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  • 30ème jour de la faim d'Emmanuel Jacquemin et le chaud et le froid !

    cden.jpgDix ans de droite ont mis à mal l'Education Nationale de notre pays : certains l'oublient trop vite !

    Mais cela ne peut excuser des pratiques indignes de notre pays : des déclarations du directeur académique des services de l'Education Nationale à Charleville Mézières et un communiqué contradictoire du Recteur à Reims le même jour !

    Car, en ce qui concerne la filiière L de Givet, c'est pourtant cela !

    Et c'est à l'image de ce qui s'est passé depuis quelques mois dans les collèges de l'Argonne et à Bazeilles, expliquant à la fois la résignation d'une frange trop importante de la population, mais aussi les résistances qui prennent des formes atypiques comme cette grève de la faim ! Vous pouvez à ce sujet aller lire l'article de L'Humanité de vendredi en cliquant ici.

    Avant de vous faire un petit retour en arrière sur la semaine écoulée, quelques éléments d'analyse.

    Le tous ensemble tend à faire oublier les vraies responsabilités, les suppressions de postes d'enseignants effectuées dans notre pays au cours du quinquennat de N. Sarkozy. La froideur des chiffres ne permet pas toujours d'appréhender la réalité concrète : ce sont de l'ordre de un dixième des postes d'enseignants qui ont été supprimés et à défaut d'avoir engagé une vraie politique de recrutement massif d'enseignants, dogme de l'austérité obligeant (les lecteurs habituels de mon blog savent ce que je pense de ce dogme qui entraîne notre pays dans le déclin et qui n'est pas inéluctable), le gouvernement gère la pénurie ! L'ensemble des adeptes de l'austérité ferait mieux de ne pas la ramener ! Les annonces de la semaine dernière ne doivent pas masquer la réalité : les 10 000 personnels supplémentaires annoncés ne sont pas des enseignants mais destinés à aider les directeurs d’école sachant que le nombre d'assistants d'éducation était passé de 20 900 en 2010 à 5 500 à la fin 2012.

    Mais même gérer la pénurie pourrait se faire avec un peu de transparence. Or le Recteur et le DASEN (nommés à l'ère Sarkozy) n'ont qu'une expression à la bouche : le bien des enfants ! Est ce réellement le cas ?

    Enseignement de proximité, hôpitaux de proximité ..., les arguments sont les mêmes pour fermer les services publics de proximité, celui de la qualité. Qu'en est il réellement ? Il y a l'approche technocratique du service standardisé, "marchandisé", partout pareil : on prend le jeune à son entrée dans le collège, le lycée et on le laisse à la sortie, de même que l'on prend le malade à l'entrée à l'hôpital, sans voir ce qui s'est passé avant. Alors évidemment, le service peut paraître mieux rendu s'il est fait par une équipe large, associant de multiples compétences et dotée d'un matériel important. Mais pas plus l'éducation que le médecine ne sont des processus industriels transformant la matière : elles touchent à l'humain, avec tout ce que cela a d'unique, de complexe et doivent donc prendre en compte l'individu dans sa globalité. Pour en rester à l'Education Nationale, le temps du collège ou du lycée n'est qu'un moment, même si cela en est une bonne part, de la journée du jeune, de ce temps de construction qu'est l'adolescence. Et à l'époque des technologie de l'information et de la communication qui permettent de sortir de l'isolement, du réchauffement climatique qui incite à ne pas multiplier les transports inutiles, le bilan global n'est sans doute pas à fermer les services publics de proximité !

    Mardi se tenait donc le Conseil Départemental de l'Education Nationale. L'ordre du jour ne portait pas sur la rentrée scolaire mais essentiellement sur l'amènagement du temps de l'enfant à l'école primaire. C'est assez incroyable que, mais c'était déjà le cas lors du Conseil Académique de l'Education Nationale (voir mon article en cliquant ici), les conditions de la rentrée prochaine ne soient pas abordées dans cette instance ! La mobilisation devant la préfecture a permis qu'une délégation puisse être écoutée par les participants du CDEN donnant lieu à un vrai dialogue de sourd avec le DASEN, mais débouchant sur une perspective de table ronde vendredi avec le DASEN et le préfet (il a fallu l'autorisation du Recteur pour que le préfet et le DASEN participent à la même rencontre !)

