Assaut de démagogie des Ravignon et Luczka

Rajouter de l'austérité à de l'austérité : telle est la devise de la droite et de l'extrême droite à Charleville Mézières : il faudrait baisser les impôts ...

Baisser les impôts : cela va toucher qui ? Ceux qui en paient évidemment. C'est à dire malheureusement, seulement 40% de la population, les autres étant trop pauvres pour en payer !

Bien sur, dans ceux là, il y a ceux qui sont juste au dessus du seuil et c'est pour cela que les communistes ont obtenu de P. Pailla qu'il n'y ait pas d'augmentation des impôts au cours du mandat. Mais le fond du problème, c'est bien la nécessité d'une vraie réforme de la fiscalité locale. Certes, on peut regretter la frilosité du PS qui ne s'est pas encore emparé sérieusement de la question depuis 2012. Mais la dernière réforme de la fiscalité locale n'est pas très ancienne : elle ne date que de l'époque où B. Ravignon avait bureau à l'Elysée ! Elle a ignoré les ménages, ne s'est pas intéressée aux familles, considérant que celles-ci pouvaient payer, et préférant faire des cadeaux aux entreprises avec la suppression de la taxe professionnelle, bref, une réforme qui n'a fait que rajouter de l'inégalité à l'inégalité !

Baisser les impôts, cela va avoir quelles conséquences ? Il y a deux types de dépenses, celles d'investissements, - mais de ce point de vue, ils ont l'air d'avoir des projets, donc ce n'est pas ce chapitre là qui baissera - et celles de fonctionnement, c'est à dire essentiellement le personnel communal. En plus, on nous parle d'embaucher des policiers municipaux : c'est à dire que cela ne peut passer que par des coupes sévères dans les services d'entretien (et les mêmes candidats, comme ils ne sont pas à une incohérence près, parlent déjà d'un déficit d'entretien et de nettoyage dans la ville : qu'est ce que cela va être !), les personnels des écoles, des crèches .... bref, moins de services pour la collectivité et là, ce ne sont plus seulement les 40% de personnes qui paient des impôts qui vont y perdre, c'est l'ensemble de la population carolomacérienne !

Bref, dans notre intérêt à tous, il faut voter et faire voter pour la liste de Philippe Pailla !

 

Ne nous trompons pas de colère, et ne rajoutons pas de l'austérité à de l'austérité !

On savait notre gouvernement conduire notre pays dans une impasse économique, sociale, environnementale : il le conduit aussi dans une impasse politique !

L'insupportable montée du F Haine, les bons scores obtenus par des démagogues de tous poils comme le candidat UMP de Charleville Mézières, un artiste dans le genre tromperie, qui nous ferait même oublier qu'il était conseiller de N. Sarkozy, trouvent largement leur origine dans l'incapacité du gouvernement socialiste à sortir notre pays de l'ornière, dans l'espoir déçu d'un changement !

Certes, on n'avait pas cru que l'élection de F. Hollande apporterait ce changement : il fallait tenir bon vis à vis des diktats de la commission européenne, vis à vis du MEDEF, et l'on savait les socialistes au pouvoir ne pas être de cette trempe, mais cela a souvent été pire que les prévisions !

Mais les électeurs sauront déjouer le piège tendu ! Ce n'est pas en rajoutant à une politique nationale néfaste, une politique locale de droite, une politique qui défait le vivre ensemble, une politique d'austérité qui s'en prend aux services publics locaux que la vie sera meilleure ! Ne nous trompons pas d'adversaire : il faut changer la politique, évidemment. Il faut une 6ème république, il faut reprendre la main sur l'économie, il faut prendre au sérieux les enjeux environnementaux ... Ce n'est pas en donnant des pouvoirs locaux à ceux qui entre 2002 et 2012 ont géré notre pays et l'ont mené dans l'impasse que l'on arrangera les choses ! Ils nous parlent d'économies à faire, des gâchis de la gauche, mais leurs exemples démagogiques (et avec des arguments qui souvent mériteraient d'être analysés en profondeur) ne représentent qu'une infime partie des dépenses communales et pour effectivement réduire les budgets, il va leur falloir tailler dans le vif, les politiques de solidarité, les personnels communaux comme les ATSEM, ces personnels des écoles, le soutien au sport, à la culture ! Ils vont rajouter de l'austérité à l'austérité !

Alors dimanche prochain, on ne se trompe pas de colère et on va voter pour les listes de gauche, même quand le rose paraît bien pâle ! Sans oublier, évidemment, que la présence de candidats communistes sur les listes est une assurance anti austérité !

Et la colère, on la garde pour la rue ! Le 4 avril à Bruxelles, à l'appel de la Confédération Européenne des Syndicats, dont fait partie la CGT, pour obtenir l’adoption d’un grand plan européen pour l’investissement, une croissance durable et des emplois de qualité. La CGT organise un départ des Ardennes.

La colère, on la garde aussi pour la marche organisée à Paris le 12 avril avec comme mot d'ordre "Maintenant, ça suffit ! Marchons contre l'austérité et pour le partage des richesses". L'ensemble des organisations appelantes à cette marche devrait être connues dans la semaine à venir mais on sait d'ores et déjà qu'il y a toutes les forces du Front de Gauche, mais aussi des associations comme la coordination nationale des comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité.

Et le 25 mai, on pourra voter pour des propositions de progrès en s'exprimant en faveur des candidats du Front de Gauche aux élections européennes.

Mais avant, le dimanche 30 mars, on va voter contre la droite et le F Haine !