Même le Conseil d'Etat, dans son avis rendu
public vendredi (à retrouver ici)
trouve disproportionné le peu de temps qu'il a eu pour étudier ce
texte avec son importance : il " vise à réaliser une réforme de
grande ampleur".
On y lit avec intérêt que : "Toutefois, le Conseil d’Etat constate que les projections financière ainsi transmises restent lacunaires et que, dans certains cas, cette étude reste en deçà de ce qu'elle devrait être, de sorte qu'il incombe au Gouvernement de l'améliorer encore avant le dépôt du projet de loi au Parlement, en particulier sur les différences qu’entraînent les changements législatifs sur la situation individuelle des assurés et des employeurs, l’impact de l’âge moyen plus avancé de départ à la retraite, qui résulterait selon le Gouvernement de la réforme, sur le taux d’emploi des seniors, les dépenses d’assurance-chômage et celles liées aux minima sociaux."
Loin de moi l'idée de vous commenter plus en détail (en plus j'en serais bien incapable !) la longue analyse juridique faite par le Conseil d'Etat - c'est son rôle - mais juste une remarque : à plusieurs reprises sont citées l'incertitude pour le devenir des carrières actives de la Fonction Publique Hospitalière et la non prise en compte des périodes de chômage non indemnisées. est ce un message sub-liminal pour le gouvernement ? Il y en a d'ailleurs d'autres !
Le Président de la République s'entête et a tort ! Une réforme de cette envergure mérite d'en prendre le temps et de voir les alternatives : celle proposée par les partis de gauche, avec la coordination du PCF, mercredi devrait retenir son attention, sauf à vouloir confirmer ce que pensent la plupart des Français : Macron est le président des patrons, de la bourgeoisie !
En attendant, la mobilisation populaire ne faiblit pas : ci-dessous une vidéo de la manifestation vendredi dans les Ardennes. La prochaine grande initiative est prévue le mercredi 29 janvier !
Et le vendredi 7 février (18 h salle de Nevers) venez nombreux discuter des alternatives avec Cathy Apourceau-Poly, sénatrice PCF du Pas de Calais.
On y lit avec intérêt que : "Toutefois, le Conseil d’Etat constate que les projections financière ainsi transmises restent lacunaires et que, dans certains cas, cette étude reste en deçà de ce qu'elle devrait être, de sorte qu'il incombe au Gouvernement de l'améliorer encore avant le dépôt du projet de loi au Parlement, en particulier sur les différences qu’entraînent les changements législatifs sur la situation individuelle des assurés et des employeurs, l’impact de l’âge moyen plus avancé de départ à la retraite, qui résulterait selon le Gouvernement de la réforme, sur le taux d’emploi des seniors, les dépenses d’assurance-chômage et celles liées aux minima sociaux."
Loin de moi l'idée de vous commenter plus en détail (en plus j'en serais bien incapable !) la longue analyse juridique faite par le Conseil d'Etat - c'est son rôle - mais juste une remarque : à plusieurs reprises sont citées l'incertitude pour le devenir des carrières actives de la Fonction Publique Hospitalière et la non prise en compte des périodes de chômage non indemnisées. est ce un message sub-liminal pour le gouvernement ? Il y en a d'ailleurs d'autres !
Le Président de la République s'entête et a tort ! Une réforme de cette envergure mérite d'en prendre le temps et de voir les alternatives : celle proposée par les partis de gauche, avec la coordination du PCF, mercredi devrait retenir son attention, sauf à vouloir confirmer ce que pensent la plupart des Français : Macron est le président des patrons, de la bourgeoisie !
En attendant, la mobilisation populaire ne faiblit pas : ci-dessous une vidéo de la manifestation vendredi dans les Ardennes. La prochaine grande initiative est prévue le mercredi 29 janvier !
Et le vendredi 7 février (18 h salle de Nevers) venez nombreux discuter des alternatives avec Cathy Apourceau-Poly, sénatrice PCF du Pas de Calais.