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  • Nouvelles pratiques politiques : de l'utilisation par la bourgeoisie !

    Le peuple n'en peut plus de cette politique du TINA selon l'expression de Margaret Tatcher - en Français, "il n'y a pas d'alternative"- qui justifie bas salaires, chômage, fermeture de services publics, baisse de la protection sociale ... Il faut dire que les derniers gouvernements se sont bien coulés dans le moule, au service du capitalisme, de la grande bourgeoisie et des marchés financiers ! Et ceci avec le soutien de l'appareil du PS, au mépris de ses militants de base, qui sont partis, les uns après les autres, évidemment furieux contre leur parti, où ils n'étaient plus entendus. Tout cela fait un bon terreau, pour accuser les partis politiques, plutôt que la bourgeoisie, de la situation en France, des inégalités, des attaques à l'environnement. Et l'engrais coule à flot : la plupart des médias sont maintenant dominés par le monde de la finance ! Les fleurs ont poussé et deux mouvements politiques ont émergés cette année. Ils sont sur des bases idéologiques totalement différentes, pour la république en marche sur fond de libéralisme  ( ou la liberté d'exploiter les plus faibles), pour la France Insoumise sur fond de renouveau social-démocrate ( ou la volonté d'adoucir les méfaits du capitalisme ). Mais ils ont deux points communs, la volonté d'effacer les repères droite gauche et un fonctionnement vertical.
    Quelques mots déjà sur l'effacement des repères droite/gauche : évidemment, les Hollande/Valls ont sali la notion de gauche en pratiquant le mensonge à grande échelle, en prétendant poursuivre une politique de gauche, tout en servant la soupe à la droite, au patronat. Mais il reste qu'il y a des politiques qui servent l'intérêt du plus grand nombre, appelées de gauche et des politiques qui ne servent les intérêts que de quelques uns, appelées de droite. La République en Marche a intérêt à cette confusion idéologique : elle veut servir le patronat. C'est plus étonnant de la part de la France Insoumise, mais c'est vrai que tant de ses militants étant issus du PS et porteurs de cette idée hégémonique que la gauche et le PS sont des synonymes, cela s'explique sans doute. Mais c'est dommage, car cela s'accompagne d'une haine du mot socialiste, qui en ferait oublier que le vrai adversaire, c'est le capitalisme, et que la vraie lutte, c'est la lutte de classe !
    Mais c'est surtout de leur fonctionnement que je voulais parler. L'actualité, ce sont les affiches pour les élections législatives. Elles confirment ce que l'on devinait déjà ! Les candidats sont en photo avec leur chef, Macron d'un côté, Mélenchon de l'autre : s'ils étaient élus, ils ne seraient donc pas les représentants des électeurs, mais les porte-paroles de leur chef et d'ailleurs, leurs engagements à respecter le programme de leur chef ne laissent pas la place au débat avec leurs électeurs, à une démocratie de proximité. Sans parler du mépris qu'ils semblent ainsi porter aux électeurs, jugés incapables de voter autrement qu'en référence à une image médiatisée
    Ces mouvements se sont construits autour de pratiques participatives, intéressantes au demeurant, grâce aux possibilités d'internet. Mais participer ne veut pas dire être entendu ! Et les processus de décision, dans l'un et l'autre cas, semblent centralisés autour du chef et de ses proches collaborateurs.
    Ainsi ces nouvelles pratiques politiques, en faisant perdre les repères de droite et de gauche, en créant une caricature de démocratie, ne servent pas le peuple !

    Catégories : Au fil des jours Lien permanent 2 commentaires
  • Ecoutez Igor Nivelet le candidat communiste, insoumis au système capitaliste, dans la seconde circonscription des Ardennes

    Igor Nivelet explique pourquoi il est candidat aux élections législatives et ce qu'il fera à l'Assemblée Nationale

    Catégories : Ardennes Lien permanent 0 commentaire
  • Pour la santé et la protection sociale, Macron ne doit pas avoir de majorité !

    La composition du nouveau gouvernement ne fait que confirmer ce que le PCF avait dit : Macron marque une rupture dans la vie politique française pour mieux mettre notre société au service du grand patronat et du monde de la finance.

    La nomination d'Agnès Buzyn, ministre des solidarités et de la santé, issue de la société civile, n'est qu'un supplément d'âme de parade : le nerf de la guerre, la sécurité sociale sera sous contrôle de Bercy et de la droite, pour mieux appliquer le programme d'E. Macron : faire payer par les vieux une minime augmentation du pouvoir d'achat des jeunes, sans toucher à ce qui ruine la France, le coût du capital !

    D'autant plus qu'Agnès Buzyn a déjà fait percevoir comme présidente de la Haute Autorité de Santé, son soutien à l'industrie pharmaceutique à travers sa défense des conflits d'intérêts ! Et le soutien du président de la République aux plus rétrogrades des médecins libéraux, opposés au tiers payant est déjà affirmé, à travers une application non obligatoire, au mépris de ceux qui ne peuvent faire l'avance des soins. Alors que les difficultés techniques d'application, réelles, pourraient être résolues par le haut, avec un remboursement à 100% par la sécurité sociale des soins prescrits comme le propose le PCF.

