Sans parler de
l'attentisme de Touraine !
Les vaccins ont été un
progrès considérable permettant l'éradication de
certaines maladies, à tel point que l'on a oublié ! Alors, on ne
voit plus que les risques, mais pense-t-on au risque d'accidents
de voiture, chaque fois qu'on monte dedans ? Comme tout acte
médical, une vaccination doit être réfléchie en fonction du
rapport bénéfice/risque et celui-ci doit être le plus élevé
possible. Avant d'aborder la question politique, quelques très
(trop) rapides éclaircissements scientifiques, pour éviter de tout
mélanger, comme le font les obscurantistes, car il y a vaccin et
vaccin !
- déjà pour dire que le bénéfice est évidemment fonction des chances (ou malchance) que l'on a d'attraper la maladie avec un exemple simple : le vaccin contre la fièvre jaune est inutile dans les pays où cette maladie n'existe pas ... comme la France.
- certains vaccins préviennent des maladies dues à des virus qui ont besoin spécifiquement des hommes pour se reproduire. En supprimant la maladie, le vaccin empêche le virus de se reproduire et il disparaît : c'est ce qui s'est passé pour la variole, c'est en très bonne voie pour la polio et ce serait possible pour la rougeole. Il y a donc un intérêt individuel, mais aussi collectif.
- selon les maladies, les vaccins sont plus ou moins efficaces. Celui contre le tétanos l'est complètement (à condition de ne pas oublier les rappels !). D'autres ne sont pas efficaces à 100% (la grippe par exemple
)
- il y a le vaccin, et ce qu'on injecte en même temps, ce qu'on appelle des adjuvants, comme les sels d'alumine, utilisés pour renforcer l'action d'un vaccin. Sans qu'il n'y ait encore de preuves formelles, reconnues par tous, des doutes sérieux existent cependant sur l’innocuité de certains de ces adjuvants.
Venons en à l'aspect économico-politique. Trois vaccins sont obligatoires en France, le fameux DTP (Diphtérie, tétanos, poliomyélite). Il était en général associé au vaccin contre la coqueluche, mais la combinaison de ces quatre vaccins n'est plus produite en France, remplacée par des associations de six vaccins, plus chères et contenant des adjuvants.
On se rappelle tous du scandale du vaccin contre la grippe H1N1 à l'époque Bachelot, qui, comme d'autres scandales des industries pharmaceutiques, le Médiator par exemple, a contribué à faire comprendre que les labos pharmaceutiques étaient de grands gagnants dans le développement de la vaccination, mais pas toujours très transparents, et a déjà donné des armes aux obscurantistes.
Touraine a laissé pourrir la situation, sans exigence vis à vis des laboratoires pour qu'ils continuent à fabriquer le vaccin tétravalent et poursuivent leurs recherches sur les adjuvants : "laissons donc les labos faire leur beurre" comme le reste du patronat, a été le leit-motiv de l'époque Hollande ! Tout au plus a-t-elle demandé une consultation citoyenne : je vais y revenir.
Saisi, le conseil d'état a pris une décision le 6 février de cette année (à retrouver en cliquant ici) exigeant du ministre chargé de la santé de prendre des mesures pour rendre disponibles des vaccins correspondant aux seules obligations de vaccination, sauf à ce que la législation évolue en élargissant le champ des vaccinations obligatoires.
Que fait Buzyn ? Elle veut rendre obligatoire onze vaccinations ! Alors qu'elle avait déjà fait percevoir comme présidente de la Haute Autorité de Santé, son soutien à l'industrie pharmaceutique. Et vous allez réussir à faire croire qu'il faut vacciner pour le bien des enfants, et pas pour le bien des labos ? Il s'agit là d'armes pour les plus obscurantistes de nos concitoyens !
Pourtant, la concertation a été très intéressante, donnant plein de pistes pour lutter contre cet obscurantisme et développer la vaccination, les débats, pas le rapport final, qui sans tenir compte de l'avis du jury citoyen, partagé sur la généralisation de l'obligation vaccinale, ni de celui des professionnels de santé, lui, clairement défavorable et en faveur de la suppression de toute obligation, conseillait la généralisation des vaccinations. Vous pouvez trouver l'ensemble des documents en cliquant ici. Les arguments contre l'obligation sont déjà la preuve par l'exemple : la couverture vaccinale est au moins aussi bonne dans les pays où il n'existe pas d'obligations ! Et dans les pistes pour développer la vaccination figurent des exigences vis à vis des laboratoires, la gratuité des vaccins ... Agnès Buzyn ferait bien de lire les avis des deux jurys, plutôt que la conclusion sans doute téléguidée, sauf si elle-même est téléguidée par l'exigence de profits de SANOFI !
