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  • Congrès du PCF : un grand moment démocratique

    et des communistes fiers le l'être pour engager de grandes campagnes au service de notre peuple au premier rang desquelles :
    - celle du pouvoir d'achat avec l'exigence d'une augmentation de 200€ du SMIC dès le 1er janvier et de négociations pour l'augmentation des salaires, tant dans le privé que dans le public.
    - celle de la transition écologique qui ne peut être menée à bien sans progrès social et sans changer de modèle économique. L'écologie ne peut être punitive. Elle doit être positive.
    Des communistes fiers aussi de leur entrée dans la campagne des élections européennes avec Ian Brossat.
    L'histoire de ce congrès a débuté avec les dernières élections présidentielles et législatives et l'exigence portée par les communistes d'un congrès extraordinaire. Puis il a eu cet inédit en octobre : le choix des communistes d'une base de discussion alternative à celle préparée par la direction sortante. Aucun des quatre textes n'avait eu de majorité. Simplement le "Manifeste pour un communisme du XXIème siècle" était en tête. Dans tout autre organisation, cela aurait été le début d'une guerre de tranchée. Les communistes se sont mis au travail dans leurs sections, dans leurs fédérations (les structures départementales) et ce week end dans leur congrès national. Le résultat, c'est un texte approuvé par 87% des congressistes, car les débats ont permis, non pas un consensus mou, non pas un texte incompréhensible car juxtaposant des idées contradictoires, mais un enrichissement en repartant de tout ce que les communistes ont en commun autour du projet de vivre mieux pour tous par la fin de l'exploitation capitaliste et des dominations, avec au total une réorientation de l'action des communistes, comme le souhaitaient la majorité des militants, les rendant plus surs, plus fiers de leurs idées pour proposer le rassemblement à tout le peuple, sans effacer le projet communiste, pour éviter aussi à notre peuple les impasses du populisme et des solutions faciles qui facilitent le retour de bâton des forces duc apital.
    Démocratie et fraternité : donner un coup de gouvernail en tenant compte de la route déjà faite nécessitait aussi un changement de secrétaire général. Fabien Roussel succède à Pierre Laurent dans la fraternité et ce dernier continuera à mettre son expérience qu service des communistes et de notre peuple.

    Catégories : Au fil des jours Lien permanent 0 commentaire
  • Le gouvernement choisit la force à l'écoute des gilets jaunes.