    Vendredi, c'était donc la table ronde. Emmanuel en était à son 28ème jour de la faim et que l'on soit d'accord ou non avec ce mode d'action, il y avait quand même urgence à ne pas répéter les mêmes monologues et à faire des propositions de sortie de crise !

    Et pourtant, le DASEN n'a fait aucune proposition concernant les collèges, alors que ce sont bien les méthodes employées qui ont entraîné cette situation extrèmement délétère dans notre département : l'annonce par le Recteur d'un statu quo à la rentrée prochaine pour permettre la mise en place de groupes de travail et une réalité se jouant des mots, du fait que les collèges multisites sont des établissements uniques pour prévoir, sans évidemment d'annonce officielle, puisque c'est organisation interne d'un établissement, fut il sur deux sites, que les collègiens de Buzancy iraient le mercredi à Grandpré, et que les troisièmes du Chesne devaient s'inscrire à Vouziers pour la rentrée prochaine, ce à quoi les parents, même si certains prétendent à leur acquiescement majoritaire, ne se sont pas soumis, à quelques exceptions près, sans parler des menaces sur tel ou tel personnel de l'Education Nationale, plus ou moins voilées.

    Et pire, les annonces du DASEN vendredi concernant le lycée de Givet ont été démenties par le communiqué du Recteur que vous pouvez lire en cliquant ici. Le DASEN a pourtant bien dit que la première L resterait à la rentrée prochaine à Givet et qu'une première L ouvrirait au lycée de Revin avec nécessité pour les équipes pédagogiques de travailler ensemble. Et à ma question, il a confirmé que le lycée de Revin avait la dotation horaire pour ouvrir une telle section pour 19 élèves. Ce qui en fait, renseignement pris auprès des équipes de Revin, n'est pas vrai, le lycée n'a pas de dotation supplémentaire, simplement l'injonction d'ouvir cette classe au détriment des horaires des autres classes !

    Ce n'est pas pour rien que la présence du Préfet était nécessaire : on compte sur lui pour relayer ces incohérences !

    Un dernier mot pour dire que les points de crispation sur l'Education Nationale dans le département ne sont que les parties émergées d'un iceberg beaucoup plus gros : le Sarkozisme a mis à mal durablement l'Education Nationale et l'enseignement agricole (j'ai rencontré des syndicalistes enseignants dans ce secteur cette semaine : eux non plus ne savent pas comment va se dérouler la prochaine rentrée)!

    Catégories : Ardennes, Education, formation Lien permanent 2 commentaires
  • Compte administratif, programme régional de formation professionnelle au conseil régional

    photo_cr.jpgLa commission permanente de ce matin a été suivie cette après midi par une réunion plénière du conseil régional consacrée essentiellement au compte administratif et au programme régional de formation. C'est surtout de formation que je compte vous entretenir pour vous donner les éléments de mon intervention. 

    Mais avant quelques mots sur le compte administratif : un débat fait en fait de longs monologues, l'opposition faisant preuve de mauvaise foi. C'est de bonne guerre, mais pas passionnant ! J'ai retenu que l'UMP a l'air de confondre le conseil régional avec une banque et il faudrait que l'on aide les entreprises sans poser de questions. En ce qui concerne le dispositif Envol de création d'entreprises, c'est le comble de la critique pour la critique, le reproche étant de réserver ce dispositif à des demandeurs d'emplois, alors que c'est bien pour eux que ce dispositif avait été créé quand la droite gérait la Champagne Ardenne.

