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  • Lycée de Givet : rassemblement mardi 1er septembre à 9 h pour défendre le "vivre, travailler, apprendre au pays"

    J'ai déjà signalé dans un précédent article (à retrouver en cliquant ici) les nouvelles attaques contre le lycée de Givet, l'absence de nomination de proviseur en vue d'une direction commune avec le lycée de Revin, la suppression d'une classe de seconde, et cela en catimini pendant l'été.
    Evidemment, cela suscite des réactions : un rassemblement est organisé devant le lycée à 9 h mardi au moment de la rentrée scolaire.
    Les soutiens se sont déjà exprimés, comme celui du comité d'entreprise de KME.
    La situation de ce lycée, à Givet, presqu'île en Belgique, nécessite une attention particulière : sa présence est indispensable pour les jeunes du secteur. Sa casse, à l'image d'autres services publics contribue à la désertification de la Pointe des Ardennes, ce qui est un non sens, car avec emploi et service public, on vit mieux à Givet que dans beaucoup de banlieues ! Et la fermeture des services publics va à l'encontre de la création de nouvelles activités économiques !
    La ministre de l'Education Nationale doit entendre cela !
    Malheureusement, il y a des paroles contreproductives, celles des gens de droite, prêts à revendiquer dès que le gouvernement en France n'est pas de droite pure, mais dans leur optique de droite, cette optique égoïste du chacun pour soi : ces paroles contreproductives, ce sont celles de jalousie de la situation de Revin, des paroles d'ailleurs bien mal fondées, puisque le lycée de Revin ne va plus, lui aussi n'avoir qu'un demi-proviseur et perd aussi une classe de seconde.
    Car le vrai problème, c'est que les postes d'enseignants promis par Hollande sont loin d'être créés, le vrai problème, c'est une Education Nationale victime de l'austérité.
    Venez nombreux mardi matin !

    Catégories : Ardennes, Education, formation Lien permanent 1 commentaire
  • Sortie de l'euro ou sortie de l'exploitation capitaliste ?

    Les événements en Grèce ont focalisé les débats sur la sortie de l'euro voir sur ce que certains appellent la "trahison" d'Alexis Tsipras avec la signature de l'accord du 13 juillet.
    L'accord est scandaleux. Cela ne supporte pas débat.
    Par contre le débat pour ou contre Tsipras suscité en France est malsain. Je ne m'étendrai pas sur la dérive d'un Sapir, prêt à des alliances nauséabondes pour promouvoir la sortie de l'euro. Un autre économiste connu, Frédéric Lordon, lui aussi partisan de la sortie de l'euro a très bien répondu. A lire en cliquant ici. Mais s'il parle de fétichisme de la sortie de l'euro, il ne va pas assez loin en ce sens à mon avis : j'y reviendrai.
    Une première remarque s'impose : celle de la démarche démocratique.
    On n'a pas oublié le référendum du 5 juillet. Et maintenant, car évidemment l'accord qui a suivi n'était pas celui qu'attendaient tous ceux qui avaient voté OXI, la démission de Tsipras et l'organisation de nouvelles élections législatives.
    Que dire devant cela des gouvernements français qui ont depuis 2005 bafoué l'expression du peuple français au moment du référendum sur le projet de constitution européenne
    Qu'a fait Hollande  depuis qu'il a dit que son ennemi c'était la finance ?  Le contraire, sans pour cela consulter le peuple français, pire, sans écouter les avertissements des élections municipales, départementales, européennes !
    Tsipras a au moins donné une leçon concrète de démocratie aux gouvernements européens !
    Ensuite pas question pour moi de faire du "Tsipras" inconditionnel ! Ce serait complètement contraire à ma conception que l'homme (ou la femme) providentiel n'existe pas.
    Mais si l'on n'a pas oublié le référendum, on a eu tendance à oublier ce qui s'est passé dans les jours précédents, la fermeture des banques  avec des conséquences concrètes pour le peuple grec, qui a d'ailleurs remarquablement compris le chantage que voulait par là exercer le monde de la finance sur sa décision. Quelles auraient été les conséquences de la prolongation d'une telle situation ? A Tsipras a considéré que c'était plus dangereux pour l'avenir de son pays que ce terrible accord. A-t-il eu tort ? Sans doute pas, car comme toujours, ce sont les plus pauvres qui auraient le plus souffert d'un chaos économique ! Réécrire l'histoire n'est pas possible et nul ne saura s'il a eu raison ou tort !
    Quant à parler de plan B, on en parle, mais il n'est pas encore trouvé ! D'ailleurs est il possible pour un seul des états de la zone euro ?
    Troisièmement, n'oublions pas que la sortie de l'euro de la Grèce était souhaitée par les plus conservateurs de la commission européenne. C'est bien que les capitalistes avaient à y gagner. Car cela ne réglait en rien la question de la dette, mais risquait au contraire de l'aggraver par la dévaluation de la monnaie grecque.
    Car il me semble que la question n'est pas celle de la sortie de l'euro, mais bien celle de la fin de l'exploitation capitaliste, de la fin d'un système bancaire qui fait la pluie et le beau temps, en dehors des volontés populaires, de la fin de la mise en concurrence des peuples entre eux !
    Pour l'instant, la finance a gagné la première manche du combat des Grecs et elle utilise cette victoire au maximum par la division des forces de gauche (de la vraie gauche évidemment, de celle qui n'est pas soumise à la finance) en pour ou contre la sortie de l'euro, pour ou contre un instrument, certes symbolique, mais un simple instrument. Le meilleur moyen pour gagner la seconde manche, en ne permettant pas le rassemblement des peuples européens contre les vrais ennemis, les capitalistes !

