Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Fin de la politique familiale : le MEDEF en rêvait. Hollande le fait !

    famille.jpgAvec son « Pacte de responsabilité », le Président de la République a décidé de se soumettre aux exigences du patron du Medef. Il répond à une vieille exigence du grand patronat et revient sur un des fondements de la Sécurité sociale inventée par Ambroise Croizat. Ensupprimant les cotisations patronales pour la politique familiale au nom de la baisse du coût du travail, François Hollande leur fait un cadeau de plus de 35 milliards d'euros à ajouter aux 20 milliards du CICE. Pourtant, chacun sait que les allègements de charges, qui ont coûté 373,6 milliards aux contribuables, n'ont jamais été efficace pour créer de l'emploi.

    De nouveaux cadeaux aux patrons payés par les familles

    Financée par une nouvelle réduction globale de la dépense publique de 55 Mds d'euros d'ici à 2017, ces exonérations impliquent de prendre encore ces 35 milliards dans la pochedes salarié-e-s et de remettre en cause la politique familiale dans son principe et son fonctionnement. Annoncée sans prélèvement obligatoire supplémentaire, la pérennité de la politique familiale portée par la branche famille est ainsiremise en cause et ne sera en effet concevable qu'en réduisant le niveau des prestations familiales, voire ensupprimant le quotient familial, et donc in fine la réponseaux besoins des familles. Le choc social qui en découlera sera sans précédent.

    La destruction de la Sécu en perspective ?

    Le sacrifice de la politique familiale aura des conséquences sur la natalité et donc sur le financements de la retraite. C'est la cohérence de la sécurité sociale qui est attaquée par cette régression sociale de près de 70 ans ! D'autant plus qu'ens'attaquant ainsi aux familles et à notre système de sécurité sociale solidaire, legouvernement n'engage en rien une politique permettant de répondre auxdéséquilibres des branches de la sécurité sociale, ni aux déficits publics. Enrevanche, il ouvre la voie à une refondation du modèle social français dont le centrede gravité ne serait plus la protection des familles et des travailleurs, mais laprotection des entreprises et de leur rentabilité financière que le Président semble
    confondre avec leur compétitivité.

    La droite, si prompte à se mobiliser sur la famille, approuve les propositions du Président. Plus que jamais, le PCF et ses partenaires du Front de gauche se battront pour la défense et la promotion de la sécurité sociale solidaire basée sur la cotisation sociale et l'emploi. C'est une des propositions de gauche dont notre pays a besoin !

    Catégories : Au fil des jours Lien permanent 0 commentaire
  • Quel mode de développement pour répondre aux besoins des femmes et des hommes ?

    logo-pnud.jpgLe président de la région Champagne Ardenne a été représenté l'Association des Régions de France aux septièmes rencontres de travail du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) début janvier à New York. Vous pouvez retrouver son intervention en cliquant ici.

    Si je fais référence à ce discours dans ce blog, c'est bien parce que je retrouve dans la cinquième considération ses propos habituels : "C’est le rôle des Etats et des collectivités que de susciter les conditions favorables à l’investissement et à l’émergence de nouvelles activités. Mais ce sont les entreprises qui créent la valeur ajoutée. Le développement d’un territoire est d’abord lié à la bonne santé des PME qui s’y trouvent implantées, et à sa capacité d’en attirer d’autres, pour répondre aux besoins des populations et des marchés. Toute réflexion sur le développement, qui passerait sous silence le rôle des entreprises serait vouée à l’échec. Dans la perspective de l’après 2015, il est indispensable d’associer le secteur privé à la définition des stratégies à mettre en oeuvre, et des moyens opérationnels permettant de faire travailler ensemble représentants des gouvernements, élus et représentants des milieux économiques."

    Sauf que ce ne sont pas les entreprises qui créent la valeur ajoutée, mais que c'est bien le travail !

    Et que ce n'est pas le "secteur privé" qu'il faut associer à la définition des stratégies à mettre en oeuvre, mais bien ceux qui travaillent !

    Cette manière de passer sous silence le coût du capital, la perte d'efficacité par la mise en concurrence des femmes et des hommes, des territoires, l'exploitation des populations en France et dans le monde par un capitalisme prédateur, ne peut pas conduire à une réflexion saine sur les perspectives pour un développement respectueux des femmes et des hommes, respectueux de l'environnement.

    Car ce sont bien d'autres modes de produire qu'il convient de développer et la question de la propriété collective des moyen de production ne peut être tabou !

    Sans doute faut il multiplier les formes d'une propriété collective pour faciliter une bonne réponse aux besoins : état, collectivités à tous niveaux, mais aussi coopératives de producteurs.