    J'avais déjà dit ici ce que je pensais du mouvement prévu le 17 novembre en annonçant le rassemblement lors de la venue du Président de la République dans les Ardennes (à retrouver en cliquant ici) : pour résumer, une grande méfiance ! J'ai un peu évolué depuis et je vais y revenir, mais je reste convaincue que les questions sont mal posées ! Cela ne m'empêche pas de penser que la réponse du gouvernement est la plus mauvaise possible : lever les barrages plutôt que de répondre aux demandes !
    J'ai évolué sur deux points :
    - tous les gilets jaunes ne sont pas des tenants de l'extrême droite, loin de là, et j'en connais certains dans les Ardennes qui sont engagés aussi contre la peste brune, qui partagent des valeurs de solidarité.
    - la capacité de mobilisation de notre peuple est plus grande qu'on ne peut l'imaginer, pour autant que la motivation existe !
    Pour des raisons familiales, j'ai fait pas mal de route ce dernier week end et donc rencontré de nombreux barrages, discuté ... Certes, j'ai vu des inscriptions inacceptables sur des gilets jaunes, mais aussi ailleurs, beaucoup de solidarité, beaucoup de désespoir aussi et surtout cette impression que ces actions étaient une manière de reconquérir une dignité perdue dans un pays où le Président valorise essentiellement les premiers de cordée !
    "Il n'y a qu'à traverser la route pour trouver du travail !" Cette vision de Jupiter, particulièrement simpliste de la société, ignore la multiplication, l'allongement des déplacements que font la plupart des salariés. Jupiter ignore aussi ce que c'est que de vivre en dessous du seuil de pauvreté, ou même avec un revenu inférieur au revenu médian (par définition, c'est la moitié de la population) ou à peine au dessus, en voyant chaque mois les dépenses incompressibles augmenter : la hausse brutale du carburant a été un déclencheur. L'annonce de l'augmentation des taxes pour le 1er janvier est insupportable pour ceux qui se soucient beaucoup plus de la planète que les actionnaires des grands groupes polluants, utilisateurs de grosses cylindrées, avions et loisirs gourmands en énergie ! La lutte contre le réchauffement de la planète ne se construira pas sur une fiscalité punitive. Plutôt que d'envoyer les forces de l''ordre contre les barrages, le gouvernement doit revenir sur ces augmentations !
    Les propositions du gouvernement, aider les plus faibles avec des miettes, ne font pas société. Aussi généreuse que puisse paraître l'idée qu'il faut aider les plus pauvres, il s'agit toujours de charité, teintée de l'inacceptable mépris de celui qui a !
    La goutte d'eau qui a fait déborder le vase de l'augmentation du prix des carburants, l'injustice des impôts indirects, qui pèsent davantage sur les plus pauvres, ne doit pas faire oublier la force de la mise en commun d'un impôt juste qui nous permet de faire société. Edouard Philippe, dans son intervention télévisée de dimanche soir, a mélangé taxes et cotisations ! La suppression de cotisations sociales redonnerait du pouvoir d'achat ! Sauf que la déconstruction de la Sécurité Sociale à laquelle il se libre ainsi est la mise à mal de valeurs de solidarité et de dignité ! E. Philippe utilise la colère contre une taxe inacceptable pour justifier l'injustifiable
    Le gouvernement doit revenir sur l'augmentation de la taxe sur les carburants, mais il faut arrêter de demander une baisse des prélèvements, sans préciser ! Il faut une réforme fiscale, donnant plus de poids à l'impôt sur le revenu, progressif, moins aux impôts indirects, injustes. Les cotisations à la sécurité sociale, c'est ce qui fait la richesse du modèle social français, à améliorer, plutôt qu'à déconstruire.
    Il faut une augmentation des salaires : l'arrestation du PDG de Renault au Japon est là pour témoigner de l'inconduite des premiers de cordée : il était au côté d'E. Macron encore tout récemment à Maubeuge !
    Et il y a bien d'autres choses à faire pour lutter contre le réchauffement climatique qu'une fiscalité punitive (d'autant plus que les recettes ne sont pas destinées à des investissements bons pour l'environnement, mais simplement à équilibrer le budget de l'état, qui a besoin de recettes nouvelles pour compenser ses cadeaux au patronat !). On pourrait taxer Total par exemple ou le kérosène. Il faut surtout investir pour changer nos modes de vies, arrêter la mégalomanie des grosses structures, cause d'allongement des déplacements que ce soit pour travailler, recourir à un service public ou simplement faire ses courses. Il faut aussi développer les transports en commun ! Après d'autres villes, Dunkerque a adopté la gratuité des transports en commun, un bon moyen pour limiter le recours à  la voiture individuelle. C'est ce que les communistes proposent dans l'agglomération carolomacérienne, avec Sylvain Dalla Rosa, conseiller municipal et conseiller communautaire : regardez donc cette vidéo.

    Catégories : Ardennes Lien permanent 1 commentaire
  • Réunion publique du comité de défense des hôpitaux des Ardennes ce mardi 20 novembre

    Rendez vous demain, mardi 20 novembre, à 18h 30 salle de Nevers à la réunion publique du comité de défense des hôpitaux de proximité des Ardennes. pour en savoir plus sur la situation des hôpitaux et le projet de fusion.
    J'ai voulu aller vite quand Jean Pol m'a proposé de faire cette vidéo : il y a tant à dire ... Le projet de fusion concerne les hôpitaux de Charleville-Mézières, Fumay, Nouzonville et Sedan et précisément pas celui de Belair. Ils n'osent quand même pas !

    Catégories : Ardennes, santé et protection sociale Lien permanent 0 commentaire