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  • Rassemblement mardi 29 septembre à 9 h à Givet pour défendre le lycée !

    Ce sera place de la République, pas très loin du lycée ! Evidemment, j'y vais !
    Venez nombreux.
    Pour plus d'explications, je vous invite à lire ci-dessous le courrier que j'adresse à la nouvelle Rectrice :
    Madame la Rectrice,
    Au début du mois, j'avais écrit à votre prédécesseur à propos du lycée de Givet. Quelques jours plus tard, vous le remplaciez : aussi il me paraît important de vous décrire plus en détail la situation de ce lycée dans le conseil d'administration duquel je représente le conseil régional.
    Il s'agit d'un lycée dans un territoire un peu particulier : an nord, à l'est, à l'ouest, c'est la Belgique et le bassin de recrutement de ce lycée est donc limité et les effectifs relativement faibles : pour autant, les jeunes de ce secteur ont droit à l'Education, comme partout en France.
    Vous avez, je le sais, une situation difficile à gérer, de pénurie de moyens en enseignants liée à la suppression de postes d'enseignants par le précédent gouvernement, une courbe inversée par le gouvernement actuel, mais beaucoup trop insuffisamment au regard de l'augmentation du nombre de jeunes en France : la courbe démographique de notre académie, en décalage par rapport à celle d'autres académies, incitant le ministère à continuer à supprimer des postes dans notre région, alors que la situation économique et sociale devrait précisément amener à renforcer les moyens mis à la disposition de nos établissements scolaires.
    Mais ce lycée, de par sa situation géographique particulière ne peut être soumis aux mêmes indicateurs que d'autres quand il s'agit, par exemple, de calculer sa DGH.
    Une classe de seconde a été supprimée à la dernière rentrée. J'écrivais au Recteur Cabourdin qu' « il se dit d'ailleurs que des changements d'affectation de lycéens début juillet, des dérogations obtenues sans vraiment de justification … ont grandement facilité le passage du nombre des élèves inscrits en seconde au lycée Vauban en dessous du seuil nécessitant 3 classes de seconde. »
    Depuis, la presse locale s'est fait l'écho d'au moins un cas de refus d'affectation à Givet avéré !
    Une grande transparence de votre administration serait nécessaire !
    La coopération entre les lycées de Givet et de Revin, nécessaire et acceptée, ne pourra perdurer que sur la base du volontariat et de l'adhésion de chacun à un projet commun. La vidéoconférence a, par exemple, permis l'enrichissement du nombre des options, mais elle est contraignante, pour les élèves et les enseignants. La nomination d'un seul proviseur pour les lycées de Givet et de Revin est de ce point de vue une décision très délétère, rendant cette coopération une obligation, et transformant le lycée Vauban en une annexe du Lycée Jean Moulin, au moins dans la symbolique : il ne s'agit plus de coopération librement consentie, mais d'annexion.
    Ceci s'accompagne de plus apparemment de dysfonctionnements depuis la rentrée, à tel point que les enseignants ont décidé d'un mouvement de grève pour ce mardi 29 septembre et que la population givetoise va se rassembler pour manifester son mécontentement.
    Aussi je vous demande de bien vouloir nommer un proviseur au lycée Vauban.
    Je suis à votre disposition pour échanger plus longuement sur ces sujets.

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  • Conférence régionale des communistes en Alsace/Champagne-Ardenne/Lorraine : on entre en campagne !