    La semaine dernière, il y avait une grand messe sur l'économie au conseil régional. Je n'ai pas pu y participer, m'étant engagée par ailleurs avant d'en connaître la date. Mais je suis arrivée à l'hôtel de Région juste au moment où les participants en sortaient ce qui m'a valu quelques discussions et surtout d'entendre une critique majeure sur les propositions faites par le président de la région : aucune place pour l'Economie Sociale et Solidaire !

    Catégories : Champagne Ardenne Lien permanent 1 commentaire
  • Givet : vivre, apprendre et travailler au pays !

    givet1.jpgPetit retour sur la marche d'hier à Givet, surtout en image (pas de moi. Merci Philippe !), mais aussi pour dire que la réussite de cette marche, (quelques 500 personnes ) et en plus le ciel bleu était au rendez-vous, témoigne de la volonté de la population de la Pointe des Ardennes de lutter pour pouvoir, comme le disait le slogan du jour, vivre, apprendre et travailler au pays.

    Elle était organisée par l'intersyndicale de KME. Et si l'on ne croit pas que la lutte, cela sert, cette intersyndicale vient de gagner un accord permettant le maintien de la fonderie. C'était tout sauf couru d'avance.givet2.jpg

    Alors, certes, il va falloir confirmer, car ce n'est sans doute qu'un sursis d'un an mais c'est rouvrir le champ des possibles pour l'usine.

    Vivre, apprendre et travailler au pays : apprendre, le collectif GIVI soutenait cette marche et là aussi la mobilisation a marché : bien sur il y a beaucoup de questions en suspens, mais aux premières nouvelles, et évidemment à confirmer, il n'y a pas de menace cette année pour les filières du lycée à la rentrée prochaine. La mort attendue de la filière L n'est pas au rendez vous.

    Comme l'indiquait une des banderoles, que vous pouvez voir lors des prises de parole à la fin devant l'usine, "Ceux qui luttent ne sont pas sur de gagner, mais ceux qui ne luttent pas ont déjà perdu". Cette citation de Berthold Brecht, les salariés de KME l'ont mis en oeuvre avec leurs organisations syndicales, les parents d'élèves et les enseignants aussi et ils ne sont pas sur de gagner, mais ils ont marqué des points !

    Catégories : Ardennes Lien permanent 0 commentaire
  • L'Hôpital sera en débat au Sénat mercredi grace au groupe communiste et du Front de Gauche !

    3765586004.jpgLes contraintes parlementaires sont lourdes et c'est seulement un texte très réduit que les sénatrices et sénateurs communistes et du Front de Gauche ont pu déposer pour être surs qu'il aille jusqu'au bout des procédures !

    Ce texte qui veut mettre un frein à la déconstruction du service public hospitalier en mérite d'autant plus d'attention !

    Surtout après les annonces du président de la République lors de sa dernière conférence de presse : privilégier le " hors hôpital ". Evidemment les gens préfèrent ne pas être hospitalisés. Encore faut il ne pas mettre la charrue avant les boeufs et ne pas déconstruire l'hôpital sur d'hypothétiques alternatives !

    La proposition de loi déposée par Laurence Cohen, sénatrice communiste du Val de Marne et ses collègues, vous pouvez la trouver en cliquant ici. Elle est en train de recevoir de nombreux soutiens, comme celui de la coordination des hôpitaux et maternités de proximité (Les lecteurs ardennais ont noté, je suppose, le collectif de défense de l'hôpital de Charleville Mézières accueille une étape du tour de France pour l'accès au soin et le droit à la santé, organisé par la coordination à laquelle il adhère le 7 février).

    La même après midi verra également une autre proposition de loi très intéressante déposée par le groupe communiste et du Front de Gauche relative à la nationalisation des sociétés concessionnaires d'autoroutes et à l'affectation des dividendes à l'agence de financement des infrastructures de transports. Vous pouvez retrouver le texte en cliquant iciLes sénateurs ardennais qui pleurent sur le financement de la rénovation de la ligne SNCF Charleville/Givet seraient bien inspirés de la voter ! Cette proposition de loi avait été déposée en octobre 2011 ! C'est vous dire les contraintes des parlementaires communistes pour faire progresser leurs propositions.

    Catégories : santé et protection sociale Lien permanent 1 commentaire
  • Réunion publique du Réveil Villersois jeudi prochain

    006.JPGL'équipe qui s'est constituée à Villers Semeuse en vue des élections municipales autour de Franck Tuot, conseiller régional communiste, organise une réunion publique

    jeudi 23 janvier à 18 h 30

    à la salle des fêtes de Villers Semeuse,

    avec la participation, évidemment de Franck Tuot, mais aussi de Sylvain Dalla Rosa, vice président de la grande communauté d'agglomération.

    Pour en savoir plus sur les projets de cette équipe, allez à cette réunion, et si vous ne pouvez pas, allez voir mon précédent article où je reprenais les thèmes et buts de cette équipe en cliquant ici.

     

    Catégories : Ardennes Lien permanent 0 commentaire