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  • Elections départementales : large rassemblement à Sedan 3 de la gauche sociale, écologique et solidaire

    sedan3.jpgDans le canton de Sedan 3, Emmanuel Jacquemin et Claudette Moraine avec comme remplaçants Mathias Du Souich et Sophie Perrin traduisent la volonté de rassembler au delà des cadres traditionnels : il y a urgence de se réunir pour changer de cap à gauche !

    Le coup de force du 49-3 de Valls ne peut que nous confirmer dans cette urgence. (D'ailleurs une journée nationale d'action interprofessionnelle est prévue le 9 avril)

    Pas tous membres d'une organisation politique, ils sont soutenus par le Front de Gauche avec toutes ses composantes présentes dans les Ardennes (PCF, PG, Ensemble!) et par EELV.

    Leur but : repenser l’économie autrement dans notre département avec l’ensemble des citoyens. Les politiques d’austérité ne sont pas la solution, mais le problème ! Ils veulent repartir des besoins de chacun pour vivre mieux et vivre bien, mettre en place tous les leviers pour une dynamique de redéveloppement économique s’appuyant sur la transition énergétique nécessaire et créatrice d’emplois. Ils veulent, une démocratie rénovée, et s'engagent à organiser la consultation des habitants de toutes les communes du canton sur la politique du conseil départemental.

    Et pour en savoir plus, allez donc sur leur blog en cliquant ici.

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  • Dans la pointe des Ardennes, Françoise Carette et Frédéric Thibault, candidats du Front de Gauche pour porter la voix des citoyennes et des citoyens !

    givet.jpgAvec leurs remplaçants, Sandrine Darras et André Majewski, Françoise Carette et Frédéric Thibault l'affirment : d'autres choix sont possibles.
    L’action du Conseil Départemental doit être réorientée pour permettre une vie meilleure dans un développement harmonieux des territoires.
    Renforçons la politique sociale pour la satisfaction des droits fondamentaux : lLogement, petite enfance, vieillesse, handicap, perte d’autonomie, hébergement, accès aux soins médicaux de proximité.
    Il faut cesser les cadeaux aux promoteurs privés qui s’enrichissent là où les services publics se retirent, en particulier pour les personnes âgées.
    Nous portons une politique ambitieuse de transports collectifs permettant de se déplacer selon ses besoins. Il faut rétablir la gratuité totale du ramassage scolaire. La ligne SNCF Givet- Charleville doit être maintenue et surtout rénovée. Le projet de second pont à Givet reste une urgence alors qu’il date du siècle dernier !
    Nous devons favoriser les productions locales génératrices d’emplois non délocalisables dans l’artisanat, l’économie sociale et solidaire, l’insertion, l’industrie.
    Nous favoriserons l’émancipation de chacun par des politiques culturelles, éducatives et associatives ambitieuses.
    Nous exigeons de l’État qu’il donne aux collectivités territoriales les moyens et les financements pour qu’elles exercent leurs missions au service des populations.
    Et ils terminent en disant à quel point ils veulent un Conseil Départemental au service de l’intérêt général, impulsant de réels progrès démocratiques par son fonctionnement comme dans ses relations avec les habitants.

    Dans la Pointe, comme ailleurs, mais peut être plus encore qu'ailleurs, un vrai fonctionnement démocratique, sans chantage aux subventions et autre forme de potentat local, cela changerait ! Vous pouvez compter sur eux pour cela !

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  • Politique de la ville, technocratie ou pire : projets non avoués ?

    ville.jpgLa suppression des communes de la vallée de la Meuse, de Vivier au Court aussi de la liste des quartiers prioritaires pour la politique de la ville a ému l'opinion ardennaise.

    Rappelons les faits : le libre débat démocratique pour choisir quels sont ces quartiers prioritaires a été remplacé par le recourt a des données chiffrées avec des seuils choisis sans publication de ce que cela donnerait, un montage technocratique, se voulant objectif, mais remplaçant par des chiffres, l'humain ! Et avec comme conséquence la sortie, dans un département où le taux de pauvreté est un des plus élevé de France de toute une série de quartiers, au prétexte que leur commune n'est pas assez grande, sans prendre en compte la spécificité du découpage communal tout au long de cette vallée industrielle de la Meuse.

