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  • Sanofi Big pharma : un livre à lire !

    cvt_sanofi-big-pharma_9394.jpegSi j'ai un conseil à vous donner, c'est bien de lire ce livre écrit par Danielle Montel, Danier Vergneau, Danielle Sanchez et Thierry Bodin.

    Vous y lirez comment Sanofi est plus préoccupé de profits que de santé ! Comment, pour ne prendre qu'un exemple, la recherche sur les antibiotiques est sacrifiée car non rentable : les traitements antibiotiques sont des traitements courts, et en plus, les nouveaux sont réservés aux cas où les anciens ne fonctionnent plus pour cause de résistance, et à juste titre, pour ne pas développer trop vite de nouvelles résistances. Et cette absence de recherche risque de mener à des impasses thérapeutiques, en l'absence de produits actifs sur des microbes qui résistent de plus en plus aux anciens médicaments !

    Mais surtout vous y lirez un projet de société, un projet où l'Humain compte plus que les profits.

    Avec des réflexions capitales : comment ne pas retomber dans les travers des étatisations de 81 où le changement de propriété ne s'est pas accompagné de l'indispensable démocratie dans la gestion pour qu'il y ait une véritable appropriation collective de cette richesse et de ses potentialités pour la satisfaction des besoins ?

    " Contester le pouvoir des actionnaires, ce n'est donc pas seulement une question de répartition des richesses. Il s'agit de mettre en cause les rapports destructeurs que ceux-ci font peser sur l'entreprise, les salariés, les être humains et la planète, ce qui implique de rompre vraiment avec la logique de la rentabilité "

    Bref, un vrai projet de pôle public du médicament.

    Tout au plus, je regrette cette affirmation que le médicament ne peut être une marchandise ! Le médicament ne peut être source de profits (ou tout du moins ne devrait pas), évidemment. Mais c'est bien un objet, donc échangeable ! Et il me semble que cela ne peut être confondu avec les soins, l'activité humaine : dans ce cas, je me bats pour que ce ne soit pas une marchandise, car cela déshumanise les soins, tout en correspondant aux canons du capital : l'exploitation de la force de travail !

    Catégories : santé et protection sociale Lien permanent 0 commentaire
  • Sylvain Dalla Rosa, conseiller communautaire PCF, a voté contre la taxe d'enlévement des ordures ménagères.

    tri.jpgIl s'en explique :

    Le débat, lors de la réunion du conseil communautaire Charleville/Sedan du 25 avril, à l’occasion du vote des taux pour les impôts locaux, a montré la difficulté d’harmoniser la fiscalité sur un territoire de 65 communes. Si, sur la taxe d’habitation et la taxe sur le foncier bâti un accord a aisément été trouvé, grâce à la limitation des dépenses d’investissements, il en a été tout autrement pour la taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM). Les différents régimes fiscaux pour les ordures ménagères, appliqués par les anciennes collectivités, étant tellement divers, que certains territoires doivent payer pour les autres. Le conseil communautaire a donc retenu 10 zones de fiscalité différentes pour la TEOM et une harmonisation des taux sur l’ensemble du territoire pour dans… 10 ans. Mais là ou le "bât blesse", c’est la partie qui sera financée par le budget général donc l’impôt ménage. Car, contrairement aux pratiques qui ont généralement cours ou le financement de la politique des déchets est assuré totalement par la TEOM, la communauté d’agglomération a décidé de faire porter une partie de la dépense par le budget général. En effet, jusqu’à présent, l’ex pays sedanais ne prélevant pas de fiscalité sur les ordures ménagères, les contribuables de ce territoire vont maintenant y être soumis. Afin de ne pas impacter trop durement les contribuables de cette zone, il a donc été décidé qu’un montant de 604 000 € serait financé par le budget général.
    Autrement dit, les contribuables de Charleville-Mézières et des autres territoires payeront deux fois les ordures ménagères. Une fois à travers la TEOM et une autre partie sur le budget général (TH et TFPB) pour compenser le manque à gagner de l’ex pays Sedanais. Personne n’ayant d’ailleurs précisé si ce dispositif pour 2014 serait prolongé dans les années à venir. A cela s’ajoute la disparition de la forme incitative de cette taxe qui était jusqu’à présent en place dans des endroits comme la communauté du Val de Bar, gelant ainsi tout le travail de sensibilisation sur le tri des déchets qui avait été entrepris dans ces localités.
    Cette inégalité fiscale, qui fait peser sur les carolomacériens et d’autres une dépense qui ne leur incombe pas, m’a conduit à voter contre les taux de TEOM.

    Catégories : Ardennes Lien permanent 0 commentaire