Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Grèce : assaut de mensonges pour justifier l'inacceptable voulu par la finance !

    Les médias se livrent à un assaut de mensonges pour défendre la position de la commission européenne et des gouvernements européens comme celui de la France, qui ont surtout peur que le courage du peuple grec ne devienne contagieux et que d'autres peuples se lèvent contre l'insoutenable pouvoir des banques, contre l'insoutenable politique européenne, au service du grand patronat ! Bref, que les peuples européens reprennent le pouvoir !

    On a droit à une mise en cause de la décision d'Alexis Tsipras de convoquer un référendum : les oligarques européens auraient voulu qu'il trahisse la confiance que le peuple grec lui avait accordée. C'est vrai que F. Hollande doit se sentir gêné, lui qui a trahi la confiance que lui avait accordé le peuple français : vous vous souvenez de son discours du Bourget "Mon ennemi, c'est la finance ..."

    Assaut de mensonges sur le compromis proposé : la poursuite du plan d'aide, mais rien sur la restructuration de la dette grecque, pourtant bien illégitime, et cela au prix d'un renforcement de la pression sur le peuple grec comme l'augmentation de la TVA, y compris sur des produits de première nécessité comme le lait ou l'huile, mais le refus de mesures de bon sens proposées par le gouvernement grec comme l'augmentation de l'impôt des plus riches ou des sociétés faisant les plus gros profits !

    J'en profite pour vous suggérer d'aller lire le récit de F. Cohen, participant pour le PCF à la délégation du collectif "Solidarité France Grèce pour la santé" à Athènes à la mi-mai en cliquant ici.

    Catégories : Au fil des jours Lien permanent 0 commentaire
  • Le groupe communiste s'est abstenu sur le contrat de plan état région en Champagne Ardenne

    Non pas en signe de défiance vis à vis du président Bachy : les négociations ont été menées aussi loin que possibles, le débat qui a eu lieu ce matin repoussé - il devait avoir lieu en mai - pour permettre de nouvelles avancées et il y en a eu. Les communistes n'y sont d'ailleurs pas pour rien.

    Mais le gouvernement Valls, avec son seul objectif de réduire les dépenses publiques pour faire plaisir au patronat, n'a pas rendu possible des avancées suffisantes. En particulier, les sommes que met l'Etat sur l'université de Reims sont des miettes, laissant la région payer l'essentiel des investissements nécessaires. C'est pourtant de la compétence de l'Etat et ce non engagement est un très mauvais signe à la veille de la fusion des régions. Notre université est plus petite que celle de Lorraine ou de Strasbourg et plus fragile : il est particulièrement important de la conforter !

    De ce point de vue, le volontarisme de B. Ravignon de construire un pôle universitaire à Charleville Mézières relève plus, au choix, de la comm, car cela risque de ne jamais se faire, au pire à faire payer aux Ardennais ce que devrait payer l'état, car se vanter d'avoir une promesse de 1M d'euros en provenance de l'état sur 10 millions d'investissement, c'est taire son refus d'en exiger plus du gouvernement, sans doute parce qu'il prévoit que la droite ne ferait pas mieux. C'est en plus s'engager dans des dépenses, sans avoir de garantie que des enseignements auront bien lieu dans ces locaux, bref que les Ardennais en profiteront réellement.

    Au fil des débats, on peut noter la liste à la Prévert de demandes de l'UMP, la surenchère dans l'opposition n'est pas difficile. Parmi cette liste, la déclaration de B. Dekens, président UMP de la communauté de communes Rives de Meuse disant que ce n'est pas aux collectivités de payer la rénovation de la ligne Givet/Charleville : juste, mais tellement en contradiction avec la position du maire de Charleville Mézières sur le pôle universitaire !

    Sur les questions universitaires, Jacques Meyer, vice-président en charge de l'enseignement supérieur a fait fort en disant que ce n'est pas aux maires d'impulser des projets universitaires, mais aux universités. Une manière d'excuser le total désengagement de l'Etat, comme si les universités pouvaient investir sur leurs fonds propres !

    Le Préfet de Région s'est trahi en coupant la parole à une élue parlant formation professionnelle et lui reprochant de ne pas en avoir parler dans son introduction. Il a expliqué que c'était volontaire car c'est une compétence des régions. Cela confirme bien que le but de l'état est de faire payer aux régions ce qui est de sa compétence et de ne surtout pas venir faire acte de solidarité en intervenant aussi sur les compétences des régions.

    Il en a rajouté dans son intervention de conclusion en osant dire que l'état aurait pu mettre plus d'argent au contrat, mais que la région n'aurait pas suivi ! Sauf que par exemple inscrire les financements de l'Ecole de la deuxième chance aurait donner des garanties pour l'avenir sur les financements en provenance de l'Etat et évidemment, la région aurait suivi, puisqu'elle en paie déjà la part la plus importante !

