La nouvelle stratégie de santé met en avant la
prévention, mais la ministre de la santé n'en veut pas !
Elle ne veut ni médecins scolaires, ni médecins du travail ! Je l'avais déjà entendu argumenter que toute obligation à l'installation des médecins serait contre productive en incitant les jeunes à devenir médecins scolaires ou médecins du travail. J'avais espéré que ce ne soit qu'une maladresse ... mais elle récidive ! Regardez donc cette vidéo trouvée sur le site du Sénat : il s'agit de son audition devant la commission.de l'aménagement du territoire et du développement durable et si vous voulez voir tout le débat, cliquez ici.
Quel mépris pour ces professionnels dont on a tant besoin ! Cela traduit deux choses :
- Une vision tronquée de la prévention, renvoyant chacun à sa responsabilité individuelle. Evidemment, ne pas avoir de médecins scolaires, c'est faire faire des économies à l'Etat et ne pas avoir de médecins du travail, c'est éviter des dépenses au patronat, justifier la raréfaction des examens obligatoires et la disparition de toute surveillance des conditions de travail.
- Un mépris pour le salariat : seuls sont dignes de son attention les médecins qui veulent bien s'engager dans une "entreprise " de soins en devenant libéraux !
Pourtant il y a bien d'autres arguments pour refuser, comme elle le fait, la coercition et les aides financières incitatives pour régler la question des "déserts médicaux" : les aides ne font que mettre en concurrence les territoires dans la recherche de médecins généralistes et la coercition n'a jamais été une solution durable. il s'agit bien de construire les conditions de vie et de travail qui permettront aux médecins de se sentir bien dans leur peau ! Cela passe par le développement d'un service public de soins de proximité ! Mais de cela, elle ne veut pas non plus !
Mais l'idéologie réactionnaire de cette femme l'amène aussi à dénigrer les zones périurbaines, devenant dans sa bouche synonyme de violence !
Comment peut on compter sur un ministre qui a tant de préjugés !
Elle ne veut ni médecins scolaires, ni médecins du travail ! Je l'avais déjà entendu argumenter que toute obligation à l'installation des médecins serait contre productive en incitant les jeunes à devenir médecins scolaires ou médecins du travail. J'avais espéré que ce ne soit qu'une maladresse ... mais elle récidive ! Regardez donc cette vidéo trouvée sur le site du Sénat : il s'agit de son audition devant la commission.de l'aménagement du territoire et du développement durable et si vous voulez voir tout le débat, cliquez ici.
Quel mépris pour ces professionnels dont on a tant besoin ! Cela traduit deux choses :
- Une vision tronquée de la prévention, renvoyant chacun à sa responsabilité individuelle. Evidemment, ne pas avoir de médecins scolaires, c'est faire faire des économies à l'Etat et ne pas avoir de médecins du travail, c'est éviter des dépenses au patronat, justifier la raréfaction des examens obligatoires et la disparition de toute surveillance des conditions de travail.
- Un mépris pour le salariat : seuls sont dignes de son attention les médecins qui veulent bien s'engager dans une "entreprise " de soins en devenant libéraux !
Pourtant il y a bien d'autres arguments pour refuser, comme elle le fait, la coercition et les aides financières incitatives pour régler la question des "déserts médicaux" : les aides ne font que mettre en concurrence les territoires dans la recherche de médecins généralistes et la coercition n'a jamais été une solution durable. il s'agit bien de construire les conditions de vie et de travail qui permettront aux médecins de se sentir bien dans leur peau ! Cela passe par le développement d'un service public de soins de proximité ! Mais de cela, elle ne veut pas non plus !
Mais l'idéologie réactionnaire de cette femme l'amène aussi à dénigrer les zones périurbaines, devenant dans sa bouche synonyme de violence !
Comment peut on compter sur un ministre qui a tant de préjugés !