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Ardennes - Page 28

  • Le gouvernement confond communication et réforme fiscale juste !

    C'est avec plaisir que je vous fais partager cette lettre ouverte de Anne du Souich : elle témoigne bien des errements gouvernementaux du moment !
    Monsieur le Ministre,
    Deux de mes enfants viennent de recevoir un courrier émanant de votre ministère les informant que, conformément aux engagements du Gouvernement, la loi de finances pour 2015 avait induit un allégement du montant de leur impôt.
    Une de mes amies qui est veuve vient de recevoir un courrier similaire. Or, il se trouve que si vous n'aviez pas décidé la suppression d'une demi part pour les veufs, elle n'aurait pas payé d'impôt sur le revenu, ce qui change tout : elle ne bénéficie pas d'un allègement d'impôt mais elle, qui n'était pas imposable, le devient. Et elle le devient doublement puisqu'elle sera maintenant redevable de la taxe d'habitation.
    Pour ce qui me concerne, je trouve pour le moins surprenant que vous ne m'ayez pas adressé un courrier m'informant que, ayant décidé l'imposition de la majoration des 10 % de pension pour les parents de trois enfants, le montant de mon impôt sur le revenu avait augmenté.
    Vos courriers ne sont donc pas des lettres d'information mais un outil de publicité pour l'action du Gouvernement dont vous faites partie.
    Je ne peux que m'offusquer, à l'heure où vous effectuez des coupes sombres dans les budgets des ministères, de l'indécence de l'utilisation de fonds publics à un usage de propagande. Je suis consciente de la nécessité de l'imposition sur le revenu mais j'entends qu'elle serve au bien public et ne soit pas détournée à des fins politiques.
    Je vous prie de croire, Monsieur le Ministre, à mes sentiments respectueux.

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  • L'Education Nationale en bien grande difficulté à Givet !

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    Le tribunal administratif a rendu son verdict après sa saisine sur l'irrégularité de la décision prise de supprimer une classe de seconde : cette décision de la proviseure est suspendue et l'état est condamné à verser 800 € aux requérants, cet aspect financier renforçant bien l'appréciation du tribunal administratif : l'Education Nationale a tort et si je dis l'Education Nationale, c'est bien parce que je pense que la proviseure n'a pas pris cette décision sans en référer à ses supérieurs !
    La mobilisation paie : cette mobilisation sans relâche des habitants de la pointe des Ardennes, avec en particulier mardi, tout à la fois déplacement à Chalons en Champagne au tribunal administratif et mobilisation d'initiative citoyenne sur la place de la République à Givet, avait déjà permis d'obtenir la réintégration au lycée Vauban d'un lycéen indument orienté vers Revin : il était là avec sa mère mardi au rassemblement, tout content. Sur mes photos, la tribune et les membres du bureau de l'ASMUP, sa présidente, Simone Gérard et Françoise Carette et Alain Lambert.asmup.jpg
    Et maintenant ?
    La mobilisation aurait tout à perdre à s'engouffrer à la suite du président de la communauté de communes, par ailleurs conseiller régional des Républicains et à développer l'opposition avec Revin, à jalouser ce lycée, car il n'y a pas d'autres mots que la jalousie de la construction d'un lycée neuf à Revin, mais je ne sais pas s'il est seulement rentré dans les anciens locaux délabrés !
    Car le fond du problème, c'est bien le manque d'enseignants après les suppressions massives de postes de l'ère Sarkozy et un Hollande si timide que les créations de postes ne compensent même pas les évolutions démographiques là où les effectifs croissent.
    La nouvelle rectrice va devoir tenir compte de cette mobilisation : elle devrait déjà faire en sorte que chacun des deux lycées ait un proviseur. Cette direction commune, qui ne trompe plus personne - c'est ce que fait toute administration avant une fusion/fermeture d'un site - c'est pareil dans les hôpitaux - est tout sauf un moyen de favoriser les coopérations nécessaires entre les deux établissements : elle les freine par le climat d'insécurité qu'elle entraîne !

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  • Rassemblement mardi 29 septembre à 9 h à Givet pour défendre le lycée !

