Toujours moins de sécu est la devise d’E.
Macron, accélérant la remise en cause par les gouvernements
successifs de cette avancée majeure pour le progrès social.
La sécu revient à l’équilibre : bingo ! Le gouvernement va pouvoir ponctionner les caisses. Le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) 2019 met fin au consensus de la loi Weil de 1994 de compensation intégrale par l’Etat des exonérations de charges sociales. Les exonérations pour les heures supplémentaires ne seront pas remboursées. Ajoutées au CICE, à sa nouvelle mouture, faite d’exonérations sans contrepartie, c’est 50 milliards de cadeaux au capital.
Toujours moins de sécu aussi en confirmant le rôle des mutuelles dans le zéro reste à charge pour le dentaire, l’optique, les appareils auditifs, là où il faudrait un 100 % sécu, en taxant les mutuelles, un prélèvement indirect sur les mutualistes !
La démocratie est la grande perdante : les conseils d’administration des caisses de la Sécurité Sociale s’étaient prononcées contre ce PLFSS.
La contrepartie de ce hold up sur le travail, c’est la trop faible revalorisation des prestations sociales. Déjà ponctionnés par la CSG, les retraités vont voir leur pension impactée par l’inflation. La baisse des APL est confirmée …
L’augmentation prévue des dépenses d’assurance maladie est sans commune mesure avec les besoins et va aggraver la situation déjà tragique des hôpitaux. La question de la perte d’autonomie est renvoyée à une future loi.
Si certains avaient des doutes en voyant les députés de droite s’opposer à ce projet de loi, le débat au Sénat les lève : les Républicains ont aggravé ce PLFSS en votant par exemple le report à 63 ans de l’âge de la retraite !
Pour leur part, les parlementaires communistes ont voté contre ce PLFSS en mettant en valeur les propositions du PCF : l’augmentation des recettes, le remboursement à 100 % par la sécurité sociale des soins prescrits, des plans d’urgence pour les hôpitaux et les EHPAD, un pôle public du médicament.
La sécu revient à l’équilibre : bingo ! Le gouvernement va pouvoir ponctionner les caisses. Le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) 2019 met fin au consensus de la loi Weil de 1994 de compensation intégrale par l’Etat des exonérations de charges sociales. Les exonérations pour les heures supplémentaires ne seront pas remboursées. Ajoutées au CICE, à sa nouvelle mouture, faite d’exonérations sans contrepartie, c’est 50 milliards de cadeaux au capital.
Toujours moins de sécu aussi en confirmant le rôle des mutuelles dans le zéro reste à charge pour le dentaire, l’optique, les appareils auditifs, là où il faudrait un 100 % sécu, en taxant les mutuelles, un prélèvement indirect sur les mutualistes !
La démocratie est la grande perdante : les conseils d’administration des caisses de la Sécurité Sociale s’étaient prononcées contre ce PLFSS.
La contrepartie de ce hold up sur le travail, c’est la trop faible revalorisation des prestations sociales. Déjà ponctionnés par la CSG, les retraités vont voir leur pension impactée par l’inflation. La baisse des APL est confirmée …
L’augmentation prévue des dépenses d’assurance maladie est sans commune mesure avec les besoins et va aggraver la situation déjà tragique des hôpitaux. La question de la perte d’autonomie est renvoyée à une future loi.
Si certains avaient des doutes en voyant les députés de droite s’opposer à ce projet de loi, le débat au Sénat les lève : les Républicains ont aggravé ce PLFSS en votant par exemple le report à 63 ans de l’âge de la retraite !
Pour leur part, les parlementaires communistes ont voté contre ce PLFSS en mettant en valeur les propositions du PCF : l’augmentation des recettes, le remboursement à 100 % par la sécurité sociale des soins prescrits, des plans d’urgence pour les hôpitaux et les EHPAD, un pôle public du médicament.