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Ardennes - Page 31

  • La transition écologique au coeur du pacte que proposent les communistes pour les élections régionales en ACAL

    Le projet que portent les communistes pour la région est un projet écologique. A la différence de ceux qui prétendent donner le primat à l'écologie avec parfois plus des anathèmes et des culpabilisations que des propositions  transformatrices, nous savons que le capitalisme est le plus grand prédateur de l'environnement. L'inquiétude devant la dégradation de celui-ci, le réchauffement planétaire est aussi une porte d'entrée pour certains dans la lutte pour une autre société et ouvre des perspectives nouvelles pour le rassemblement.

    La nécessité de favoriser les entreprises respectueuses de l'environnement est partie intégrante de nos propositions de développement économiques.
    Le développement des transports en commun, en particulier par rail, au cœur des compétences des conseils régionaux et fortement portées par les élus communistes dans le mandat qui s'achève est un élément fort.
    Dans l'agriculture aussi, pas question de lancer d'anathème et d'opposer agriculture biologique permettant à ceux qui en ont les moyens de se nourrir sainement et aux autres de manger au moindre coût, mais bien d'élever globalement la qualité de l'alimentation et cela passe par la lutte contre l'industrialisation de l'agriculture qu'il s'agisse d'élevages industriels ou d'accaparement du foncier par le monde de la finance soucieux uniquement de rentabilité.
    La transition énergétique passe par la réduction des gâchis d'énergie : l'action sur le bâti a l'avantage d'agir sur le climat et sur les dépenses en chauffage. Elle est un point fort des propositions que nous pouvons porter.
    Le débat sur la production est complexe, à la fois parce que la production d'énergies renouvelables, nécessaire, est trop souvent utilisée comme un moyen supplémentaire pour casser ce qui reste encore de l'entreprise publique EDF et une entrave à la création d'un vrai service public national en lien avec les autres pays européens et parce que le nucléaire fait débat, sauf qu'il a l'avantage de ne pas contribuer au réchauffement climatique. Le débat démocratique doit permettre d'avancer !

    La transition écologique doit être au cœur des transformations industrielle et agricole mais nécessite aussi des mesures spécifiques.
    Le TER transport collectif massifié, doit être au cœur de l’intermodalité. Il transporte les personnes qui résident à proximité d’une gare. Mais pour qu’il se développe il doit devenir attractif par tous ceux qui n’y ont pas accès : il faut imaginer des itinéraires de mobilité en rabattement : voiture, co-voiturage, vélo, bus urbains et péri urbains, car départementaux, vers les points de départ TER pour que chaque territoire ait un accès en transport collectif. Il faut décliner une chaîne de transports collectifs avec les correspondances, la billettique unique, une tarification intégrée.  Le Ter, loin d’être le concurrent d’autres modes de transport est en vérité la colonne vertébrale d’une mobilité vertueuse, respectueuse de l’environnement et d’équilibre des territoires.
    La transition écologique passe aussi :
    - l 'accompagnement de la rénovation énergétique des bâtiments
    - le soutien à une agriculture raisonnée ou biologique.
    Les débats citoyens doivent permettre de trouver les meilleures solutions face aux contradictions soulevées par les progrès scientifiques et techniques.

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  • Elections régionales en ACAL : promouvoir l’égalité et la solidarité entre les territoires

    Le projet de réorientation économique que porte les communistes est aussi un projet localisé : il ne s'agit pas de tout concentrer dans quelques métropoles, parce que cela favorise le profit, mais bien d'avoir un développement équilibré de nos territoires avec un soutien tout particulier aux plus en difficultés  comme les territoires vosgiens, meusiens ou ardennais, pour ne citer qu'eux, mais nous le savons, il y a des zones en difficultés particulières dans chacun de nos départements et des quartiers en difficulté, de la misère dans chaque ville. Une mention particulière pour le territoire chalonnais qui perd l'armée et la préfecture de région. Notre conception de l’aménagement du territoire est fondamentalement différente de la volonté de mise en concurrence. C'est valable aussi dans les rapports avec les régions voisines, en France ou dans les pays voisins et c'est sur la base de coopération solidaire que doivent être vue la question des travailleurs frontaliers.

