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  • Bientôt Noël... Pas pour tout le monde.

    regine-henry_1115.jpgTel est le titre de l'article que Régine Henry, conseillère municipale PCF à Sedan a écrit pour le prochain numéro de Sedan Mag. Je vous le livre :

    On ne peut pas dire que le budget de l'Etat annoncé pour 2014 ait quelque chose à voir avec des choix politiques de Gauche ! Depuis 2012 ( comme avant ! ) beaucoup a été exigé pour les salariés du public et du privé, les retraités, les demandeurs d'emplois, les jeunes, les étudiants, les familles, les malades ... Il "fallait" éponger la facture laissée par les gouvernements précédents, répondre aux Diktats de la BCE... Pour la plupart d'entre nous les choses n'ont pas changé sauf... dans le mauvais sens ! 2014 c'est au moins 1,2 millions de foyers supplémentaires imposables et qui perdront certaines prestations sociales, 12 milliards de facture à payer ( dont 6,5 milliards d'augmentation de la TVA que paie tout le monde, tous les jours sur tous les produits ! ). C'est aussi : 15 milliards "d'économies" par désengagement de l'état soit moins 9 pour les collectivités territoriales ( nos villes entre autres ! ), moins 6 pour la sécurité sociale ( notre santé ) !
    2014 c'est parallèlement l'annonce de ... 20 milliards de crédit d'impôt ( dit compétitivité !) aux entreprises sans contrepartie pour l'emploi, les salaires, le pouvoir d'achat ! Ceux là ne paient pas et ...n'embauchent pas non plus ! Les pauvres, eux, paient ! Les cadeaux fiscaux aux entreprises augmentent ! Le chômage et la précarité aussi ! Ces cadeaux fiscaux sont payés par les contribuables, les collectivités locales, la protection sociale, la casse du service public et du droit du travail !
    De l'inefficacité sociale des cadeaux patronaux nous avons pourtant un exemple brûlant dans nos Ardennes ou la zone franche Warsmann sévit depuis 2007 sur 80 % du territoire dont Sedan soit disant pour "redynamiser le bassin d'emploi". Ce sont 420 000 000 d'euros d'exonérations sociales et fiscales soit moins de ressources pour santé, retraites, familles et moins de ressources pour collectivités locales ! (les compensations d'état étant prises sur le dos des contribuables ) pour un niveau de chômage ardennais à 10,9% au 4 °trimestre 2008 passé à .....13,3% au 2° trimestre 2013 (source INSEE) .Pour mémoire taux de chômage national (sept 2013 :10,9 %) ! De quelle "redynamisation " parle -t-on ???
    2014 ce n'est donc pas la rupture avec les diktats financiers au détriment de l'égalité et de la justice sociale et fiscale ! Pourtant : alors que 80% des recettes fiscales de l'Etat sont payées par les Travailleurs, l'impôt sur les bénéfices des entreprises n'en représente que 10%. Le capital coûte beaucoup plus cher que le travail ( source INSEE) : 2012( en milliards d'euros ) : 289,9 frais financiers, bancaires,actionnariat, 197,4 investissement, 157,9 cotisations sociales. Les vampires du CAC 40 : Profits (en milliards d'euros) 2012 : 69,4 dont 37,8 reversés en dividendes aux actionnaires, 2013 : 80,6 dont 39,9 reversés en dividendes aux actionnaires ! la presse économique annonce :" 40 milliards de dividendes continuent à être reversés aux actionnaires" ," L'augmentation de 25% des 500 premiéres fortunes de France" ...précisant même que c'est un "SOMMET HISTORIQUE !"....Et à nous, on continue d'imposer l'austérité !
    Je sais que les chiffres sont fastidieux ...mais, hélas, de ceux là on ne parle jamais ! De l'argent il y en a ! C'est l'utilisation qui en est faite qui est contestable ....D'autres choix politiques sont possibles ! Et c'est l'affaire de chaque Citoyen(ne) ...Pour une VRAIE POLITIQUE DE GAUCHE, IL FAUT que les Citoye(ne)s de GAUCHE s'y collent car ce ne sont ni, ceux qui ont le cul entre 2 chaises, ni la droite et encore moins l'extrême droite qui amélioreront le sort et l'intérêt communs !
    "Tout le monde peut être important car tout le monde peut servir à quelque chose !" (Martin Luther King)

    Catégories : Ardennes Lien permanent 3 commentaires
  • Quelle politique pour la jeunesse au conseil régional ?

    TUOTFranck.jpgJe ne vous ai pas raconté la réunion de lundi du conseil régional, consacrée aux orientations budgétaires, mais, plutôt que de vous faire part des débats stériles avec une droite qui oublie à tout allure la casse de notre pays fait par le précédent gouvernement, qui oublie aussi que ce n'est pas avant tout aux collectivités à trouver l'argent nécessaire au développement d'entreprises, mais bien aux banques, je vous donne à lire l'intervention de Franck Tuot, conseiller régional communiste des Ardennes sur les politiques jeunesse :

