Le prochain,
c'est le
mardi 12 aout
à 18 h !
Un lieu pour refaire le monde,
comme le dit le flyer,
c'est sympa ...
mais ce n'est pas que cela,
car l'utopie sert aussi à transformer le réel !
Alors, venez !
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Le prochain,
c'est le
mardi 12 aout
à 18 h !
Un lieu pour refaire le monde,
comme le dit le flyer,
c'est sympa ...
mais ce n'est pas que cela,
car l'utopie sert aussi à transformer le réel !
Alors, venez !
Plutôt que de se battre pour exiger des moyens pour le département et refuser les politiques d'austérité, le président Huré a trouvé une nouvelle vache à lait : la communauté d'agglomération Charleville/Sedan. Voici la déclaration de Sylvain Dalla Rosa, conseiller municipal PCF et conseiller communautaire :
Deux compères, tous les deux de droite et pointant à l’UMP, l’un président du Conseil général des Ardennes et l’autre tout nouveau maire de Charleville-Mézières, se sont retrouvés pour dire tout le bien qu’ils pensaient l’un de l’autre et le mal de la municipalité précédente. Ils auraient pu tenir leur rencontre au café du Commerce tant les propos échangés étaient caricaturaux. Décrire les relations entre la ville du chef-lieu et le département comme une guerre permanente est, en effet, outrancier. Faut-il rappeler à Benoît Huré, les multiples réunions tenues ces dernières années entre la ville et le Conseil général, pour définir en commun les dossiers qui concernaient le territoire de Charleville-Mézières.
Reste le fond du problème, la participation de la ville et de l’agglomération à des projets qui ne relèvent pas de sa compétence. Alors, que l’on apprend de l’aveu même de Monsieur Ravignon, que l’agglomération va revoir à la baisse les projets initiés par l’ancienne équipe, comme la rénovation de la Macérienne, le plan de déplacement ou la salle de musique actuelle, le même annonce fièrement que l’agglomération va participer au financement du barreau de raccordement avec la Vallée de la Meuse et la construction d’une infrastructure pour le 3ème Génie à Nouvion sur Meuse, dossiers qui relèvent exclusivement du Conseil général. Autant d’annonces faites, d’ailleurs, sans débat au conseil communautaire ni au conseil municipal.
Alors oui, la ville de Charleville-Mézières et l’agglomération avaient des divergences, mais cela fait partie de la vie normale des relations entre collectivités. Quand le Conseil Général se désengage du financement de la rénovation du Théâtre ou quand celui-ci supprime le fonds de péréquation de la Taxe professionnelle à Charleville, l’agglomération et Sedan, nous ne pouvions pas rester sans rien dire ou cela aurait été trahir les carolomacériens. Reste une question récurrente posée à Benoît Huré et à Boris Ravignon, le Conseil général et la ville ne peuvent-elles entretenir de bonnes relations qu’avec les collectivités de droite. Dans ce cas, ils agiraient avec une démarche partisane, préjudiciable au bon fonctionnement des institutions. Les électeurs de gauche ardennais sont en droit de demander des comptes à ceux qui se comportent ainsi, tant à Charleville-Mézières qu’au Conseil général.
Cette parole enfantine reflète l'état des réflexions des Ravignon, Herbillon, Huré, les maires de Charleville Mézières, Sedan, le président du conseil général des Ardennes.
En projet, une agence départementale de développement qui coutera aux Ardennais, d'après la presse locale 650 000 € par an. Pourquoi faire ? Il y a déjà une agence de développement économique pour la Champagne Ardenne dont le siège est même dans les Ardennes à Charleville Mézières ! Vous pouvez trouver son site en cliquant ici.
Faire du travail en double pour avoir la leur, à eux ! Et en fait de simplification, cela va compliquer ! Qui fait quoi ?
Et il n'y aurait pas d'argent dans les collectivités ! C'est vrai que les dotations sont en baisse, que les budgets deviennent de plus en plus difficiles à équilibrer. Raison de plus pour ne pas dépenser pour simplement avoir son joujou !
Avant de vous livrer in extenso l'intervention de Sylvain Dalla Rosa sur le compte administratif, je voudrais déjà faire quelques remarques :
- Le maire prend une très lourde responsabilité en supprimant la barrière numérique pour la constitution d'un groupe politique et en permettant ainsi au FN d'en constituer un. C'est un signe de collusion de la droite avec l'extrême droite.
- C'est parti pour les suppressions de postes dans les services de la mairie : celui d'attaché à l'animation jeunesse - cette question n'intéresse sans doute pas le maire - et celui de rédacteur à l'animation commerciale.
- Changer pour changer doit être la devise du maire, avec un deuxième mauvais signal donné pour le commerce, dans la suite de ma précédente remarque. Le parking Jean Baptiste Clément change de mode de paiement du stationnement : des horodateurs nécessitant de payer à l'avance à la place des tickets à payer à la sortie. Plus question de faire un détour pour aller faire un course en s'étant dit que pour tant faire d'être au centre ville, autant y faire ses achats plutôt que d'aller à Carrefour ou Cora, si on n'a pas anticipé la durée du stationnement, plus question non plus d'aller boire un pot parce qu'on a rencontré des amis.