    Avec des aberrations puisque des quartiers "sortis" de la politique de la ville, devenaient zone d'éducation prioritaire ou que des quartiers entrant dans le cadre de la politique de la ville perdaient leur zone d'éducation prioritaire, tout cela reposant sur les mêmes données sociales, mais avec sans doute une programmation différente de l'ordinateur.

    Avec des conséquences dépassant la simple attribution de subventions au titre des politiques de la ville (déjà dramatique pour les associations de la vallée) puisque cela aura sans doute aussi des conséquences à terme sur des dispositifs comme celui des emplois d'avenir, où les jeunes habitant dans les quartiers sont "privilégiés", triste terme pour dire simplement que leur ordre dans la file d'attente du chômage est un peu avancé !

    Mais on ne s'était pas intéressé à un quartier entrant, appelé "Couronne" à Charleville Mézières, même pas Couronne Champagne, plus compréhensible pour les Carolos, car de fait, il ne doit pas englober toute la Couronne Champagne. Et j'avoue que ce quartier m'intrigue beaucoup, non pas que ce ne soit un quartier pauvre, comme d'ailleurs le centre de Mézières et la Citadelle qui se paupérisent de plus en plus, mais parce que quasiment un quart de la surface du quartier délimité correspond à la caserne du 3ème génie ! Vous le voyez en bleu sur la carte, entre la Meuse et l'ancienne route de Sedan, une Meuse qui n'est atteinte qu'au niveau de la caserne, et deux excroissances vers la Ronde Couture, sans tout à fait rejoindre le découpage de cet autre quartier prioritaire.

    Il aurait pu être prolongé de l'autre côté de la Meuse, vers le centre de Mézières, qui a bien besoin d'être redynamisé, pas en vidant la place de l'hôtel de ville de ces voitures, le dernier gadget du maire, mais en y créant de l'animation socio-culturelle pour les jeunes.

    Mais non ! Que signifie ce quartier "politique de la ville" comprenant la caserne du 3ème génie ?

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  • Transports scolaires : la gratuité pour tous mise à l'ordre du jour par les candidats du Front de Gauche !

    Une certaine satisfaction ce matin à voir que la presse locale fait un dossier sur le transport scolaire : revenir à la gratuité pour tous est en effet une proposition forte des candidats du Front de Gauche et du PCF dans les Ardennes, où, rappelons, les lycéens, tout du moins ceux qui habitent en dehors de la communauté d'agglomération de Charleville-Mézières/Sedan paient ces transports depuis 2010. Une proposition non pas pour faire une promesse qui ne serait pas tenue, mais parce que c'est un marqueur fort de choix budgétaires, ceux de la solidarité à l'opposé de ceux de la droite, des patrons.

     

    Une certaine incompréhension, pour ne pas en dire plus à voir que le président Huré met en cause le conseil régional. Il est pourtant sénateur et à ce titre il a peut être lu le projet de loi NOTRe, le projet de loi sur les futures compétences des départements, récemment voté par le Sénat. A moins qu'il ne se soit pas du tout senti concerné par le sujet ? Ce projet de loi propose le transfert de la compétence des transports scolaires des départements vers les régions. Monsieur Huré, figurez vous que si ce projet de loi propose ce transfert de compétence, c'est que pour l'instant c'est de la compétence des départements !

     

    D'autant plus qu'au lieu de mettre en cause le conseil régional, le président du conseil général pourrait mettre en cause le gouvernement : une enquête conjointe du GART (Groupement des Autorités responsables de Transport) et de l'ANATEEP (Association Nationale pour les transports éducatifs de l'enseignement public) publiée le 19 février (à lire en en cliquant ici.) montre que la réforme des rythmes scolaires a engendré un surcoût pour les départements, non compensé par l'Etat, atteignant un total de 80 millions d'euros. Evidemment, cela n'excuse pas le retour sur la gratuité pour les lycéens, bien antérieur ! Mais peut être B. Huré a honte de cette étude : le département des Ardennes est en effet celui où le surcoût a été le plus important : 8% ! Il pourrait trouver comme excuse la ruralité de notre département, mais la Meuse ou le Cantal n'ont vu leur budget "transports scolaires" n'augmenter que de 3%. Et ce que souligne l'étude, c'est l'intérêt de la qualité de la concertation avec les communes, avec les services de l'inspection académique pour trouver les organisations les plus efficaces et qu'en terme de concertation, nous avons sans doute un record d'inefficacité avec notre conseil général. Pourtant concertation et démocratie sont des conditions de l'efficacité des politiques.

