Je reviendrai juste sur le dossier de
l'apprentissage dans la fonction publique : j'en ai déjà parlé
dans un précédent article, à retrouver en cliquant
ici.
J'ai rappelé que si je n'étais pas intervenue en réunion plénière du conseil régional - elle avait déjà été assez longue comme cela - j'avais été frappée par le consensus sur tous les bancs pour faire du chiffre, alors que ce n'est pas ce qui compte, mais qu'il faut à la fois que ce soit un choix du jeune et une voie de formation de qualité. En conséquence de quoi, je voulais savoir si les courriers que le président Bachy avait adressé, en particulier à la Rectrice avaient reçu réponse.
Je rappelle de quoi il s'agit. Dans sa politique de communication sur l'emploi (pour éviter de poser les vraies questions), le gouvernement Valls a décidé de faire une communication sur l'apprentissage et entre autre de développer l'apprentissage dans la fonction publique, ce dernier point pourrait être positif, s'il n'etait pas fait n'importe comment. Mais l'Education Nationale a décidé de faire n'importe comment pour le simple plaisir de plaire au gouvernement et de faire du chiffre. La région, dont c'est la compétence, a donc était saisie d'une demande d'ouverture de section en mixité (la partie "cours" se fait avec d'autres publics, en l’occurrence des lycéens ou des étudiants) pour une ou deux places. La mixité a un avantage particulièrement important dans notre région, en permettant de maintenir ou d'ouvrir des sections professionnelles diverses, malgré des effectifs faibles, mais elle a aussi ses contraintes, particulièrement pour les plus faibles niveaux de qualification où les apprenants sont moins autonomes, à la fois pour les apprentis et pour les enseignants. Jean Paul Bachy avait donc, entre autre, demandé si les enseignants avaient été consultés. Devant l'absence de réponse, les élus communistes se sont abstenus.
Je ne vous parle pas des commentaires, allant de "on peut commencer un contrat d'apprentissage jusqu'à la fin décembre", sauf que cela c'est bien quand c'est dans un CFA qui s'est adapté à ce début progressif de l'année scolaire, pas dans une classe de lycée, surtout quand les enseignants ont commencé leur année scolaire sans savoir qu'ils allaient avoir en plus un ou deux apprentis dans la classe, à "ça ne coûte rien à la région", sauf que ce n'est pas une raison pour faire n'importe quoi et donner une autorisation à mettre en difficulté des jeunes ! Oui à l'apprentissage choisi et de bonne qualité, non à la politique du chiffre !
J'ai rappelé que si je n'étais pas intervenue en réunion plénière du conseil régional - elle avait déjà été assez longue comme cela - j'avais été frappée par le consensus sur tous les bancs pour faire du chiffre, alors que ce n'est pas ce qui compte, mais qu'il faut à la fois que ce soit un choix du jeune et une voie de formation de qualité. En conséquence de quoi, je voulais savoir si les courriers que le président Bachy avait adressé, en particulier à la Rectrice avaient reçu réponse.
Je rappelle de quoi il s'agit. Dans sa politique de communication sur l'emploi (pour éviter de poser les vraies questions), le gouvernement Valls a décidé de faire une communication sur l'apprentissage et entre autre de développer l'apprentissage dans la fonction publique, ce dernier point pourrait être positif, s'il n'etait pas fait n'importe comment. Mais l'Education Nationale a décidé de faire n'importe comment pour le simple plaisir de plaire au gouvernement et de faire du chiffre. La région, dont c'est la compétence, a donc était saisie d'une demande d'ouverture de section en mixité (la partie "cours" se fait avec d'autres publics, en l’occurrence des lycéens ou des étudiants) pour une ou deux places. La mixité a un avantage particulièrement important dans notre région, en permettant de maintenir ou d'ouvrir des sections professionnelles diverses, malgré des effectifs faibles, mais elle a aussi ses contraintes, particulièrement pour les plus faibles niveaux de qualification où les apprenants sont moins autonomes, à la fois pour les apprentis et pour les enseignants. Jean Paul Bachy avait donc, entre autre, demandé si les enseignants avaient été consultés. Devant l'absence de réponse, les élus communistes se sont abstenus.
Je ne vous parle pas des commentaires, allant de "on peut commencer un contrat d'apprentissage jusqu'à la fin décembre", sauf que cela c'est bien quand c'est dans un CFA qui s'est adapté à ce début progressif de l'année scolaire, pas dans une classe de lycée, surtout quand les enseignants ont commencé leur année scolaire sans savoir qu'ils allaient avoir en plus un ou deux apprentis dans la classe, à "ça ne coûte rien à la région", sauf que ce n'est pas une raison pour faire n'importe quoi et donner une autorisation à mettre en difficulté des jeunes ! Oui à l'apprentissage choisi et de bonne qualité, non à la politique du chiffre !