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  • Chronique estivale n°1, de tout un peu, en finissant par Ardennes Forge

    Le temps a passé depuis mes dernières expressions sur ce blog, limitées d'ailleurs depuis la fin de la séquence électorale de cette année à deux sujets particuliers, la situation des Ardennes Forge et je vais d'ailleurs y revenir dans cette chronique et la question de l'obligation vaccinale, histoire de donner des éléments de réflexion - il s'agit là d'un sujet assez symbolique où les contradictions entre les intérêts capitalistes et le bien commun troublent les esprits !
    Et l'actualité s'est emballée, confirmant surtout la rupture politique que constitue l'arrivée de Macron et de ses équipes au pouvoir, une rupture au service du capitalisme et des intérêts de quelques uns, confirmant aussi la fragilité de ce capitalisme moribond : cette rupture, son danger, les communistes l'ont largement dénoncé pendant les campagnes électorales et il va falloir continuer à en démonter tous les aspects pour mieux faire comprendre à ceux qui attendent pour voir, mais il est aussi nécessaire d'analyser tout ce qui s'est passé depuis un an, les nouvelles pratiques politiques, comme je l'avais évoqué dans un de mes articles à retrouver en cliquant ici mais pas que et plus globalement la complexité des rapports sociaux dans ce XXIème siècle pour mieux cerner les conditions d'un retour au progrès social, nous évitant que les soubresauts de ce capitalisme finissant ne détruisent davantage les gens et la planète.
    Et si l'actualité s'est emballée, j'ai pris mon temps, le temps de la randonnée sur les côtes bretonnes, quoi de mieux pour réfléchir, le temps aussi de m'occuper de mes petits enfants avec cette question angoissante : quel monde laissons nous à ceux qui, comme les deux qui sont à côté de moi, jouent dans l'insouciance que l'on a à trois ou quatre ans ?
    Alors, évidemment, je ne vais pas rattraper mon retard d'actualité, mais plutôt vous faire part de quelques unes de mes réflexions de l'été, assez confuses, mais les écrire est aussi un moyen de les démêler même si c'est par bribes : ce sera pour mes prochaines chroniques estivale, car pour aujourd'hui, juste quelques flashes qui me reviennent sur l'actualité de fin juin et juillet.
    - Le comique de la rencontre entre Macron et Poutine, alors que les médias dominants et autres soutiens au nouveau président de la République avaient caricaturé des déclarations de JL Mélenchon parlant de discuter avec le président russe pour avancer dans la recherche de la paix au moyen Orient. Et oui, la paix ne peut passer que par le dialogue avec tous les peuples (et donc avec leur dirigeants). Dialoguer ne veut pas dire tenter de séduire, comme semble vouloir le faire Macron avec Trump, confirmant ainsi son soutien à l'idéologie ultralibérale d'outre Atlantique.
    - Sur la situation nationale, j'ai retenu le rôle irremplaçable de L'Humanité pour dénoncer l'enrichissement de la ministre du travail. Avec une question de fond sur la différence entre éthique et légalité : elle n'aurait rien fait d'illégal et pourtant quel scandale vis à vis de tous ceux qui ne vivent que de leur travail ! Et quel témoignage de l'éthique du macronisme : s'enrichir en écrasant les autres ! Et pour la note comique, Mélenchon qui se plaint de travailler au mois d'aout et la nuit ! Qu'il dénonce les pratiques antidémocratiques de la République En Marche, soit ! Mais pour le reste, c'est faire preuve de méconnaissance du monde du travail : qu'il pense donc à tous ceux qui accumulent les heures de travail dans les hôpitaux par exemple, y compris la nuit et le dimanche !
    - Sur les Ardennes enfin, ces élus qui veulent cacher la réalité ! Rien de dramatique dans les retards des travaux de la nouvelle école de la marionnette ! Et comme l'on comprend que le directeur de l'école ait envie que l'inauguration soit une réussite, servant à faire rayonner cette école, qu'il souhaite accueillir la ministre de la culture dans un beau cadre. Mais dans son orgueil, le maire de Charleville-Mézières ne veut pas décaler la date de l'inauguration, prétextant que les travaux seront finis à 95%. Sauf que c'est bien souvent la dernière touche qui donne l'ambiance ! Et il a déjà pratiqué ce gâchis avec le musée Rimbaud. Cacher la réalité aussi des Ardennes Forge (pour ceux qui ne connaissent pas l'histoire, cliquez ici) : ils s'en sont tous mêlés, les trois députés des Ardennes, le président de la communauté d'agglomération, tous membres des Républicains ou assimilés, pour mettre un point final à l'affaire dans les plus mauvaises conditions possibles pour ces salariés, en les renvoyant vers la négociation individuelle de chaque cas, c'est à dire dans l'asymétrie du salarié isolé face à la toute puissance de l'administration des AGS. Sans doute fallait il éviter de rappeler le fond de l'affaire, cette entreprise sortie des cendres de Thomé Génot à travers de nombreuses magouilles ou de demander au conseil général un coup de main, lui qui a su dilapider l'argent public comme nous le dénoncions en 2008 : retrouvez donc un de mes articles de l'époque sur mon ancien blog en cliquant ici.

    Catégories : Ardennes, Au fil des jours Lien permanent 0 commentaire