Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Halte à la haine raciste

    HAINE.jpgLes insupportables déclarations de la candidate du FN à Rethel ont profondément choqué tous les démocrates.

    Sylvain Dalla Rosa vient d'écrire au préfet :

    Monsieur le Préfet,

    Les propos et caricatures ignobles livrés en public (repris sur le réseau internet) à l’initiative de la candidate Front national à Rethel concernant la Ministre de la Justice ne doivent pas rester sans réplique de la part des Pouvoirs publics. En comparant Madame Christiane TAUBIRA à un primate, la militante locale du parti d’extrême-droite a ouvertement propagé des idées racistes.

    Ces faits tombent sous le coup de la loi qui condamne toute incitation à la haine raciale.

    S’appuyant sur une médiatisation excessive, les déclarations du Front national souhaitant montrer qu’il a changé, ne sont, à l’évidence, que de façade. Au sein même de la formation d’extrême-droite les idées de haine, de racisme et d’exclusion restent profondément ancrées.

    Le débat politique français ne peut être gangréné régulièrement par des coups d’éclat abjects comme ceux auxquels nous venons d’assister. Porteur des idées du capitalisme le plus dur, destructrices pour le modèle social de notre pays, le Front national est également un parti ouvertement raciste. C’est sans mansuétude qu’il convient de réagir si nous voulons préserver la démocratie et les valeurs républicaines de la France.

    C’est pourquoi, au nom des communistes Ardennais, je vous demande d’engager une procédure judiciaire contre l’auteur de ces propos intolérables.

    Dans cette attente, veuillez agréer, Monsieur le Préfet, mes salutations distinguées.

    Catégories : Ardennes Lien permanent 0 commentaire
  • Allons nous vers une prise en charge de l'insuffisance rénale à géométrie variable ?

     

    C'est ce qu'annonce le dossier de presse du projet de loi de finances 2014 de la sécurité sociale en en prévoyant le financement par les fonds d'intervention régionaux des Agences Régionales de Santé.

    Présentée comme une des mesures phare des transformations du financement des établissements de santé – on notera au passage avec inquiétude la vision positive de la tarification à l'activité, qu'il suffirait d'amender – cette première tentative de régionalisation des financements ne peut que faire craindre le développement d'inégalités des prises en charge, d'autant plus que le but avoué est de diminuer les dépenses !

    Elément du puzzle d'une stratégie globale visant à se conformer aux principes austéritaires de la commission européenne, cette proposition traduit une fois de plus l'hypocrisie de l'actuelle politique de santé : faire croire à l'amélioration des prises en charge, à la reconnaissance du besoin de véritables parcours de soin pour mettre en place des mesures d'économies : le recours au décret pour en fixer les modalités confirme l'opacité voulue au projet ! Cassant le principe républicain de l'accès aux mêmes droits sur l'ensemble du territoire français, la création de dérogations, à géométrie régionale, aux règles habituelles de financement des soins pourrait se traduire par des restes à charge pour les malades, variables selon leur lieu d'habitation, dans une affection normalement prise en charge à 100%. Le détournement des besoins exprimés se retrouve malheureusement ailleurs, comme par exemple dans le développement de la chirurgie ambulatoire, une économie pour la sécurité sociale faite par une augmentation des restes à charge pour les patients rentrés chez eux !

    Pour le PCF, l'indispensable amélioration des parcours de soin des malades chroniques nécessite des financements répondant aux besoins élaborés démocratiquement et permettant une prise en charge à 100% par la sécurité sociale. L'enveloppe fermée de l'ONDAM est insupportable quand ce qui pèse sur les comptes de la sécurité sociale, c'est le coût du capital, limitant la masse salariale et les cotisations qui permettraient de répondre aux besoins.


    Ep.20 - Travail vs Capital par CN-PCF

    Catégories : Au fil des jours, santé et protection sociale Lien permanent 0 commentaire
  • Lycées de Givet et de Revin : un peu de sérieux, Mr le DASEN !

    Les mobilisations d'avant l'été ont conduit le Ministre de l'Education Nationale à s'intéresser tout particulièrement à notre département et à demander à ses services de favoriser la coopération entre les lycées de Revin et de Givet tout en soulignant l'importance de faire valider les décisions par les conseils d'administration de ces établissements.

    Ce soir, je suis inquiète, car j'espère que cela ne va pas être que beaucoup de paroles pour amuser la galerie tout en masquant mieux une suite qui ne serait pas bonne !

    En effet je viens d'assister à une réunion dont l'inutilité n'a eu d'égal que la dépense en essence et l'émission de gaz carbonique dans l'atmosphère engendrées ! Le Directeur Académique des Services de l'Education Nationale (DASEN) avait invité tous les membres des conseils d'administration des deux lycées à une réunion à Charleville Mézières - comme chacun sait, il est plus écologique de déplacer un CA complet de Givet à Charleville qu'un DASEN de Charleville à Revin ou à Givet - pour simplement dire qu'il faisait ce que lui avait demandé le ministre et qu'une personne était chargée d'organiser le travail des équipes d'enseignants pour développer des projets de coopération entre les deux lycées. Il a fallu lui tirer les vers du nez pour qu'il lise la lettre de mission de cette personne, sans que l'on soit d'ailleurs bien sur que ce soit le contenu réel qu'il nous en ait lu, puisque lorsque Christophe Léonard a fait remarqué qu'on n'y parlait pas d'étudier la possibilité de développer un pôle langues à Givet, le DASEN a répondu qu'il avait sauté le paragraphe ! Et une véritable étude sur les possibilités de développement de formations supérieures à Revin, on attend toujours !

    Ce sont des vrais projets qui sont nécessaires, pas du bla, bla bla ! Les discussions sur le trottoir à la sortie ont eu l'avantage de démontrer la mobilisation intacte des parents et des enseignants !

     

     

     

    Catégories : Ardennes Lien permanent 0 commentaire