    Les élections régionales arrivent à grand pas ! L'urgence de proposer, de débattre, était dans toutes les têtes aujourd'hui à la conférence régionale du PCF.
    Les communistes ont validé le choix de leur chef de file, Patrick Péron, maire d'Algrange, pris acte avec satisfaction du rassemblement avec les autres composantes du Front de Gauche et mandaté une délégation pour poursuivre les discussions, dans le cadre d'un Front de Gauche uni, avec EELV : une rencontre est prévue la semaine prochaine.
    Car l'analyse est partagée : l'intérêt des habitants de notre région - je suis tentée d'écrire, car cela fait plus court, des Acaliens et des Acaliennes, non pas pour valider le choix arbitraire du nom provisoire de notre région, mais parce que cela fait un peu science fiction, et nous porte à l'utopie, non pas l'utopie irréaliste, mais l'utopie d'aujourd'hui qui prépare la réalité de demain - l'intérêt des Acaliens et des Acaliennes, nécessite un large rassemblement à même de représenter dans leur diversité tous ceux qui souhaitent une région solidaire, écologique, démocratique, une région où trouver un emploi est plus simple, une région où se soigner n'est pas le parcours du combattant, une région où le mot prévention n'est pas un mot tabou (pour ne reprendre que les deux premières préoccupations des Français, l'emploi, la santé), un large rassemblement pour donner une dynamique nouvelle d'espoir et rompre avec le fatalisme qui conduit trop de nos concitoyens à délaisser toute implication dans la vie citoyenne, à s'abstenir de voter. C'est donc avec la volonté de réussir, de lever les obstacles au rassemblement, que le Front de Gauche veut continuer les discussions avec EELV.
    Cette conférence régionale a aussi été l'occasion de transformer des idées générales en propositions concrètes : fonds régionaux pour le développement de l'emploi, facilitant l'accès au crédit pour les entreprises, sous conditions sociales, environnementales, logements pour les étudiants, gratuité au lycée, gratuité des transports scolaires, impulsion pour la création de centres de santé... On rase gratis ? Pas du tout, car, contrairement à la droite et au PS, empêtrés dans leurs politiques d'économies ... et de cadeau au patronat, les communistes, le Front de Gauche, sont déterminés à exiger l'augmentation des recettes des régions et si certains demandent où prendre cet argent, les idées fusent, comme celle d'utiliser autrement les 40 milliards que l'état consacre au CICE, le crédit impôt compétitivité entreprise, dont on attend désespérément que le gouvernement nous ait fait la preuve d'une quelconque efficacité sur l'emploi.
    Bref, les communistes entrent en campagne !

    Catégories : Champagne Ardenne Lien permanent 0 commentaire
  • Remise en question de la communauté de communes Meuse et Semoy : quelle démocratie ?

    La fuite en avant dans le grand chamboule tout, qui ne fait qu'aggraver les conditions de vie de nos concitoyens, a une nouvelle fois frappé. La loi NOTRe oblige à des modifications de la carte des intercommunalités dans le département : la communauté de communes Meuse et Semoy n'a pas assez d'habitants selon cette nouvelle loi pour perdurer dans son cadre actuel.
