J'ai déjà abordé sur ce blog le coup de comm. du
dédoublement des CP. Ceci ne doit pas
masquer le caractère profondément antiégalitaire de la politique
éducative de Macron, avec comme but de réserver les formations
longues à une élite et de laisser se développer les inégalités
entre les territoires comme en témoigne la volonté de sélection à
l'université ou la liberté laissée aux communes de revenir à la
semaine de 4 jours.
Le débat sur les rythmes scolaires oublie l'essentiel : la diminution du temps scolaire opéré par la droite en 2005, pénalisant particulièrement les enfants qui n'ont que l'école pour apprendre. La réforme engagée sous le quinquennat Hollande était une mauvaise réponse en esquivant ce fait : les communes ne sont pas là pour supplanter l'état !
Cette rentrée, c'est aussi pour les lycées la seconde sous la droite du Grand Est. Suffisamment de voix s'étaient levées pour qu'elle n'ose pas supprimer les dispositifs que la gauche avait mis en place en Champagne Ardenne, comme la carte Lycéo ou l'aide à la restauration, sur laquelle s'étaient particulièrement investis les élus communistes, mais la mise en place du tout numérique dans certains lycées interroge sur la conception de la gratuité de l'enseignement : pas un droit, puisque l'aide à l'achat de tablette sera sous condition de ressources, obligeant donc les lycéens ou leurs parents à faire état des ressources familiales et une demi-aide, avec comme recours pour les plus pauvres le fonds social lycéen : un deuxième dossier à faire ! Veut-on vraiment les humilier ? Sans parler de questions non évoquées comme ce qui se passera en cas de casse ? Et d'une question de fond : même les lecteurs les plus assidus sur support numérique savent qu'on ne lit pas de la même manière un livre papier ou numérique, ni que l'on n'écrit pareil. Alors, tout numérique, n'est ce pas amputer l'avenir de nos jeunes autant que le ferait d'ailleurs le refus de ces nouvelles pratiques ?
Le débat sur les rythmes scolaires oublie l'essentiel : la diminution du temps scolaire opéré par la droite en 2005, pénalisant particulièrement les enfants qui n'ont que l'école pour apprendre. La réforme engagée sous le quinquennat Hollande était une mauvaise réponse en esquivant ce fait : les communes ne sont pas là pour supplanter l'état !
Cette rentrée, c'est aussi pour les lycées la seconde sous la droite du Grand Est. Suffisamment de voix s'étaient levées pour qu'elle n'ose pas supprimer les dispositifs que la gauche avait mis en place en Champagne Ardenne, comme la carte Lycéo ou l'aide à la restauration, sur laquelle s'étaient particulièrement investis les élus communistes, mais la mise en place du tout numérique dans certains lycées interroge sur la conception de la gratuité de l'enseignement : pas un droit, puisque l'aide à l'achat de tablette sera sous condition de ressources, obligeant donc les lycéens ou leurs parents à faire état des ressources familiales et une demi-aide, avec comme recours pour les plus pauvres le fonds social lycéen : un deuxième dossier à faire ! Veut-on vraiment les humilier ? Sans parler de questions non évoquées comme ce qui se passera en cas de casse ? Et d'une question de fond : même les lecteurs les plus assidus sur support numérique savent qu'on ne lit pas de la même manière un livre papier ou numérique, ni que l'on n'écrit pareil. Alors, tout numérique, n'est ce pas amputer l'avenir de nos jeunes autant que le ferait d'ailleurs le refus de ces nouvelles pratiques ?