     

    Catégories : Champagne Ardenne Lien permanent 0 commentaire
  • Enfin un geste pour l'internat au conseil régional !

    Satisfaction cette après midi à la commission permanente du conseil régional : une réduction des tarifs de l'internat dans les lycées a été votée pour les bénéficiaires de l'allocation de rentrée scolaire ! Ce n'est pas encore le Pérou ! De quoi permettre à ces lycéens de se payer un ou deux bouquins de poche par mois ! Mais le dispositif est en place, ce dispositif pour lequel j'ai utilisé pas mal de salive depuis que j'avais réalisé à quel point la soit disante convergence des tarifs d'internat (pour que les tarifs deviennent les mêmes dans tous les lycées de la région) se traduisait plutôt par une élévation généralisée qui pénalisait fortement ceux qui ont le moins de ressources. Cela va rentrer en vigueur à la rentrée de septembre.

    Pas le Pérou, mais un dispositif de plus dans la corbeille de la mariée de l'ACAL, un apport de la Champagne Ardenne pour les lycéens, qu'il suffira d'abonder plus !

    Vous allez me dire qu'il y a encore un effet de seuil et que ceux qui sont juste au dessus du plafond permettant de bénéficier de l'allocation de rentrée scolaire vont être pénalisés ! Et oui : c'est bien pour cela qu'il vaudrait mieux payer un peu plus d'impôts, un impôt sur le revenu bien progressif et bénéficier tous de services publics gratuits. Ce serait plus juste ! Mais ce n'est pas la région qui peut décider de cela. Alors, on fait avec ce qu'on peut ! Et là, cela a l'avantage de la simplicité de gestion, évitant de lourds frais administratifs et permettant que l'enveloppe financière consacrée à cela aille bien aux familles, ne soit pas gaspillée en frais administratifs !

    Catégories : Champagne Ardenne Lien permanent 0 commentaire
  • L'activisme du gouvernement en terme d'emploi : inefficace !

    Avec retard, quelques commentaires sur la dernière réunion du CNEFOP (Conseil National de l'Emploi, de la Formation et de l'Orientation Professionnelle) du mardi 9 juin avec deux points que je souhaite vous raconter : le long exposé d'un conseiller de Rebsamen sur "Work in progress", et le projet de décret TPE jeunes apprentis
    Work in progress est  la "démarche collective portée par le ministère et un consortium d'acteurs pour la transformation numérique du travail, de l'emploi, de la formation et du dialogue social."
    A écouter ce titre flamboyant, vous vous attendez à une vraie réflexion sur ce qu'apporte la révolution informationnelle, le fait que contrairement à une marchandise, celui qui donne une information ne la perd pas, ne s'appauvrit pas, sur les nouveaux comportements liés aux réseaux sociaux, sur l'exigence plus forte que jamais qu'il s'agit d'apprendre à apprendre, pas de retenir par coeur ce que l'on trouve d'un clic sur internet, d'apprendre à trier les informations ..., bref que le numérique constitue une vraie révolution.
    Vous rêvez !
    Sur l'aspect formation on aurait espérer un engagement ministériel sur des moyens nouveaux pour développer tout ce qui peut favoriser des contenus de formation, exigeants, accessibles à distance, car c'est une chance pour un développement équilibré de nos territoires, accessibles à distance, mais en construisant aussi les mécanismes d'accompagnement pour que cela ne soit pas une nouvelle source d'inégalités en fonction de la capacité des uns ou des autres à s'emparer de ces modes de formation, renvoyant les individus vers leur responsabilité propre, pour que les rapports humains, au coeur des processus de formation, ne soient pas abandonnés sur l'autel du "numérique".
    Rien de cela, mais simplement une plateforme pour recenser tout ce qui existe, des contenus sérieux, venant de l'université, des choses sans garantie venant de structures privées, même pas quelques moyens pour aider les universités françaises à développer les "MOOC" !
    Je vous passe le reste : des grandes bases de données, l'utilisation de la puissance de calcul et de tri des ordinateurs, sans d'ailleurs tenir compte de ce qui existe déjà, dans les régions par exemple, mais rien en lien avec les changements comportementaux que cela induit ou permet !
    Bref, c'est de l'activisme pour faire croire que l'on s'occupe de l'emploi, sans se donner les vrais moyens pour cela, une réorientation de l'économie, du crédit, de l'activisme et sans doute aussi la volonté de mettre l'ordinateur comme écran entre les citoyens et les administrations.
    Projet de décret TPE jeunes apprentis : je vous avais déjà parlé du projet du gouvernement de favoriser l'apprentissage des jeunes mineurs dans les entreprises de moins de 10 salariés, à retrouver en cliquant ici. J'ai évidemment voté contre, après avoir rapidement expliqué - il était tard, après le temps passé sur le premier sujet ! - qu'à l'heure où les savoirs sont de plus en plus complexes, pousser les jeunes vers l'apprentissage dès 16 ans alors qu'il faudrait prolonger la scolarité obligatoire jusqu'à 18 ans n'était pas bon pour l'avenir et que si l'état avait de l'argent à mettre dans la formation, il pouvait le mettre dans les lycées professionnels ! Mais la réalité du scandale de cette mesure dépasse ces questions qui peuvent être discutées : en attendant une vraie réforme progressiste de l'école, du collège, pas la réforme actuelle, c'est vrai que certains jeunes sont contents d'aller en apprentissage !
    Car l'activisme de l'état l'amène, alors que les autres aides aux maîtres d'apprentissage passent par les régions, à faire tout seul : bonjour la cohérence !
    Et surtout, ces aides vont compliquer encore un peu plus la recherche d'un maître d'apprentissage pour des jeunes un peu plus vieux, qui sont sortis sans qualification du système scolaire, ont galéré : je pense par exemple aux jeunes de l'école de la deuxième chance ! Pourquoi le patron d'une toute petite entreprise choisirait il un jeune de plus de 18 ans, un peu en marge de la société, car désespéré du sort qui lui est réservé, un jeune qu'il va devoir payer, plutôt que le gamin bien inséré au collège ou au lycée,, mais inquiet des difficultés financières de sa famille et désireux d'apporter un complément aux ressources familiales en se faisant embaucher comme apprenti : du travail gratuit pour le patron de la TPME, le salaire de misère étant compensé par l'Etat ! C'est de la mise en concurrence des jeunes, et des cadeaux sans contrepartie à des entreprises (ce qui évite de réfléchir sur une réforme de la fiscalité des entreprises, favorisant celles qui créent de l'emploi et imposant davantage celles qui accumulent les profits !).