    Les politiques nationale et européenne, la réforme territoriale, conjuguées à l’austérité budgétaire,  vise à concentrer les financements sur quelques métropoles, Strasbourg, le sillon mosellan. Elle relègue les villes moyennes et les territoires ruraux à l’abandon. Nous avons besoin d'une politique volontariste, pour contribuer au développement des territoires les plus fragiles en y soutenant l'activité économique, en veillant au maintien des services publics , en y développant des projets innovants.
    A l'opposé de la concurrence de tous contre tous, d'une région en concurrence avec ses voisines, nous voulons une région solidaire dans le cadre de la République française et d'une Europe refondée.
    C'est dans cette optique que doivent être travaillées les relations avec les régions européennes voisines où travaillent nombre des habitant-e-s de notre région, du fait du manque d'emploi dans nos régions, confrontés à des difficultés spécifiques, soumis à la législation sociale du pays d'accueil, et y subissant souvent les régressions sociales, obligés à de grandes distances domicile-travail.
    Des projets transfrontaliers de coopération sont possibles. Ils doivent porter un nouveau modèle de développement social et environnemental. Pour les Communistes l'aspiration « à vivre et travailler au pays » est une revendication d'une grande actualité.
    Le projet de démantèlement des communes et des départements, menace gravement la démocratie de proximité ; nous voulons au contraire une coopération constructive avec ces collectivités.

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  • Pacte pour les élections régionales : développer l'emploi contre la financiarisation de l'économie.

    Avant d'en venir aux propositions, quelques rappels sur ACAL pour commencer : notre future région aura 5,5M d'habitants soit 8,8% de la population française mais 10,3% des emplois industriels, même si depuis 2008 la région ACAL a perdu 69 000 emplois industriels. Elle réalise un solde commercial excédentaire de 4 milliards d'euros, pour une bonne part grace au champagne et aux vins d'Alsace, mais pas que car le solde commercial des Ardennes par exemple est aussi excédentaire et ce n'est pas grace aux vins mais bien à la métallurgie, sauf que cela montre bien que ce ne sont pas les ouvriers qui en profitent ! L'agriculture est aussi sureprésentée dans notre région et pas que par la viticulture.
    ACAL est très diverse socialement, et les revenus fiscaux moyens des ménages alsaciens sont supérieurs de 16% aux revenus des ménages de Lorraine et de Champagne-Ardenne. Ce qui n'exclut pas, loin de là de fortes inégalités dans chacune de nos régions, puisque les zones d’emploi pour lesquelles les écarts entre les 10% les plus « riches » et les 10% les moins « riches »  sont les plus importants sont Reims, Charleville, Longwy, Thionville, Nancy, Lunéville, mais aussi Strasbourg, Mulhouse et Saint-Louis. Ce qui veut bien dire que la pauvreté existe partout même si on retrouve effectivement des différences dans les statistiques avec 3,6% de la population au le RSA en Lorraine et Champagne-Ardenne, 3,3% seulement en Alsace.
    Le chômage est aussi très inégalement réparti, les chiffres les plus dramatiques étant dans les Vosges.
    Enfin, caractéristique forte de la région, 6% des salariés d'ACAL travaillent à l'étranger : de Belgique à la Suisse, près de 170 000 personnes traversent la frontière pour trouver un travail. Ce chiffre est en constante progression depuis les années 80 et témoigne d’abord  d'un manque d'emploi dans nos régions liée notamment à la casse industrielle et aux délocalisations des productions. Les conseils économiques, sociaux et environnementaux régionaux des trois régions ont publié un rapport commun que vous pouvez lire en cliquant ici.

    Pour les communistes, la production agricole et industrielle est, et doit rester, un axe fort de l'emploi dans notre région. Mais, soumise à la rentabilité immédiate des capitaux investis, elle perd massivement des emplois et ne s'inscrit que très insuffisamment dans la transition écologique.
    La région doit mettre en place des fonds de financement publics permettant un accès au crédit sélectif en fonction des créations d'emploi, de la qualité de celui-ci, des progrès environnementaux. Elle doit exercer, en liaison avec les représentants des salariés, des pressions sur les entreprises pour qu'elles se comportent socialement et écologiquement de façon responsable, contribuer au développement d'activités nouvelles, sous des formes non capitalistiques (SCOP et autres structures de l'Economie Sociale et Solidaire).
    La région doit soutenir et impulser la relocalisation des productions, le but étant le développement d'un continuum et d'une égalité socio-économique territoriales, portant au cœur l'accès à l'emploi, notamment des jeunes. Favoriser l’économie circulaire, les circuits courts. développer les services publics sont autant de pistes nécessaires.
    L'exigence de services publics nationaux de haut niveau (universités, recherche, énergie, transport …) est essentielle, créatrice d'emploi et soutien à un développement économique transformé.
    Le soutien à la formation est capital : une formation qui doit être émancipatrice, non soumise aux intérêts privés.