    Je passe sur le voeu déposé par le groupe EELV sur la transition énergétique, un mélange de propositions intéressantes et de casse de ce qui existe comme service public de l'énergie, obscurci par leurs préjugés. Une fois de plus, je suis persuadée que les meilleurs défenseurs de l'environnement ne sont pas ceux qui en parlent le plus et vouloir traiter de la transition énegétique par un voeu en fin de séance en témoigne d'ailleurs ! Le groupe communiste s'est abstenu.

    Venons en à la formation. Voici les éléments de mon intervention :

    Les débats récents, à l'occasion de la conférence sociale, témoignent bien de la difficulté de la formation des demandeurs d'emploi et cela pas uniquement en Champagne Ardenne ! Prétendre que le taux d'insertion dans l'emploi des actions préparatoires n'est pas bon relève de la pure polémique : comme leur nom l'indique, il ne s'agit pas de formations qualifiantes mais bien de formation préparatoire à une autre formation.

    Comme cela a déjà été dit, la Champagne Ardenne n'a pas du tout à rougir de ce qu'elle fait : avec 31,6% des personnes privées d'emploi accédant à une formation, la région se situe à la 4ème place. L'accord passé avec Pôle Emploi permet une vraie complémentarité des formations financées par cet organisme et par le conseil régional, réglant ainsi les problèmes que d'autres voudraient régler à travers le projet de décentralisation en donnant aux régions l'argent que Pôle Emploi consacre à la formation. Le programme régional de formation que l'assemblée plénière est appelée à voter aujourd'hui est le fruit de longues concertations, avec les branches professionnelles au niveau régional, mais aussi avec les acteurs des différents territoires et nous venons d'ailleurs d'entamer les concertations pour le programme de l'année prochaine à travers nos réunions départementales.

    Il est nécessaire, pour alimenter le débat de rappeler quelques principes :

    - Tous les chômeurs n'ont pas besoin de formation et ce qui manque le plus, ce sont les emplois !

    - La formation des demandeurs d'emploi ne doit pas être mise en concurrence avec la formation des salariés : il n'est pas acceptable que des entreprises licencient pour cause de difficultés économiques liées à l'absence d'évolution des processus de fabrication, à l'absence de qualification des personnels qui n'ont jamais été formés pour que d'autres entreprises reprennent le flambeau, avec d'autres salariés, plus qualifiés.

    - La question des offres d'emploi non satisfaites est complexe. Leur nombre est estimé à un peu plus de 100 000 par Pôle Emploi. Des chiffres beaucoup plus élevés circulent au prétexte que Pôle Emploi ne collecte pas toutes les offres d'emploi. Les entreprises qui ne trouvent pas de réponse à leurs offres d'emploi devraient toutes se rapprocher de Pôle Emploi : cela favoriserait la connaissance des qualifications recherchées. Mais certains ont envie de laisser planer l'idée que de très nombreuses offres d'emploi ne sont pas satisfaites pour accréditer l'idée que les chômeurs ne veulent pas travailler : c'est inacceptable. D'ailleurs l'expérimentation du contrat de transition professionnelle dans les Ardennes avait permis de montrer tout le hiatus qu'il y a entre les déclarations des organisations patronales et la réalité des offres concrètes, en particulier après la fermeture de l'entreprise Lenoir et Mernier. De plus, dans les offres d'emploi non satisfaites, il y a de tout, des contrats de quelques jours, des emplois avec des conditions de travail ou de salaire inacceptables ...

    Le gouvernement a annoncé vendredi vouloir former 30 000 demandeurs d'emploi avant la fin de l'année avec des dispositifs comme la préparation opérationnelle à l'emploi(POE) financées par le FPSPP (fond paritaire de sécurisation des parcours professionnels) : c'est un dispositif intéressant et la région a déjà cofinancé certaines POE. L'autre proposition du gouvernement est de demander aux régions de contribuer. De ce point de vue là, le budget 2013 formation de la région est déjà consommé et il ne sera pas possible de faire plus !

    Adapter le programme de formation de la région aux besoins est, on le voit, un gros travail et je tiens à remercier les personnels du service de la formation professionnelle : en plus ils ne sont pas assez nombreux !