    Faire vivre des politiques de solidarité, développer la démocratie locale, deux raisons pour voter pour les candidats du Front de Gauche et du PCF lors des élections départementales des 22 et 29 mars.

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  • Les choix budgétaire du maire de droite de Charleville Mézières ne sont pas les bons !

    Voilà l'intervention de Sylvain Dalla Rosa, conseiller municipal PCF au dernier conseil municipal :

    Une fois n’est pas coutume, je suis d’accord avec vous Monsieur le Maire. La politique d’austérité a des effets ravageurs sur les collectivités. Les élus locaux sont obligés et contraints de tailler dans les projets, les équipements et les services à la population. A Charleville Mézières, vous n’échappez pas à cette régression et les chiffres du budget primitif qui nous sont communiqués ce soir le prouvent.

    Malgré une présentation du budget très édulcorée, 7 pages d’explication pour détailler un budget de 90 millions d’euros, vous ne pouvez pas masquer cette réalité. Sur les investissements, je n’y reviens pas, cela a été dit, avec un montant de 14,88 millions d’euros vous n’envisagez rien de nouveau et vous poursuivez les projets décidés depuis plusieurs années. En revanche, c’est sur le fonctionnement que vous avez concentré vos attaques. Tout d’abord je voudrais dire que la baisse de la dotation globale de fonctionnement, la DGF, que vous estimez à 1%, se voit atténuée par des recettes nouvelles. Tout d’abord, nous récupérons le fameux Fonds de péréquation de la taxe professionnelle contre laquelle vous aviez voté au Conseil général en votre qualité de vice président pour un montant de 494 694 €. Vous bénéficiez également d’une baisse des taux d’intérêts bancaires de 8% ce qui vous fait économiser 266 000 €. Mais vous ne profitez pas de ces quelques bonnes nouvelles pour renforcer le fonctionnement. Sur ce chapitre les dépenses sont en baisse de presque 2%. C’est le service public municipal qui est mis en péril. Je ne prendrais que quelques exemples. Tout d’abord ce qui fait l’ossature du fonctionnement municipal, son personnel, et qui est nécessaire au maintien du service public. Vous prévoyez une hausse de la masse salariale de 0,85%, c’est notoirement insuffisant pour renouveler les effectifs. Il faudrait pour cela que la hausse tourne entre 1% et 1,2%. Deux hypothèses à cela. La 1ère, vous envisagez de ne pas renouveler les postes qui se libèrent ou alors vous avez sous estimé volontairement les besoins de la collectivité et vous envisagez une rallonge au budget supplémentaire. Mais un constat simple s’impose, si vous maintenez ce chiffre en l’état, je peux vous prédire qu’en fin d’année, certains services se verront contraints de mettre la clef sous la porte.

    En examinant dans le détail le budget, je constate que le poste recettes de stationnement est en baisse, vous vous privez de 200 000 €. Cela pose à nouveau la question du stationnement en centre ville ou l’anarchie règne du fait de l’absence de surveillance.

    Autre chiffre qui doit nous alerter, c’est la baisse considérable, de 80%, de l’autofinancement net. C’est un indicateur important de la bonne santé financière d’une collectivité et qui conditionne nos investissements. D’un chiffre positif à 231 023 € en 2014 nous tombons en 2015 à 47 624€. Enfin, toujours sur les chiffres vous continuez à avoir recours à l’emprunt pour un montant de 6,62 millions d’euros soit une hausse par rapport à l’année dernière de 221 574 €. Je constate que sur le fonctionnement vous effectuez un numéro d’équilibriste. Pour le service public, outre des choix qui affaiblisse l’emploi, ce sont les conditions de travail des personnels qui sont touchées avec, par exemple, la diminution de 27 800 € sur les vêtements de travail ou de 10 715 € sur les fournitures administratives.

    Pour terminer, je souhaite quelques éclaircissements sur des sommes qui apparaissent sans explication. 10 000 € sur les futurs projets, c’est un manque notoire d’ambition ? 50 000 € pour les gens du voyage, s’agit-il du lancement d’une étude ou du démarrage des travaux  sur un terrain éventuel? Enfin le recul enregistré dans les sommes attribuées aux conseils des habitants, 25 000 € en investissement, soit 5000 € par quartier, c’est moitié moins que ce que la municipalité précédente affectait.

     

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