    Quelques mots sur l'université et la recherche : il ne s'agit évidemment pas de compétences régionales, mais bien celles de l'état ! Sauf que le désengagement de l'Etat (particulièrement flagrant dans le contrat de plan Etat Région en Champagne Ardenne qui vient d'être adopté) met à mal les universités et la recherche ! Locaux délabrés, mal adaptés, manque d'enseignants ... et mise en concurrence des universités entre elles à travers leur "autonomie" sans parler des étudiants obligés de travailler parallèlement pour subvenir à leurs besoins, renforçant les inégalités sociales ! La bataille pour une allocation d'autonomie de la jeunesse est portée par tous les communistes ! L'exigence aussi de moyens pour les universités : c'est un investissement majeur pour l'avenir. Mais en plus dans la vaste ACAL, il va falloir porter l'exigence du maintien de formations de haut niveau dans tous les départements. Reims ne doit pas devenir l'annexe des grosses universités de Nancy Metz et de Strasbourg, condamnant par la même occasion le CHU à devenir un simple centre hospitalier à vocation départemental, perdant son U. Dans des villes comme Charleville Mézières, des pôles universitaires doivent être constitués, en faisant appel à la solidarité nationale, pas sur les impôts locaux, comme le voudrait le maire, fier d'avoir trouvé 1M d'euros de financement venant de l'état sur les 10 nécessaires ! C'est l'avenir de notre pays que nos étudiants !

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  • Politiques régionales : combattre l'austérité !

    Les politiques d'austérité détruisent les bases du vivre ensemble tout en aggravant le chômage et la pauvreté, les déficits et la dette.
    Dans le pacte que proposent les communistes pour les élections régionales et qu'ils mettent en discussion figure en première place l'action pour le rétablissement d'urgence des dotations aux collectivités territoriales pour relancer l’investissement  et les politiques publiques.
    Mais plus globalement, ils veulent lutter à tous les niveaux pour une vaste réforme de la fiscalité, donnant des moyens nouveaux aux collectivités et faisant prévaloir des choix de gestion qui sortent de l’emprise de la finance.
    La pensée dominante veut en effet accréditer l’idée qu’il n’y a plus d’argent et que les collectivités doivent baisser leurs budgets avec comme objectif de réduire les dépenses socialisées, la réponse aux besoins des habitants à travers les services publics, les équipements collectifs.
    Nous nous inscrivons évidemment en faux contre ce fatalisme et réclamons l'augmentation des dotations aux collectivités, à l'opposé des baisses actuelles voulues par le PS et la droite. La dépendance des régions aux dotations de l'état est particulièrement forte, dépassant largement les 90%. Mais contrairement à ce qui est porté par l'Association des Régions de France à la main du PS nous ne nous contentons pas de réclamer un peu plus de recettes pour les régions à travers un pourcentage peu plus élevé de la taxe sur les produits pétroliers, ou, ce qui a été à l'ordre du jour au congrès de l'ARF de juin de la CVAE (contribution sur la valeur ajoutée des entreprises), mais nous réclamons une réforme globale de la fiscalité, élément fondamental de justice sociale, une réforme fiscale qui n'est évidemment pas celle annoncée actuellement de prélèvement à la source, qui ne changera rien à la répartition des richesses mais est en plus lourde de menaces.
    Une mention particulière doit être faite sur le versement transport. Rapidement pour les non initiés, le versement transport est payé par les entreprises de plus de 10 salariés aux collectivités organisatrices de transport, sur la même base que les cotisations sociales. Ce versement contribue très largement au financement des transports urbains. La seule région qui le perçoit est l'Ile de France, alors qu'il pourrait largement contribuer à financer les TER dans nos régions aussi. Nos élus aux transports se sont largement mobilisés en lien avec nos parlementaires et nous avons failli avoir des avancées. Vous comprenez le sens très fort que pourrait avoir une telle mesure, à l'encontre de l'adage du moment de baisse du coût du travail. C'est le chemin inverse que vient de prendre le gouvernement, fidèle soutien du patronat, puisque Valls a annoncé sa volonté de remonter de 9 à 11 salariés le seuil déclenchant le Versement Transport. Il nous faut évidemment continuer à porter cette proposition de recette pour les régions.