    J'ai essayé dans cette intervention de ne pas être trop polémque, mais j'avoue que depuis vendredi l'expression qui me vient, c'est que JM Ayrault semble avoir inventer le fil à couper le beurre : former 30 000 demandeurs d'emploi en plus c'est bien mais c'est un chiffre pour la France entière et pour la seules Champagne Ardenne, ce sont quelques 18 000 demandeurs d'emploi qui suivent une formation tous les ans ! Quant à former en répèrant des emplois potentiels pour que tous trouvent un emploi à la sortie de la formation, s'il y avait une solution miracle, cela se saurait.

    Je ne dirais pas que la formation c'est bien, mais l'emploi c'est mieux : ce serait dévaloriser la formation et comme je l'ai indiqué plus haut il est y compris important de former les salariés et la formation est un investissement pour l'avenir de notre pays, mais sans emploi, on ne peut pas donner une issue dans l'emploi aux formations ! J'en reste là et je ne vais pas vous faire ce soir le discours du cercle vicieux de l'austérité mais c'est bien cela le problème !

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  • Réunion publique avec les élus communistes de Charleville Mézières mercredi

    rc.jpgDans le quartier de la Ronde Couture, les habitants sont confrontés à des problèmes comme le logement, l’école, l’emploi, le cadre de vie ou la sécurité. L’équipe municipale a permis plusieurs réalisations, notamment dans l’aménagement du quartier.

    Il faut cependant aller plus loin et plus vite et surtout répondre aux préoccupations quotidiennes avec plus de réactivité.

    Les élus communistes ont apporté leur contribution aux différentes réalisations, mais il s’agit maintenant de construire ensemble le quartier de demain. Nous croyons beaucoup aux vertus de la participation citoyenne. Nous pouvons, ensemble, tirer les enseignements de ce qui a été fait et dégager les grands axes pour l’avenir. Rencontrons-nous pour en débattre

    Mercredi 26 juin à 18 h 30
    Salle Dubedout
    Rue des Mésanges
    RONDE COUTURE

    Avec la participation de Sylvain DALLA ROSA,
    Maire adjoint de Charleville-Mézières

    Des réunions publiques sont aussi prévues dans le quartier de Manchester le jeudi 4 juillet et à la Houillère le mardi 9.


    Catégories : Ardennes Lien permanent 0 commentaire
  • "Boite à outil" à la commission permanente du conseil régional ce matin

    lyceerevin.jpgLe dispositif surnommé  "boite à outil", c'est une aide de la région aux lycéens rentrant en première année de lycée professionnel ou technologique pour acquérir les outils professionnels nécessaires au suivi de leur formation.

    La commission permanente de ce matin devait valider le nouveau règlement pour l'année prochaine, fruit d'un travail technique important pour uniformiser les pratiques entre les établissements (l'aide n'est pas donnée directement aux lycéens mais aux lycées chargés des achats)
    La nouveauté de cette année, c'est que les outils personnels sont donnés aux lycéens, tandis que certains moins usités ne seront que prêtés.
    Ce qui pourrait n'être que bonne gestion, si cela permettait de se donner des marges de manoeuvres financières pour d'autres besoins des lycéens
    Mais cela n'est pas le cas et cela a été le sens de mon intervention que je résume ainsi :
    Un travail technique important a été fait dont le rapport présenté à la commission permanente ne donne pas tous les éléments puisqu'il y a eu établissement d'une fiche par section que nous n'avons pas en notre possession.
    Si j'ai bien compris, tout ce qui est sur la fiche est autorisé et ce qui ne l'est pas ne peut être pris en charge. Les lycées professionnels du tertiaire utilisaient souvent ces dotations pour payer des cahiers de travaux dirigés très nombreux dans ces sections, qui ne peuvent être réutilisés l'année suivante puisque les élèves écrivent dessus et qui représentent des sommes dépassant ce qui est crédité sur  la carte Lycéo des lycées professionnels - je ne l'ai pas dit, mais il serait de bon goût que le ministre de l'Education Nationale appelle les lycées à arrêter de faire le jeu des éditeurs en utilisant ces fascicules, souvent d'ailleurs sous utilisés -
    La rigidification par un nouveau règlement risque d'interdire cela et c'est dommage.
    Le deuxième point que je souhaite aborder, c'est que, et c'est bien, le réglement prévoit le financement possible de tenues de travail : il semble que sur certaines fiches - gestion administrative d'après ce que l'on m'a dit - mais ne les ayant pas, je ne peux prouver, les tenues de travail soient devenues des robes pour les filles. Si cela s'avérait vrai, c'est quand même dommage que l'on laisse toujours la place à ce genre de stéréotype sexué.
    La vice présidente en charge des lycées et de l'apprentissage m'a répondu sur le premier point par "fond social lycéen".
    Il y en a marre de renvoyer à des démarches de charité, alors qu'il faut répondre par droit à la formation et gratuité de l'éducation nationale.
    Catégories : Education, formation Lien permanent 0 commentaire
  • La retraite à 60 ans à taux plein : un enjeu de civilisation 

