Le projet que portent les communistes pour la région est un projet écologique. A la différence de ceux qui prétendent donner le primat à l'écologie avec parfois plus des anathèmes et des culpabilisations que des propositions transformatrices, nous savons que le capitalisme est le plus grand prédateur de l'environnement. L'inquiétude devant la dégradation de celui-ci, le réchauffement planétaire est aussi une porte d'entrée pour certains dans la lutte pour une autre société et ouvre des perspectives nouvelles pour le rassemblement.
La nécessité de favoriser les entreprises respectueuses de l'environnement est partie intégrante de nos propositions de développement économiques.
Le développement des transports en commun, en particulier par rail, au cœur des compétences des conseils régionaux et fortement portées par les élus communistes dans le mandat qui s'achève est un élément fort.
Dans l'agriculture aussi, pas question de lancer d'anathème et d'opposer agriculture biologique permettant à ceux qui en ont les moyens de se nourrir sainement et aux autres de manger au moindre coût, mais bien d'élever globalement la qualité de l'alimentation et cela passe par la lutte contre l'industrialisation de l'agriculture qu'il s'agisse d'élevages industriels ou d'accaparement du foncier par le monde de la finance soucieux uniquement de rentabilité.
La transition énergétique passe par la réduction des gâchis d'énergie : l'action sur le bâti a l'avantage d'agir sur le climat et sur les dépenses en chauffage. Elle est un point fort des propositions que nous pouvons porter.
Le débat sur la production est complexe, à la fois parce que la production d'énergies renouvelables, nécessaire, est trop souvent utilisée comme un moyen supplémentaire pour casser ce qui reste encore de l'entreprise publique EDF et une entrave à la création d'un vrai service public national en lien avec les autres pays européens et parce que le nucléaire fait débat, sauf qu'il a l'avantage de ne pas contribuer au réchauffement climatique. Le débat démocratique doit permettre d'avancer !
La transition écologique doit être au cœur des transformations industrielle et agricole mais nécessite aussi des mesures spécifiques.
Le TER transport collectif massifié, doit être au cœur de l’intermodalité. Il transporte les personnes qui résident à proximité d’une gare. Mais pour qu’il se développe il doit devenir attractif par tous ceux qui n’y ont pas accès : il faut imaginer des itinéraires de mobilité en rabattement : voiture, co-voiturage, vélo, bus urbains et péri urbains, car départementaux, vers les points de départ TER pour que chaque territoire ait un accès en transport collectif. Il faut décliner une chaîne de transports collectifs avec les correspondances, la billettique unique, une tarification intégrée. Le Ter, loin d’être le concurrent d’autres modes de transport est en vérité la colonne vertébrale d’une mobilité vertueuse, respectueuse de l’environnement et d’équilibre des territoires.
La transition écologique passe aussi :
- l 'accompagnement de la rénovation énergétique des bâtiments
- le soutien à une agriculture raisonnée ou biologique.
Les débats citoyens doivent permettre de trouver les meilleures solutions face aux contradictions soulevées par les progrès scientifiques et techniques.