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  • Elections régionales : les communistes prennent toutes leurs responsabilités !

    La conférence régionale regroupant des délégués des trois régions d'Alsace, Champagne Ardenne et Lorraine s'est tenu le 27 juin et les communistes viennent de valider le choix fait : lancer un appel à tous ceux qui cherchent à oeuvrer pour une alternative à gauche pour coélaborer avec eux une plateforme régionale et une liste de large rassemblement au premier tour.
    Ces élections régionales seront cruciales, avec deux enjeux majeurs :
    * Soit les régions seront au service de la solidarité et de l'égalité, soit elles seront au service de la compétitivité et des inégalités.
    Nous considérons que les régions n'ont pas vocation à être des relais de la politique gouvernementale et européenne. Au contraire.
    * Soit on construit une issue véritablement de gauche à la crise politique, soit c'est l'enfoncement dans une situation qui bloque tout espoir.
    Le gouvernement Valls-Hollande persiste et signe dans une politique qui mène le pays droit dans le mur malgré les messages de désaveu envoyés par le peuple, ses défaites électorales, marquées par une abstention record. La soumission au MEDEF et à la finance laisse le champ libre aux destructions massives d'emplois alors que les aides aux entreprises n'ont jamais été aussi importantes.
    La politique d'austérité, conjuguée à une réforme territoriale qui éloigne les lieux de décision des citoyens conduit à une attaque sans précédent des services publics. Elle anéantit toute ambition de prendre à bras le corps la question pourtant vitale de la transition écologique.
    Cet échec, après celui du gouvernement Sarkozy-Fillon, fait le lit du Front National, dont les thèses, même déguisées derrière un discours pseudo-social, restent capitalistes, autoritaires, xénophobes, destructrices des droits des travailleurs et des liens de solidarité et de fraternité qui unissent les citoyens.
    Dans ce climat politique délétère, des calculs cyniques misent sur l'installation d'un tripartisme, où un FN banalisé et captant la colère, permettrait soit à la droite, soit au gouvernement actuel d'être élus en 2017 pour continuer la politique libérale exigée par les puissances d'argent et les dirigeants européens.
    Les élus communistes et du FDG (Front de Gauche), en Lorraine, en Champagne-Ardenne, ont participé, au sein des majorités de gauche de ces deux anciennes régions, à conduire des politiques utiles au bien-être, au développement solidaire et durable: nous ne voulons pas qu'elles soient bradées.
    Aujourd'hui, il s'agit de permettre plus d'avancées dans les politiques régionales pour combattre les effets ravageurs des logiques libérales: mobiliser plus de moyens financiers, donner plus de pouvoirs aux citoyens : cela ne peut se faire dans la soumission au gouvernement et au MEDEF !
    Nous voulons co-élaborer un pacte pour une région solidaire, citoyenne, démocratique, écologique.se donnant comme objectifs le développement de l'emploi pour la réponse aux besoins de chacune et chacun, la promotion de l'égalité et de la solidarité entre les personnes et les territoires, la transition écologique, la démocratie citoyenne.
    Cela nécessite de combattre les politiques d'austérité et de porter des projets en région en rupture avec le modèle économique actuel.
    Le texte de départ du projet de pacte, adopté par la conférence régionale, s'organise autour de six thèmes :
    - le combat contre les politiques d'austérité
    - le développement de l'emploi contre la financiarisation de l'économie
    - la promotion de l'égalité et de la solidarité entre les territoires
    - la transition écologique
    - l'égalité et la solidarité entre les personnes, le mieux vivre ensemble
    - la démocratie citoyenne.
    Sans ordre de priorité, évidemment !
    Je vous développe ces thèmes dans les jours à venir !

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