    b4.jpgC'est le titre de l'édito que j'ai fait pour Le citoyen des Ardennes, le bulletin du Front de Gauche : j'ai eu envie de le reprendre sur ce blog. Mais je vous invite aussi à aller lire tout le bulletin en cliquant sur l'image !

    Avec le soutien des médias aux mains du capital, toutes les possibilités de réforme des retraites sont évoquées sauf celle de toucher aux profits. Est-ce tabou que de dire que le travail est la richesse de notre pays, que ce qui coûte c'est le capital, quand, au cours des trente dernières années, 10 % de la valeur ajoutée sont passés  de la rémunération des travailleurs à celle du capital ?
    Les militants du Front de gauche ont la logique pour eux dans le grand débat que veut esquiver un gouvernement ménageant le capital, mais que nous saurons mener, avec mobilisations à la clé, la logique et le cœur.

    Car comment concevoir de faire travailler plus longtemps les ainés, quand les jeunes sont au chômage ? Le partage du travail ne saurait être celui imposé par le capitalisme d'un chômage massif pour faire pression sur les salaires.

    Car comment expliquer que notre pays n'a pas les moyens de satisfaire dignement les besoins des plus de 60 ans quand l'industrie délocalise et que les agriculteurs mettent la clé sous la porte, ruinés par les politiques européennes ?

    Car comment justifier le mépris affiché vis à vis des retraités, dont le rôle familial, social, n'est plus à démontrer ? Juste deux chiffres : 100 000 chômeurs en moins cela représente 1,5 milliards d’euros de recettes nouvelles pour la sécu et 1 point de masse salariale en plus ce sont 2 milliards d’€.

    La situation économique ardennaise est le tableau quasi caricatural de ce qu'il ne faut pas faire : casser l'industrie et licencier, brider les salaires, sans parler de la zone franche, cadeau aux patrons au détriment de la protection sociale.

    Oui, cette belle idée de la retraite inventée, par Ambroise Croizat et actualisée par le mouvement social est plus que jamais d’avenir. Notre pays en a les moyens.

    Nous sommes attachés à un système de retraite par répartition à prestation définie, c’est-à-dire que le niveau de pension est établi lors du départ en retraite et n’est pas une variable d’ajustement du système.

    La cotisation, qui structure les principes mêmes des retraites par répartition, est bien au cœur de la bataille pour l’appropriation et la répartition des richesses produites.

    Une réforme efficace de l’assiette des cotisations patronales pourrait jouer en faveur de l'emploi, en favorisant les entreprises qui développent le travail de qualité (embauches, salaires, conditions de travail, formation), protègent l'environnement.

    L'enjeu dépasse le cadre des retraites : l'humain ou la finance ? Contre l'austérité imposée par une Europe confisquée par le capital, seule la mobilisation populaire peut imposer l'Humain d'abord.

    Catégories : Ardennes Lien permanent 0 commentaire