    Catégories : Au fil des jours Lien permanent 5 commentaires
  • Vendredi, Valls vient faire l’aumône à la Champagne Ardenne !

    Le 28 août, le Premier ministre vient inaugurer la foire de Chalons en Champagne, cette foire agricole, commerciale, mais aussi citoyenne. Il va profiter de son déplacement pour signer le contrat de plan Etat Région, même pas à la foire, mais en petit comité en début d'après midi au siège du Conseil Régional !
    Peut être a-t-il honte de ce contrat de plan ? Malheureusement, je ne crois pas que la honte fasse partie des sentiments qu'il connaisse ! Car il assume le régime sec auquel il met la France, soutient les politiques européennes d'austérité.
    Ce contrat de plan est en effet un contrat de plan de misère, qui ne met pas la Champagne Ardenne en bonne position dans la fusion prévue au 1er janvier avec la Lorraine et l'Alsace. Certes, grâce aux mobilisations sur le volet ferroviaire, en particulier sur la rénovation de la ligne Charleville/Givet, des avancées ont été obtenues par rapport à la commande initiale du gouvernement. Et l'on soulignera par exemple l'action de Franck Tuot, conseiller régional communiste, sur ce sujet.
    Mais globalement, ce contrat de plan ne prépare pas l'avenir ! Il y a un quasi désengagement de l'Etat sur le volet universitaire, alors qu'il y a tant à faire pour accueillir les étudiants dans de bonnes conditions : dans notre société qui bouge si vite, l'augmentation du nombre de jeunes poursuivant leurs études est capitale : c'est un vrai investissement pour l'avenir. L'université est de la compétence de l'état (rappelez vous, les écoles, les communes, les collèges, le département, les lycées, la région, l'université, l'état). Dans ce contrat de plan, le gouvernement a réussi le tour de passe passe de faire payer plus à la région, beaucoup plus, que ce qu'il compte mettre dans l'université de Reims. En ce qui concerne le pôle universitaire de Charleville Mézières, un million d'euros sur les 10 qui seraient nécessaires est seulement évoqué, sans garantie, alors que ce sont les 10 millions que devrait payer l'état !
    C'est dramatique pour l'avenir de la formation des jeunes. C'est en plus dramatique pour l'égalité des territoires : cela ne met pas l'université de Reims en bonne position vis à vis des universités de Nancy/Metz et de Strasbourg. Avec des conséquences prévisibles aussi pour le centre hospitalier universitaire de Reims déjà bien en difficulté.
    C'est pour ces raisons que le groupe communiste n'avait pas voté ce contrat de plan au mois de juin.
    C'est contre ces politiques d'austérité, nuisibles à notre pays, que les communistes, avec toutes les forces du Front de Gauche appellent à un large rassemblement pour les élections régionales de décembre.

    Catégories : Ardennes, Champagne Ardenne Lien permanent 0 commentaire