    Ce sera place de la République, pas très loin du lycée ! Evidemment, j'y vais !
    Venez nombreux.
    Pour plus d'explications, je vous invite à lire ci-dessous le courrier que j'adresse à la nouvelle Rectrice :
    Madame la Rectrice,
    Au début du mois, j'avais écrit à votre prédécesseur à propos du lycée de Givet. Quelques jours plus tard, vous le remplaciez : aussi il me paraît important de vous décrire plus en détail la situation de ce lycée dans le conseil d'administration duquel je représente le conseil régional.
    Il s'agit d'un lycée dans un territoire un peu particulier : an nord, à l'est, à l'ouest, c'est la Belgique et le bassin de recrutement de ce lycée est donc limité et les effectifs relativement faibles : pour autant, les jeunes de ce secteur ont droit à l'Education, comme partout en France.
    Vous avez, je le sais, une situation difficile à gérer, de pénurie de moyens en enseignants liée à la suppression de postes d'enseignants par le précédent gouvernement, une courbe inversée par le gouvernement actuel, mais beaucoup trop insuffisamment au regard de l'augmentation du nombre de jeunes en France : la courbe démographique de notre académie, en décalage par rapport à celle d'autres académies, incitant le ministère à continuer à supprimer des postes dans notre région, alors que la situation économique et sociale devrait précisément amener à renforcer les moyens mis à la disposition de nos établissements scolaires.
    Mais ce lycée, de par sa situation géographique particulière ne peut être soumis aux mêmes indicateurs que d'autres quand il s'agit, par exemple, de calculer sa DGH.
    Une classe de seconde a été supprimée à la dernière rentrée. J'écrivais au Recteur Cabourdin qu' « il se dit d'ailleurs que des changements d'affectation de lycéens début juillet, des dérogations obtenues sans vraiment de justification … ont grandement facilité le passage du nombre des élèves inscrits en seconde au lycée Vauban en dessous du seuil nécessitant 3 classes de seconde. »
    Depuis, la presse locale s'est fait l'écho d'au moins un cas de refus d'affectation à Givet avéré !
    Une grande transparence de votre administration serait nécessaire !
    La coopération entre les lycées de Givet et de Revin, nécessaire et acceptée, ne pourra perdurer que sur la base du volontariat et de l'adhésion de chacun à un projet commun. La vidéoconférence a, par exemple, permis l'enrichissement du nombre des options, mais elle est contraignante, pour les élèves et les enseignants. La nomination d'un seul proviseur pour les lycées de Givet et de Revin est de ce point de vue une décision très délétère, rendant cette coopération une obligation, et transformant le lycée Vauban en une annexe du Lycée Jean Moulin, au moins dans la symbolique : il ne s'agit plus de coopération librement consentie, mais d'annexion.
    Ceci s'accompagne de plus apparemment de dysfonctionnements depuis la rentrée, à tel point que les enseignants ont décidé d'un mouvement de grève pour ce mardi 29 septembre et que la population givetoise va se rassembler pour manifester son mécontentement.
    Aussi je vous demande de bien vouloir nommer un proviseur au lycée Vauban.
    Je suis à votre disposition pour échanger plus longuement sur ces sujets.

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  • Remise en question de la communauté de communes Meuse et Semoy : quelle démocratie ?

    La fuite en avant dans le grand chamboule tout, qui ne fait qu'aggraver les conditions de vie de nos concitoyens, a une nouvelle fois frappé. La loi NOTRe oblige à des modifications de la carte des intercommunalités dans le département : la communauté de communes Meuse et Semoy n'a pas assez d'habitants selon cette nouvelle loi pour perdurer dans son cadre actuel.
    La folie du gigantisme de nos dirigeants est à l'ordre du jour : après les fusions de régions sans consultation des populations, et pour nous, Ardennais, cela signifie Strasbourg comme préfecture de région, voici l'obligation pour les communautés de communes d'avoir plus de 15 000 habitants : un gigantisme pour faire taire le besoin de proximité, de démocratie, un gigantisme pour faire croire que cela résoudra la crise économique, la question du chômage, sauf que ce qui pourrait améliorer la situation, c'est une augmentation des salaires, retraites et minima sociaux pour relancer la consommation et une ponction des profits indus pour développer les services publics, un gigantisme pour s'aligner sur les vœux du patronat et de la commission européenne.
    L'avenir des habitants des communes de Meuse et Semoy, d'autres communes qui pourraient être concernées par un charcutage territorial, ne peut être réglé dans les couloirs de la préfecture, dans les arrangements entre élus plus soucieux de leur réélection que de l'intérêt de leurs concitoyens.
    La communauté de commune Meuse et Semoy a une cohérence de territoire, de projets partagés. Les communistes exigent qu'une dérogation puisse permettre son maintien. L'Humain doit prendre le pas sur les logiques technocratiques !
    Franck Tuot, conseiller régional communiste, vient d'écrire en ce sens au Premier Ministre.
    Monsieur le Premier Ministre,
    Les Français et les élus sont las de ce tripatouillage territorial qui est la trame de votre politique en direction des collectivités. Redécoupages des cantons, fusions des régions, regroupements de communes sont imposés par cette Europe libérale de la financiarisation à laquelle vous souscrivez. Sous le joug de cette politique d’austérité, les inégalités sociales et territoriales s’accentuent, les populations souffrent de cette fracturation identitaire, de ce que vous appelez l’apartheid social. La république déserte ces "no man’s lands" en fermant les uns après les autres les services publics.
    C’est pourquoi, Monsieur le Premier Ministre, j’attire votre attention sur la situation des communes de l’intercommunalité Meuse et Semoy située dans le département des Ardennes et regroupant un peu moins de 14 000 habitants. La loi « NOTRe » impose aux EPCI de moins de 15 000 habitants de se regrouper pour être dans les fourches caudines de la loi.
    Dans ces dispositions, à aucun moment les habitants, les élus ne sont consultés. Le contexte ardennais ne se prête pas à ce gigantisme. La grande majorité des élus de tous bords et des citoyens, rejettent ce regroupement ou démantèlement imposé qui n’est pas envisageable pour notre territoire.
    La loi « NOTRe » doit s’appliquer dans l’esprit, du respect des territoires et de ses habitants, de cette Vallée Meuse et Semoy, forte d’une identité forgée dans les solidarités ouvrières remontant à la révolution industrielle. Je vous demande donc d’autoriser par dérogation le maintien de l’intercommunalité Meuse et Semoy dans sa structure actuelle.
    Souhaitant que dans ce dossier la raison puisse l’emporter,

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