Le fatalisme n'est pas de rigueur ! L’industrie européenne peut se maintenir en Europe, gagner des nouveaux marchés, y compris au niveau international et participer au redressement de l’économie pour tous !
Les Ardennes ne doivent pas être les victimes de la mondialisation capitaliste !
Notre pays doit renforcer ses moyens et ses ambitions pour l’industrie :
- Introduire des critères sociaux et environnementaux dans les cahiers des charges des entreprises
- Permettre une formation en continue gratuite et de haut niveau pour les salariés
- Investir massivement dans la recherche et le développement pour combler le retard
- Engager la bataille contre le coût du capital et ainsi dégager de nouvelles ressources pour le développement des entreprises européennes
L'Europe peut y contribuer par la création d’un fonds européen public d’investissement pour l’industrie européenne. Cela est possible et urgent !
L’Union européenne et notamment la Commission se targuent d’accorder de nombreuses aides aux entreprises. Mais la véritable destination de ces aides n'est pas contrôlée. De plus les critères d’obtention des aides sont obscurs. Il faut mettre en place un contrôle strict dans les entreprises par les représentants des salariés, de l’utilisation des aides, afin de garantir que celles-ci servent vraiment au développement de l’emploi industriel, inscrire des critères sociaux et environnementaux dans l’octroi des aides, imposer la récupération des aides et l’imposition d’amendes aux entreprises qui malgré l’obtention d’une aide licencient et prioriser les PME dans le versement des aides.
Un nouveau développement industriel nécessite deux transformations fondamentales :
- des droits nouveaux pour les salariés, des salariés sans lesquels rien ne se peut !
- des choix de production faits, non sur la rentabilité, mais sur la réponse aux besoins des populations