    Catégories : Education, formation Lien permanent 0 commentaire
  • Faire de la politique autrement !

    Franck TUOT, conseiller régional PCF, membre de la commission solidarités, vie associative, citoyenneté... raconte la volonté d'innovation :
    Innover en politique pour sortir des chemins battus et du carcan institutionnel reste en soi une autre façon de faire de la politique autrement surtout quand cette dernière est imposée à coup de 49.3.
    Celle de la co-construction pourra redonner confiance à ceux dont la défiance s’exerce jusque dans les urnes , pour prendre en compte les attentes des citoyens, des usagers, pour adapter nos dispositifs et  changer des pratiques politiques séculaires. C’est sur l’avenir de la jeunesse en Champagne Ardenne que nous nous sommes penchés .Comment dans un contexte d’austérité,  faire autrement et mettre en place une politique transversale sur des questions d’emploi ,de formation  de santé, de la culture…
    Cette démarche expérimentale a été mise en œuvre  avec le CRAJEP, les acteurs de terrain, les services de la région, les élus mais avant tout avec la jeunesse dans sa diversité.
    Dépasser les clichés et les représentations de part  et d’autre pour établir un véritable dialogue a été la base pour établir un lien essentiel, celui de travailler ensemble. Outre les rencontres sur l’ensemble du territoire de la région, portant sur des thématiques choisies par les jeunes, l’emploi, les discriminations , la mobilité, la culture… Il était primordial de renouer un dialogue d’égal à égal faisant tomber les barrières institutionnelles, pour être à l’écoute de celles et ceux dont nous gérons des politiques publiques.
    C’est aussi dans l’organisation d’ateliers expérimentaux, d’un laboratoire d’idées, d’échanges constructifs mais aussi en revisitant nos propres dispositifs, avec les usagers , que nous avons avancé avec nos questionnements, nos convictions mais avec au final  de nouvelles propositions.
    Cette démarche, sortant du cadre et des procédures a pu être parfois déstabilisante, mais cela nous a permis d’adapter nos dispositifs  pour un meilleur accès à la culture, d’apporter des réponses pour la mobilité et les discriminations, de déconstruire des politiques pour les reconstruire ensemble.
    Sur le champ institutionnel cela a aussi  bouleversé les pratiques, modifié la chaîne décisionnelle, instauré une autre forme de dialogue entre les services mais aussi les élus en donnant plus de cohérence à la politique, mais avant tout, cela a rendu les citoyens acteurs d’une politique partagée.
    Une expérimentation ne faisant pas le printemps d’une révolution institutionnelle,  cette transformation des politiques publiques va continuer à être mise en œuvre à travers le LABO.

    Catégories : Champagne Ardenne Lien permanent 0 commentaire