    La folie du gigantisme de nos dirigeants est à l'ordre du jour : après les fusions de régions sans consultation des populations, et pour nous, Ardennais, cela signifie Strasbourg comme préfecture de région, voici l'obligation pour les communautés de communes d'avoir plus de 15 000 habitants : un gigantisme pour faire taire le besoin de proximité, de démocratie, un gigantisme pour faire croire que cela résoudra la crise économique, la question du chômage, sauf que ce qui pourrait améliorer la situation, c'est une augmentation des salaires, retraites et minima sociaux pour relancer la consommation et une ponction des profits indus pour développer les services publics, un gigantisme pour s'aligner sur les vœux du patronat et de la commission européenne.
    L'avenir des habitants des communes de Meuse et Semoy, d'autres communes qui pourraient être concernées par un charcutage territorial, ne peut être réglé dans les couloirs de la préfecture, dans les arrangements entre élus plus soucieux de leur réélection que de l'intérêt de leurs concitoyens.
    La communauté de commune Meuse et Semoy a une cohérence de territoire, de projets partagés. Les communistes exigent qu'une dérogation puisse permettre son maintien. L'Humain doit prendre le pas sur les logiques technocratiques !
    Franck Tuot, conseiller régional communiste, vient d'écrire en ce sens au Premier Ministre.
    Monsieur le Premier Ministre,
    Les Français et les élus sont las de ce tripatouillage territorial qui est la trame de votre politique en direction des collectivités. Redécoupages des cantons, fusions des régions, regroupements de communes sont imposés par cette Europe libérale de la financiarisation à laquelle vous souscrivez. Sous le joug de cette politique d’austérité, les inégalités sociales et territoriales s’accentuent, les populations souffrent de cette fracturation identitaire, de ce que vous appelez l’apartheid social. La république déserte ces "no man’s lands" en fermant les uns après les autres les services publics.
    C’est pourquoi, Monsieur le Premier Ministre, j’attire votre attention sur la situation des communes de l’intercommunalité Meuse et Semoy située dans le département des Ardennes et regroupant un peu moins de 14 000 habitants. La loi « NOTRe » impose aux EPCI de moins de 15 000 habitants de se regrouper pour être dans les fourches caudines de la loi.
    Dans ces dispositions, à aucun moment les habitants, les élus ne sont consultés. Le contexte ardennais ne se prête pas à ce gigantisme. La grande majorité des élus de tous bords et des citoyens, rejettent ce regroupement ou démantèlement imposé qui n’est pas envisageable pour notre territoire.
    La loi « NOTRe » doit s’appliquer dans l’esprit, du respect des territoires et de ses habitants, de cette Vallée Meuse et Semoy, forte d’une identité forgée dans les solidarités ouvrières remontant à la révolution industrielle. Je vous demande donc d’autoriser par dérogation le maintien de l’intercommunalité Meuse et Semoy dans sa structure actuelle.
    Souhaitant que dans ce dossier la raison puisse l’emporter,

