Dans le cadre d'une journée nationale de grève,
les enseignants des lycées ardennais avec leurs organisations
syndicales (FSU, CGT, SUD) et avec l'UNL le syndicat des lycéens,
appellent la population à se joindre à une manifestation qui fera
le tour des lycées de Charleville-Mézières, en partant du lycée
Simone Veil (le lycée d'Etion) à 11 h 30.
Aux raisons nationales de ce mouvement (les réformes développant les inégalités et Parcoursup, la généralisation de la précarité et la baisse du pouvoir d'achat pour les enseignants) s'ajoutent des revendications locales : une nouvelle fois des postes d'enseignants vont être supprimés dans notre département à la prochaine rentrée : les chiffres actuellement connus sont de 103 postes en collèges et lycées pour l'académie de Reims, de 12 dans le primaire dans les Ardennes.
Raison supplémentaire de mécontentement aussi dans notre région, le lycée 4.0 ou plutôt le grand cafouillage. Le but est sans doute de connecter nos lycées vers le futur, mais les élus régionaux de droite qui dirigent la région sont déconnectés des réalités !
Envers et contre tous, ils ont voté, avec le budget primitif 2019 ce lundi 21 janvier, une troisième vague de déploiement de leur plan : plus de manuels scolaires, mais des livres électroniques pour les lycéens.
Pourtant, toute rencontre avec un enseignant des lycées « bénéficiaire » de ce plan au cours des deux années écoulées témoigne des difficultés : difficultés techniques de tout ordre, allant du manque de prises de courant aux relations avec les éditeurs de manuels, difficultés pédagogiques dues à la quasi absence de formation des enseignants, difficultés sociales enfin. Cette manière, voulue discrète, de suppression de la carte Lycéo, mise en place par la majorité de gauche en Champagne Ardenne pour financer les manuels scolaires, accentue les inégalités sociales.
Même le CESER (Conseil Economique Social et Environemental Régional) demande un moratoire.
Mais la droite régionale persiste et signe : plutôt que de s’attacher à résoudre les difficultés dans les lycées déjà équipés, elle veut diffuser le cafouillage !
Aux raisons nationales de ce mouvement (les réformes développant les inégalités et Parcoursup, la généralisation de la précarité et la baisse du pouvoir d'achat pour les enseignants) s'ajoutent des revendications locales : une nouvelle fois des postes d'enseignants vont être supprimés dans notre département à la prochaine rentrée : les chiffres actuellement connus sont de 103 postes en collèges et lycées pour l'académie de Reims, de 12 dans le primaire dans les Ardennes.
Raison supplémentaire de mécontentement aussi dans notre région, le lycée 4.0 ou plutôt le grand cafouillage. Le but est sans doute de connecter nos lycées vers le futur, mais les élus régionaux de droite qui dirigent la région sont déconnectés des réalités !
Envers et contre tous, ils ont voté, avec le budget primitif 2019 ce lundi 21 janvier, une troisième vague de déploiement de leur plan : plus de manuels scolaires, mais des livres électroniques pour les lycéens.
Pourtant, toute rencontre avec un enseignant des lycées « bénéficiaire » de ce plan au cours des deux années écoulées témoigne des difficultés : difficultés techniques de tout ordre, allant du manque de prises de courant aux relations avec les éditeurs de manuels, difficultés pédagogiques dues à la quasi absence de formation des enseignants, difficultés sociales enfin. Cette manière, voulue discrète, de suppression de la carte Lycéo, mise en place par la majorité de gauche en Champagne Ardenne pour financer les manuels scolaires, accentue les inégalités sociales.
Même le CESER (Conseil Economique Social et Environemental Régional) demande un moratoire.
Mais la droite régionale persiste et signe : plutôt que de s’attacher à résoudre les difficultés dans les lycées déjà équipés, elle veut diffuser le cafouillage !