Sur le compte administratif, voici la déclaration de Sylvain Dalla Rosa :
Les résultats de ce compte administratif 2013 montrent une situation financière difficile pour notre collectivité, nous avons eu à faire face au désengagement de l’Etat au travers de la DGF avec une dotation de moins 500 000 € et une amputation de 640 000 au titre du Fonds de péréquation de la taxe professionnels qu’a refusé de nous verser le conseil général en 2013.
Mais incontestablement nous constatons, en examinant les chiffres, une gestion saine. Nous sommes loin de la gabegie financière que vous avez décriée pendant la campagne électorale, où vous accréditiez l’idée que la majorité précédente jetait l’argent par les fenêtres.
Une épargne nette positive en hausse et atteignant les 2,571 millions avec au total un excédent réel disponible de 3 millions. L’héritage n’est pas si mal que ça, compte tenu du contexte. J’espère que vous n’allez pas jouer les nouveaux riches et que vous ne dilapiderez pas l’héritage.
Mais ma question porte plus, ce soir, sur le contexte politique dans lequel nous débattons de ce compte administratif que sur l’analyse de nos finances. Vous nous avez annoncé, il y a quelques temps, la réalisation d’un audit sur les finances de la ville par la chambre régionale des comptes. Permettez-moi de m’interroger sur cette démarche. En effet, depuis 6 ans que vous siégez dans cette assemblée vous avez eu à votre disposition tous les comptes et en toute transparence, comme nous les avons ce soir. Que va vous apporter de plus cet audit ?
N’y a-t-il pas en réalité une volonté de vous retranchez derrière cet organisme officiel afin de mieux justifier une future politique d’austérité ? J’ai eu la curiosité de consulter quelques audits rendus par Chambre régionale des comptes. Que ce soit au plan national avec la Cour des Comptes ou au plan local, le verdict est quasiment systématiquement le même : « La préconisation est de diminuer encore le nombre de services publics et ceux qui y travaillent ». Si c’est cela votre objectif, sachez que nous ne laisserons pas faire.
Enfin dernière interrogation, c’est votre silence Monsieur Ravignon face à l’interpellation faite par l’Association des Maires de France qui vient d’adresser, à tous les Maires de France, une proposition de vœu pour dénoncer le désengagement de l’Etat qui veut supprimer 11 milliard d’euros aux collectivités d’ici à 2017. En ne soumettant pas ce vœu à notre conseil municipal vous faites le choix de vous taire devant cette remise en cause de la souveraineté des collectivités.
Pique nique mardi 24 juin à 11 30 sur la place de Pouru Saint Rémy
à l'appel du collectif 08 "Sauvegardons nos écoles"
Une école fermée augmente les difficultés de certaines familles. Les enfants vont à l'école dans la commune voisine, sont obligés de rester manger à midi, avec des frais.
Et quant une famille menace de déscolariser ses enfants, que fait l'Education Nationale ? Je vous le donne en mille. Elle conseille sur les procédures pour l'école à la maison !
C'est cette situation qui a amené le collectif 08 "Sauvegardons nos écoles" à organiser cette manifestation.
Il faut exiger une service public d'éducation accessible à tous,
obligatoire et gratuit.
Je profite de cet article pour deux choses :
- vous faire connaître le lien du blog de cette nouvelle association qui s'est créé dans les Ardennes sur la base qui a fait ses preuves des collectifs de défense des services publics : élus, usagers (parents), personnels (enseignants) : cliquez ici.
- dire quelques mots de mon inquiétude sur la mise en oeuvre des nouveaux rythmes scolaires. J'ai déjà dit (à retrouver en cliquant ici) la responsabilité première de la droite qui avait scandaleusement supprimé des heures d'écoles, le manque de courage politique des socialistes, qui ont fait semblant de corriger en en profitant pour faire porter aux collectivités territoriales la responsabilité de donner plus aux enfants, avec tous les risques d'inégalités que cela comporte, avec le scandale que dans certaines communes ce ne soit pas gratuit. C'est en plus une trappe à emplois précaires pour les communes ou les associations qui s'engagent par la force des choses dans cet aménagement (certains vantent la création d'emplois, mais on aurait pu avoir des créations de postes d'enseignants !) et les dernières possibilités données par le ministre de plus de souplesse, si elles rendent les choses un peu plus facile pour les communes, montrent à quel point l'enjeu n'est pas l'intérêt de l'enfant. Quant aux problèmes posés aux familles, n'en parlons pas ! Pour récupérer les enfants tous les jours à la même heure, cela va être garderie payante certains jours dans une majorité de communes. Et je ne vous parle pas des problèmes de transports scolaires en zone rurale !
J'ai participé l'autre jour à une conférence de l'ARACT (l'association régionale pour l'amélioration des conditions de travail, gérée à la fois par les organisations patronales et syndicales) sur la conciliation entre la vie professionnelle et la vie privée. Comme je l'ai dit, dans les initiatives de l'ARACT, on a toujours l'impression de se trouver dans le monde des bisounours, puisque les expériences présentées sont toujours les meilleures ! Mais cela a l'avantage de montrer que des améliorations sont possibles. Une responsable d'entreprise a expliqué comment la mise en oeuvre de cette réforme compliquait les choses : les horaires avaient été adaptés pour faciliter la vie de ceux qui avaient des enfants. C'est devenu mission impossible, puisque les horaires d'école ne sont plus les mêmes pour tous les salariés ayant des enfants à l'école primaire !