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  • Apprentissage : je n'ai pas décoléré depuis la semaine dernière !

    Vous avez entendu le gouvernement : il faut développer l'apprentissage, devenu la panacée à tous les problèmes, de formation, d'emploi ... à moins que cela ne soit une manière de faire quelques cadeaux au patronat comme avec ce décret TPE jeunes apprentis dont je vous ai parlé dans un précédent article, à retrouver ici.
    Ordre a été donné aux services de l'Etat de développer l'apprentissage aussi ! Pas question pour moi de critiquer par principe : je sais trop ce que l'apprentissage a apporté à certains, le besoin, à un stade ou à un autre des études de mettre en pratique ce qui est appris, sans parler des questions de financement, qui seraient beaucoup mieux réglées par une allocation d'autonomie de la jeunesse permettant aux jeunes un vrai choix sur le mode de formation, évitant d'ailleurs à certains de choisir une formation uniquement parce qu'elle est possible en apprentissage.
    Pas question de critiquer par principe, mais toutes les discussions que j'ai pu avoir m'ont amenée à deux postulats :
    - la prolongation de la scolarité obligatoire jusqu'à 18 ans (et donc pas d'apprentissage avant, ce qui n'exclut pas des stages en entreprises) est nécessaire vu les transformations de la société et ce qu'elle impose en terme de savoirs complexes nécessaires pour nos jeunes.
    - la mixité (mettre dans le même groupe de formation des jeunes sous statut scolaire et d'autres en apprentissage) n'est possible qu'avec des jeunes ayant déjà une grande autonomie dans leur travail, donc à priori en post-bac, voir sans doute plutôt dans les niveaux licence et master
    Sauf que quand ordre est donné aux services de l'état,  il faut faire du chiffre ! Prendre des apprentis dans les services et se retourner vers la région pour lui demander d'ouvrir en apprentissage la section correspondante. C'est ce qu'a fait l'Education Nationale ! Première ligne des demandes à la région vues la semaine dernière : l'ouverture d'une place en CAP agent de propreté au lycée Armand Malaise pour un/une jeune qui va être apprenti à l'inspection d'académie des Ardennes. En résumé, l'inspection d'académie va faire faire son ménage à bas coût par un/une jeune qui se retrouverait seule apprentie dans une classe de CAP, à louper des cours parce qu'il/elle travaille et que l'on voit mal comment les profs vont pouvoir modifier leur organisation pour un seul , d'autant plus que l'année scolaire a déjà débutée ! Vraisemblablement en CAP il doit s'agir de quelqu'un qui n'a pas une grande autonomie vis à vis de l'apprentissage des manières scolaires, français, mathématiques. Bref, c'est sans doute l'échec assuré au CAP ! Et quand on pose des questions,  il semblerait que les jeunes concernés par ces demandes de l'Education Nationale (je ne vous ai détaillé que le cas de la première ligne des demandes) soient en fait en formation dans les lycées depuis le début de l'année et que c'est là que l'Education Nationale a été les chercher : ils ne sont donc pas inscrits comme demandeurs d'emploi et cela ne va donc pas retirer un seul chômeur de la liste, aider un seul jeune en galère, mais la fonction publique va contribuer à augmenter le nombre d'apprentis ! J'appelle cela de la communication ou pire même, de la tromperie, au détriment des jeunes, d'où les raisons de ma colère.
    Apprentissage toujours : le gouvernement a pondu une réforme du financement dont il est bien difficile de mesurer les conséquences. C'était simplement politicard, permettant de faire passer par les caisses des régions de l'argent qui allait auparavant directement aux CFA. Là les régions le reçoivent et le reversent ! Cela n'enrichit personne, mais cela a permis aux potentats locaux que sont certains présidents de région de dire qu'ils avaient une nouvelle recette, dynamique, puisque fonction de la masse salariale. Comme chacun sait, les salaires augmentent beaucoup en ce moment et ce dynamisme va augmenter les recettes des régions ! Les possibilités pour les entreprises de verser leur taxe d'apprentissage aux lycées professionnels ou à des universités ont aussi été réduites : il faut privilégier l'apprentissage !
    Mais comme cette réforme du financement n'a été que de la pure communication, pour les présidents de région les plus naïfs, et pour les partisans de l'apprentissage à tout prix, aucune projection n'a été faite des conséquences réelles de cette réforme, et comme les versements sont échelonnés dans le temps, il est bien difficile de dire qui vont être les gagnants ou les perdants.
    On devait voter aujourd'hui à la commission permanente du conseil régional des compléments de subvention à des CFA, fonctions d'éventuelles pertes de recettes directes de taxe d'apprentissage qu'ils auraient eu. Les chiffres m'ayant parus un peu curieux, j'ai demandé ce matin quelques explications et surtout que les services de la région veuillent bien nous indiquer le bilan global pour la région de cette réforme entre recettes nouvelles mais aussi dépenses nouvelles. J'ai eu la surprise d'apprendre cette après midi que le rapport était retiré ! Ce n'était pas mon but, car sans doute certains CFA avaient besoin de cet argent, mais apparemment pas autant qu'indiqué dans le rapport, tout du moins pour tous. Je n'ai même pas envie de critiquer les services de la région qui avaient du préparer le rapport il y a trop longtemps ! C'est le gouvernement qui a induit cette réforme où plus personne ne comprend quelque chose ! C'était quand même une dépense de 1,2 millions d'euros pour la région ! Cela mérite d'être justifié par un vrai besoin des CFA ! A suivre.

    Catégories : Education, formation Lien permanent 0 commentaire
  • Commission permanente au conseil régional ce lundi 21 septembre

