationaliste, homophobie, racisme… Le Front de gauche veut être au cœur du débat public lors de ces élections européennes pour s’assurer que ce soient les bonnes questions qui soient posées.
La question n’est pas la défense des profits de patrons français plutôt qu’européens, leurs objectifs sont les mêmes. Sur le détachement des travailleurs par exemple, ne laissons pas le Front national attiser la haine contre les travailleurs d’un pays ou d’un autre, alors que c’est le dumping social et l’exploitation organisée qu’il faut combattre. Face à une défiance légitime des peuples vis-à-vis de l’Europe, nous portons une vision claire : Non à cette Europe de l’austérité qui enferme les peuples dans la pauvreté et qui confisque la démocratie.