- déjà pour dire que le bénéfice est évidemment fonction des chances (ou malchance) que l'on a d'attraper la maladie avec un exemple simple : le vaccin contre la fièvre jaune est inutile dans les pays où cette maladie n'existe pas ... comme la France.
- certains vaccins préviennent des maladies dues à des virus qui ont besoin spécifiquement des hommes pour se reproduire. En supprimant la maladie, le vaccin empêche le virus de se reproduire et il disparaît : c'est ce qui s'est passé pour la variole, c'est en très bonne voie pour la polio et ce serait possible pour la rougeole. Il y a donc un intérêt individuel, mais aussi collectif.
- selon les maladies, les vaccins sont plus ou moins efficaces. Celui contre le tétanos l'est complètement (à condition de ne pas oublier les rappels !). D'autres ne sont pas efficaces à 100% (la grippe par exemple
)
- il y a le vaccin, et ce qu'on injecte en même temps, ce qu'on appelle des adjuvants, comme les sels d'alumine, utilisés pour renforcer l'action d'un vaccin. Sans qu'il n'y ait encore de preuves formelles, reconnues par tous, des doutes sérieux existent cependant sur l’innocuité de certains de ces adjuvants.
Venons en à l'aspect économico-politique. Trois vaccins sont obligatoires en France, le fameux DTP (Diphtérie, tétanos, poliomyélite). Il était en général associé au vaccin contre la coqueluche, mais la combinaison de ces quatre vaccins n'est plus produite en France, remplacée par des associations de six vaccins, plus chères et contenant des adjuvants.
On se rappelle tous du scandale du vaccin contre la grippe H1N1 à l'époque Bachelot, qui, comme d'autres scandales des industries pharmaceutiques, le Médiator par exemple, a contribué à faire comprendre que les labos pharmaceutiques étaient de grands gagnants dans le développement de la vaccination, mais pas toujours très transparents, et a déjà donné des armes aux obscurantistes.
Touraine a laissé pourrir la situation, sans exigence vis à vis des laboratoires pour qu'ils continuent à fabriquer le vaccin tétravalent et poursuivent leurs recherches sur les adjuvants : "laissons donc les labos faire leur beurre" comme le reste du patronat, a été le leit-motiv de l'époque Hollande ! Tout au plus a-t-elle demandé une consultation citoyenne : je vais y revenir.
Saisi, le conseil d'état a pris une décision le 6 février de cette année (à retrouver en cliquant ici) exigeant du ministre chargé de la santé de prendre des mesures pour rendre disponibles des vaccins correspondant aux seules obligations de vaccination, sauf à ce que la législation évolue en élargissant le champ des vaccinations obligatoires.
Que fait Buzyn ? Elle veut rendre obligatoire onze vaccinations ! Alors qu'elle avait déjà fait percevoir comme présidente de la Haute Autorité de Santé, son soutien à l'industrie pharmaceutique. Et vous allez réussir à faire croire qu'il faut vacciner pour le bien des enfants, et pas pour le bien des labos ? Il s'agit là d'armes pour les plus obscurantistes de nos concitoyens !
Pourtant, la concertation a été très intéressante, donnant plein de pistes pour lutter contre cet obscurantisme et développer la vaccination, les débats, pas le rapport final, qui sans tenir compte de l'avis du jury citoyen, partagé sur la généralisation de l'obligation vaccinale, ni de celui des professionnels de santé, lui, clairement défavorable et en faveur de la suppression de toute obligation, conseillait la généralisation des vaccinations. Vous pouvez trouver l'ensemble des documents en cliquant ici. Les arguments contre l'obligation sont déjà la preuve par l'exemple : la couverture vaccinale est au moins aussi bonne dans les pays où il n'existe pas d'obligations ! Et dans les pistes pour développer la vaccination figurent des exigences vis à vis des laboratoires, la gratuité des vaccins ... Agnès Buzyn ferait bien de lire les avis des deux jurys, plutôt que la conclusion sans doute téléguidée, sauf si elle-même est téléguidée par l'exigence de profits de SANOFI !