    Pour ceux qui se posent encore des questions, soyons clairs : les communistes, plus largement le Front de Gauche, ne feront pas d'alliance avec le PS pour les élections régionales de décembre prochain ! L'austérité voulue par le gouvernement PS prive les collectivités des dotations nécessaires aux politiques régionales (et départementales ou communales) nécessaires pour satisfaire les besoins des populations, sans parler de la casse du système de santé, de la casse du droit du travail, de la casse des services publics à travers leur libéralisation, de la casse de la démocratie par des réformes aussi absurdes que la fusion des régions et je pourrais continuer longtemps cette liste ! Bref, les divergences sont trop grandes avec des socialistes soutiens aux Hollande/Valls, les nouveaux amis du MEDEF, pour envisager un travail commun ! Les élections ont deux tours : on verra bien, si besoin, comment faire pour le mieux pour battre la droite et l’extrême droite au second tour. La discrétion actuelle du front de Gauche n'est liée qu'à la volonté de construire le rassemblement anti austéritaire, démocratique et écologique le plus large possible.
    Et dans ma liste à la Prévert des casses, je n'ai pas parlé apprentissage, c'est annexe par rapport à d'autres, mais je vous écris un deuxième article sur le sujet ce soir même !
    Pour autant, ceux qui critiquent par principe, ceux qui pensent que les élus ne servent à rien, ont tort, d'une part parce que cela contribue à casser la démocratie, même si évidemment, il faut revoir le rôle des élus, la place d'une démocratie plus participative ... et d'autre part, car il est possible en tant qu'élu de contribuer à mettre en place des politiques répondant aux besoins. Et je vais vous détailler un peu deux dossiers que j'ai présenté à la commission permanente d'aujourd'hui parce qu'ils sont l'aboutissement de nombreuses discussions et un vrai progrès, même si, comme tout ce qui touche à la formation, cela ne va apporter une solution que pour quelques dizaines ou centaines de personnes et n'est donc pas visible !
    Tout d'abord, l'accord cadre pour la formation dans les structures d'insertion par l'activité économique, un secteur où les besoins de formation sont très importants, mais ne répondent pas aux règles traditionnelles de la formation, d'un côté les demandeurs d'emploi, de l'autre les salariés, d'où l'engagement que nous avions pris de mettre en place un comité des financeurs pour voir comment mutualiser des financements et répondre aux besoins. Les premières réunions de ce comité des financeurs ont abouti à cet accord cadre signé par l'état, la région, Pôle Emploi, les réseaux de structures d'insertion par l'activité économique, la CRESSCA (chambre régionale de l'économie sociales et solidaire) puisque ces structures font partie de l'économie sociale et solidaire, les organisations patronales et syndicales puisque les financeurs sont pour une part les OPCA, gérés paritairement. Et, évidemment, car les déclarations d'intention ne suffisent pas, des conventions d'applications, avec engagement financier de la région (au total de l'ordre de 300 000 €) ont aussi été votées à la commission permanente. J'avais entendu les besoins particuliers de ce secteur en formation de cadres pour contribuer à développer les activités et à mieux gérer ces structures : contrairement aux autres aides à la formation de salariés, le conseil régional ne va pas contribuer uniquement à la formation des moins qualifiés, mais aussi à celle des encadrants.
    Deuxième dossier, celui de la formation ouverte à distance. Les premiers chèques formation lancés par la région en 2009 pour permettre le financement de formation dans les point d'accès à la téléformation avaient reçus un accueil inattendu. Là où j'avais juste pensé amener un petit plus à des femmes ne pouvant s'engager dans une formation à temps plein pour contrainte d'enfants, ou à des salariés à temps partiel, c'est en fait toute une dynamique qui a été lancée et il était nécessaire de réorganiser le dispositif pour tenir compte de l'ampleur prise, diversifier les formations possibles. C'est chose faite avec le programme régional de formation ouverte à distance voté aujourd'hui. Mais pas question de laisser seules les personnes s'engageant dans ces formations et c'est aussi tout un travail qui a été accompli pour transformer les points d'accès à la téléformation pour un meilleur accompagnement, en lien avec les Espaces métiers, chargés de cette nouvelle mission et l'ouverture de nouveaux lieux où cet accompagnement est possible, dans la proximité : les e-Espaces Métiers, en labellisant pour cela des structures qui se sont portées volontaires. Je ne vais pas vous en faire la liste ici, simplement vous dire ma satisfaction qu'il y ait, parmi elles, le centre socio-culturel Aymon Lire à Bogny sur Meuse. Si ce centre s'est porté volontaire maintenant, alors qu'il y a quelques années, j'avais rencontré le maire de Bogny sur Meuse pour voir ce qu'il était possible de faire dans le domaine de la formation sur le secteur, sans avoir l'impression d'avoir été bien écoutée, c'est bien parce qu'il y a eu aussi les actions des associations ouvrières, je pense en particulier à celle de Lenoir et Mernier et à Claude Choquet, à celle d'Artis et à Bernard Delhaye. Ce sont les liens que nous avons noués qui ont permis cela. C'est une autre manière de faire de la politique !

    Catégories : Champagne Ardenne, Education, formation Lien permanent 0 commentaire