Elle ne veut pas augmenter le numérus clausus
... parce que ce n'est pas d'effet immédiat, mais ça fait 20 ans
qu'on dit cela.
Mais en plus, lors de la discussion du projet de loi de financement de la Sécurité Sociale 2018 à l'Assemblée nationale, elle a eu une réponse extraordinaire à une proposition de conventionnement sélectif des médecins généralistes : "Or, actuellement, c’est une pénurie de médecins que nous avons à gérer, dans tous les secteurs : en médecine du travail, en médecine scolaire, dans l’industrie pharmaceutique. Si, par le conventionnement sélectif, nous tentons d’obliger les médecins à s’installer dans des zones sous-dotées, tout ce que nous y gagnerons, c’est qu’ils iront exercer un autre métier salarié ailleurs. Nous ne réussirons pas si nous gérons la pénurie par le conventionnement sélectif, car ce n’est pas un mécanisme de régulation adapté à une profession sous-dotée."
Serait il si dramatique que des médecins se tournent vers la médecine scolaire ou la médecine du travail ?
En ce qui concerne la médecine scolaire par exemple, la situation de pénurie est telle que dans le projet de Plan Régional de Santé du Grand Est est donné comme objectif que tous les enfants bénéficient de l'examen médical obligatoire dans leur 6ème année ... dans des territoires prioritaires (à définir avec l'Education Nationale), grâce à une organisation incluant médecins généralistes et pédiatres.
Cette intervention de la ministre témoigne bien de l'inquiétude des pouvoirs publics vis à vis de la situation, de l'affolement même au vu de l'absurdité de cette réponse, et accessoirement, elle reconnait qu'un médecin puisse préférer être salarié à une installation dans un territoire qui ne lui plait pas !
A force de ne rien faire, la situation devient de plus en plus complexe, mais elle n'est pas sans solutions, des solutions que j'ai déjà abordées dans un précédent article, à retrouver ici
Mais en plus, lors de la discussion du projet de loi de financement de la Sécurité Sociale 2018 à l'Assemblée nationale, elle a eu une réponse extraordinaire à une proposition de conventionnement sélectif des médecins généralistes : "Or, actuellement, c’est une pénurie de médecins que nous avons à gérer, dans tous les secteurs : en médecine du travail, en médecine scolaire, dans l’industrie pharmaceutique. Si, par le conventionnement sélectif, nous tentons d’obliger les médecins à s’installer dans des zones sous-dotées, tout ce que nous y gagnerons, c’est qu’ils iront exercer un autre métier salarié ailleurs. Nous ne réussirons pas si nous gérons la pénurie par le conventionnement sélectif, car ce n’est pas un mécanisme de régulation adapté à une profession sous-dotée."
Serait il si dramatique que des médecins se tournent vers la médecine scolaire ou la médecine du travail ?
En ce qui concerne la médecine scolaire par exemple, la situation de pénurie est telle que dans le projet de Plan Régional de Santé du Grand Est est donné comme objectif que tous les enfants bénéficient de l'examen médical obligatoire dans leur 6ème année ... dans des territoires prioritaires (à définir avec l'Education Nationale), grâce à une organisation incluant médecins généralistes et pédiatres.
Cette intervention de la ministre témoigne bien de l'inquiétude des pouvoirs publics vis à vis de la situation, de l'affolement même au vu de l'absurdité de cette réponse, et accessoirement, elle reconnait qu'un médecin puisse préférer être salarié à une installation dans un territoire qui ne lui plait pas !
A force de ne rien faire, la situation devient de plus en plus complexe, mais elle n'est pas sans solutions, des solutions que j'ai déjà abordées dans un précédent article, à retrouver ici