    Ce gouvernement ne doit pas avoir de majorité parlementaire ! Plus que jamais rassemblons nous autour des candidats communistes et de progrès aux élections législatives, dans les Ardennes, Sylvain Dalla Rosa, Igor Nivelet et Dalila Maouche. Et avec Christine Caruzzi comme suppléante d'Igor, la situation de nos hôpitaux et de la santé est au coeur de la campagne !

    Catégories : Ardennes, santé et protection sociale Lien permanent 0 commentaire
  • En silence, l'Agence Régionale de Santé établit sa stratégie pour les dix ans à venir.

    A la suite des lois Bachelot et Touraine, les ARS doivent proposer un plan régional de santé, avec un cadre stratégique (COS) pour les dix ans à venir. L'avant projet de ce cadre stratégique dans le Grand Est circule. Sa lecture est édifiante : masquée par une novlangue technocratique, son objectif est avant tout de limiter les dépenses de santé et de continuer à faire perdre tout repère entre public et privé, que ce soit au niveau de l'organisation des soins ou de la protection sociale. De ce point de vue par exemple, il parle de complémentaires, sans faire la différence entre mutuelles et assurances privées, sans même que la particularité du système local d'Alsace Moselle ne soit citée.
    Avec un parti pris d'adapter les dépenses aux recettes de la sécurité sociale, sans envisager que celles-ci puissent être augmentées ( ah, le sacré coût du travail, alors que le capital coute si cher en dividendes, optimisations fiscale et autre), le but de ce cadre stratégique est d'adapter notre système de santé, non aux besoins des populations, mais à l'austérité.
    Comme dans l'ensemble des politique de prévention en santé pour les adeptes du libéralisme, le travail n'existe pas, le danger constitué par le recul de l'âge de la retraite, évidemment pas non plus et l'ARS ne propose que des politiques de prévention reposant sur l'éducation des comportements, volontiers culpabilisatrice.
    Quand à la politique de soins, elle met la charrue avant les boeufs : vider les hôpitaux, avant d'avoir construit un véritable réseau de prise en charge ambulatoire (c'est vrai que les techniques se modernisant, certaines hospitalisations peuvent être raccourcies, mais sous certaines conditions de poursuite de soins à construire et pas pour tous les patients, quoiqu'en disent les administratifs) et utiliser les technologies du numérique avant d'en avoir valider l'utilité (car il y a à boire et à manger là dedans !) et avec des contradictions énormes, car tout en reconnaissant le vieillissement de la population, ce COS propose des perles, comme de ne plus servir les hospitalisés dans leur chambre, mais de faire des restaurants en self service : on imagine papy ou mamie avec ses cannes porter son plateau repas !
    Vous trouverez ci-dessous une analyse détaillée de ce document, un peu polémique, certes, mais sinon, résumer de la langue de bois, c'est pas drôle. Et je ne reprends même pas tout ce qui est sujet à critique : il y en a trop !

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    Catégories : Ardennes, Champagne Ardenne, santé et protection sociale Lien permanent 0 commentaire
  • Soulagement et horreur

    Soulagement à la découverte des résultats nationaux : les Françaises et les Français ont su montrer leur refus de la haine, de la xénophobie.
    Horreur à la découverte des résultats des Ardennes : plus de 49 % pour le parti de la haine et dans le Pas de Calais, mon département d'origine, il est majoritaire. Comment la misère peut elle conduire à la haine alors que si souvent elle s'accompagne de tant de solidarité ? La perte de tout espoir ? L'écoute aveugle d'un discours démagogique contre le système dont la candidate de la haine s'est bien abstenue de préciser qu'il s'agit du système capitaliste, elle qui serait prête surtout à défendre les patrons français contre les étrangers, plutôt qu'à défendre les salariés ? La carte du vote FN recouvre la carte des territoires oubliés de la République, le vote Macron se concentrant plus sur les grandes métropoles : regardez la carte des résultats dans le Nord. C'est particulièrement démonstratif : Macron en tête dans le centre du département, la métropole lilloise et la Le Pen à l'est et à l'ouest.
    Et malheureusement, ce ne sont pas les politiques libérales que nous annonce le nouveau président de la république qui vont arranger les choses. Si on ne fait rien, le principe du libéralisme, c'est que l'argent va à l'argent et donc l'économie se développe là où ça va déjà bien ! Pas de quoi revitaliser les territoires oubliés ! Et en plus, il va s'en prendre au droit du travail, comme si cela allait créer de l'activité pour embaucher ! Et faire un pas de plus vers la fiscalisation de la sécu, alors que c'est bien dans les entreprises, dans les lieux de créations de richesse qu'il faut trouver les sous, des sous qui, sinon, partent dans les paradis fiscaux ou les poches des actionnaires : je parle évidemment essentiellement là des grandes entreprises, celles qui ont les moyens de faire de "l'optimisation fiscale" ...
    On s'est débarrassé de la xénophobe hier. L'heure est maintenant à la lutte et au rassemblement, dans la rue et dans les urnes pour que Macron n'ait pas de majorité et pour que sa principale opposition soit une gauche écologique, sociale, démocratique, une gauche de transformation sociale, une gauche porteuse de propositions et d'espoir ! C'est ce message de combativité, de rassemblement et d'espoir qu'il nous faut porter dès ces élections législatives !

    Catégories : Ardennes, Au fil des jours Lien permanent 0 commentaire