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La maison de l'emploi ferme et supprime des emplois !

Un comble pour l'emploi.
J'avais prévu de mettre en ligne ce texte écrit depuis hier. Mais je ne le peux, sans dire un mot de l'élection de Trump aux Etats Unis : une fort mauvaise nouvelle qui doit nous interroger sur nos formes de démocraties occidentales qui laissent la moitié de la population de côté, faute de répondre à leurs problèmes, leurs aspirations, une fort mauvaise nouvelle aussi des montées de l'individualisme, incapable de résoudre les enjeux de ce siècle de dérèglement climatique, de migrations, de croissance des populations de par le monde et de nécessaire partage des richesses, car plus que jamais, c'est dans la coopération, l'échange, la mise en commun et le respect de l'autre que chaque être humain trouvera un chemin d'émancipation et de bonheur. A bas ce capitalisme sauvage et débridé qui divise les peuples pour mieux régner !
La maison de l'emploi de Charleville-Mézières ferme : une fin quasiment annoncée depuis le début, et les élus communistes de Charleville-Mézières avaient d'ailleurs votée contre sa création : faire payer aux collectivités, les politiques de l'emploi à la charge de l'Etat moyennant une subvention bien loin de couvrir toutes les dépenses et apporter un soit disant meilleur service aux demandeurs d'emploi par une unité de lieu étaient les fondements de ces créations de maisons de l'emploi. Avant même d'être concrétisé, le second point n'avait plus lieu d'être : ANPE et ASSEDIC avaient fusionné pour donner Pôle Emploi, plus apte à répondre aux attentes du capital : culpabiliser les demandeurs d'emploi et les fliquer.
Maison de l'emploi, ça sonne bien et l'ancienne maire de Charleville-Mézières avait sauté sur cette idée, comme s'il suffisait de cela pour créer des emplois.
Grâce à la compétence de ses personnels, la maison de l'emploi a su, malgré tout, apporter un plus, créer des services. Cela lui avait valu de survivre, là où d'autres maisons de l'emploi fermaient. Elle a embauché pour mieux répondre aux besoins qui s'exprimaient. Et ce sont ces salariés dont on voudrait maintenant se débarrasser ! Dès 2014, on avait compris que le nouveau maire ne se battrait pas pour la pérennité de cette structure ! Les mesures d'économies du gouvernement ont fait le reste.
Parmi les salariés, il y a celles de l'Espace Métiers, entièrement financé par le conseil régional.
Ce qui était en 2005 action volontaire de la région, mettre en place un service d'orientation pour tous ceux qui sont sortis du système scolaire est devenu obligation pour les régions. Il ne paraîtrait pas concevable que le nouveau président de région, P. Richert, n'accepte pas le transfert de ces personnels à la région, sauf à remettre en cause une politique d'orientation de proximité. Ceci est d'autant plus nécessaire, que la mise en place du compte personnel de formation n'a aucun sens si on ne donne pas aux salariés la possibilité d'un conseil en évolution professionnelle. Sinon, ce sont encore uniquement les plus formés qui vont utiliser leur CPF car ils sauront comment. Dans ces attributions, l'Espace Métiers doit donner un premier niveau de conseil en évolution professionnelle : sa fermeture serait un très mauvais signal donné à la population.
Enfin, la maison de l'emploi ferme. Que va devenir la mission locale, logée dans ses locaux ?

Catégories : Ardennes, Education, formation Lien permanent 0 commentaire

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