La lutte paie ! Le
président de la république a du entendre la colère des Gilets
Jaunes, soutenus par 75 % de la population : mais le
compte n’y est pas, loin de là.
En ne voulant pas toucher au CAC 40, E. Macron se contente de donner d’une main aux classes populaires et moyennes ce qu’il leur reprend de l’autre main, en opposant les salariés entre eux, avec une augmentation fictive du SMIC, les retraités entre eux en supprimant la CSG pour certains, sans revaloriser les retraites à hauteur de l’augmentation du coût de la vie …
Et les perdants sont les services publics, comme les lycées et l’université pour lesquels les lycéens se mobilisent, la protection sociale, la transition écologique.
Dans un précédent post sur le mouvement des Gilets Jaunes (à retrouver en cliquant ici), je disais déjà que ma position avait évoluée, et elle continue à évoluer, mais le mouvement aussi évolue, murit.
Il y a eu le pire dans le mouvement des gilets jaunes, en particulier des violences inadmissibles, favorisées ici et là par des provocations du pouvoir et en particulier dans le département, on peut se poser la question de la responsabilité de la préfecture, mais aussi d'inacceptables déclaration de rejet des étrangers.
Mais il y a aussi le meilleur, et de plus en plus, la montée d’une conscience de classe, une aspiration démocratique incontestable, la solidarité, l’aspiration à tout simplement mieux vivre, sans être méprisé. Cela va dans le sens du combat de toujours du PCF.
Ce mouvement ne débouchera pas sur des conquêtes durables sans mise en cause de la répartition des richesses produites dans notre pays, sans une vraie augmentation des salaires, retraites et minima sociaux comme l'AAH, sans des droits nouveaux pour les salariés dans l'entreprise et dans les services publics.
Un mot de plus sur l'inanité de la proposition présidentielle d'augmentation du SMIC par l'augmentation de la prime d'activité. C'est renforcer les inégalités entre les revenus salariaux des hommes et des femmes. Prenons par exemple un couple dont la femme travaille dans un service d'aide à domicile, souvent à temps partiel, mais dont le salaire du mari fait que les revenus du couple dépasse juste le seuil permettant d'avoir un revenu d'activité : son salaire à elle ne sera pas augmenté !
L'initiative d'une journée d'action de la CGT le 14 décembre prend toute sa place dans ce contexte : dans les Ardennes, tous à la statue de Gonzague à partir de 11 h !
En ne voulant pas toucher au CAC 40, E. Macron se contente de donner d’une main aux classes populaires et moyennes ce qu’il leur reprend de l’autre main, en opposant les salariés entre eux, avec une augmentation fictive du SMIC, les retraités entre eux en supprimant la CSG pour certains, sans revaloriser les retraites à hauteur de l’augmentation du coût de la vie …
Et les perdants sont les services publics, comme les lycées et l’université pour lesquels les lycéens se mobilisent, la protection sociale, la transition écologique.
Dans un précédent post sur le mouvement des Gilets Jaunes (à retrouver en cliquant ici), je disais déjà que ma position avait évoluée, et elle continue à évoluer, mais le mouvement aussi évolue, murit.
Il y a eu le pire dans le mouvement des gilets jaunes, en particulier des violences inadmissibles, favorisées ici et là par des provocations du pouvoir et en particulier dans le département, on peut se poser la question de la responsabilité de la préfecture, mais aussi d'inacceptables déclaration de rejet des étrangers.
Mais il y a aussi le meilleur, et de plus en plus, la montée d’une conscience de classe, une aspiration démocratique incontestable, la solidarité, l’aspiration à tout simplement mieux vivre, sans être méprisé. Cela va dans le sens du combat de toujours du PCF.
Ce mouvement ne débouchera pas sur des conquêtes durables sans mise en cause de la répartition des richesses produites dans notre pays, sans une vraie augmentation des salaires, retraites et minima sociaux comme l'AAH, sans des droits nouveaux pour les salariés dans l'entreprise et dans les services publics.
Un mot de plus sur l'inanité de la proposition présidentielle d'augmentation du SMIC par l'augmentation de la prime d'activité. C'est renforcer les inégalités entre les revenus salariaux des hommes et des femmes. Prenons par exemple un couple dont la femme travaille dans un service d'aide à domicile, souvent à temps partiel, mais dont le salaire du mari fait que les revenus du couple dépasse juste le seuil permettant d'avoir un revenu d'activité : son salaire à elle ne sera pas augmenté !
L'initiative d'une journée d'action de la CGT le 14 décembre prend toute sa place dans ce contexte : dans les Ardennes, tous à la statue de Gonzague à partir de 11 h !