    Il me semble important de réaffirmer nos engagements en faveur de la jeunesse dans le cadre des orientations budgétaires.
    Nous le savons tous, être jeune dans ce contexte n’est pas si simple surtout si dans le même temps il nous faut changer les représentations véhiculées dans notre société, où souvent, les jeunes sont représentés sous le seul angle des problèmes.
    Alors que bien au contraire, ils sont la solution, celle de l’avenir de notre région.
    Ce statut des 16-25 ans paraît parfois bien singulier dans cette quête de l’autonomie en matière d’emploi, d’éducation, d’accès au logement, à la santé, à la culture, au sport ou tout simplement à un statut social.
    Même si aujourd’hui nous abordons les orientations budgétaires par le prisme des axes, la politique de la jeunesse est transversale à l’ensemble des commissions.
    Cette nouvelle gouvernance doit nous permettre d’avoir une approche globale pour une véritable autonomie.
    Nous devons sortir des sentiers battus, des figures imposées, il nous faut expérimenter, oser, innover, rassembler, travailler ensemble car cela fait partie de la politique de la co-construction.
    Vous avez pu le constater lors des rencontres territoriales de la jeunesse organisées par la CRAJEP, qui ont permis de nouvelles approches, de faire émerger des propositions, d’avancer ensemble : les élus, les acteurs de terrain, les services mais avant tout les jeunes. Cette nouvelle démarche demande un nouveau cadre, car le rythme institutionnel n’est pas l’espace temps pour la mise en œuvre d’une telle politique.
    Une approche pluriannuelle permettra aux acteurs associatifs et l’ESS (Economie Sociale et Solidaire) de s’inscrire dans le temps, de se projeter, mais c’est aussi le temps de la reconnaissance, des échanges, de l’articulation des politiques publiques, celle d’une nouvelle gouvernance, nous devons instaurer un nouveau pacte de confiance.
    Enfin, nous devons prendre en compte les thèmes qui ont émergé lors de ces rencontres, ceux de la mobilité et des discriminations.
    Cette proposition de vœu nous permet de réagir dans l’immédiat mais c’est un travail au long court que nous devons entreprendre.
    Je mets en garde celles ou ceux dont la tendance est de surfer au-delà des valeurs républicaines, attention au tsunami, car libérer la parole publique dans le but de refaire la Genèse en comparant la ministre de la Justice à un primate est un acte condamnable, cela est un délit relevant du Pénal.
    Il nous faut non seulement réagir mais aussi agir ! Et nous le pouvons sans plus attendre, dans le cadre de l’appel à projet porteur des valeurs communes. Car, chassez le naturel, il revient au triple galop.

    Catégories : Champagne Ardenne Lien permanent 0 commentaire
  • Justice fiscale !

    rassemblement1511.jpgJustice fiscale, c'est ce que demandaient ceux qui s'étaient rassemblés vendredi soir devant la direction départementale des finances publiques à Charleville Mézières à l'appel du Front de Gauche.

    Justice fiscale, ce sera aussi au coeur de la manifestation le 1er décembre à Paris (RV à 13h30 place d'Italie pour aller à Bercy).

    Révolution fiscale, taxation du capital et annulation de la hausse de la TVA seront les mots d'ordre de cette marche qui se dirigera vers le « portique » de Bercy, symbole de la politique du gouvernement Ayrault plus favorable au Medef et à la finance qu’aux salariés et à la grande masse de la population.

    Cette manifestation aura lieu au moment du vote du budget d’austérité. La commission européenne s'est exprimée sur le budget 2014 de la France avant même le vote du parlement. Au nom de la "compétitivité", une première série de recommandations avait été adressée au gouvernement en mai dernier. Si la commission porte aujourd'hui un regard positif sur l'orientation budgétaire proposée par François Hollande, tout en demandant une saignée supplémentaire en termes de réduction de la dépense publique, c'est que le gouvernement suit à la lettre l'ordonnance empoisonnée délivrée par la commission européenne.


    Venez nombreux à Paris le 1er décembre.

    Un départ en bus est prévu au départ des Ardennes. L'inscription est obligatoire soit par mail (pcf08@wanadoo.fr ou fdg.ardennes@gmail.com) ou par téléphone : 03 24 56 40 43.

    bandeau_manif_1er_dec.jpg


    Catégories : Ardennes Lien permanent 0 commentaire
  • Et si un sursaut faisait que la réforme des retraites ne passait pas en seconde lecture à l'Assemblée Nationale ?

    retraitesonlutte3.jpgIl ne faudrait pas grand chose pour que le gouvernement ne doive se remettre au travail sur la réforme des retraites en écoutant les Français : cette réforme qui correspond à un vrai recul de civilisation est passée de justesse à l'Assemblée Nationale et a été refusée par le Sénat. Les députés doivent à nouveau se prononcer le 19 novembre.

    J'ai écrit à Christophe Léonard. Et je ne suis pas seule à lui avoir écrit. Des personnes aussi diverses que Joëlle Barat, vice présidente PS de la région Champagne Ardenne, Françoise Carrette, porte parole du PG08, Sylvain Dalla Rosa, secrétaire départemental du PCF, Régine Henry, conseillère municipale de Sedan (PCF), André Libron, maire adjoint PCF de Charleville Mézières, Claudette Moraine, responsable départementale de Convergences et Alternatives (une des composantes du Front de Gauche), Jean Charles Van Bervesselès, ancien conseiller municipal de Charleville Mézières, René Visse, ancien député. conseiller général et régional. Voici le texte de mon courrier :

    Monsieur le Député,
    Le 15 octobre, vous avez été parmi les 47 députés de gauche à vous abstenir lors du vote sur la réforme du système de retraites. Et on ne peut que vous en féliciter. Grâce à votre vote, et à celui de vos collègues du Front de Gauche qui ont voté contre, la réforme n’a pas obtenu la majorité absolue à la Chambre.
    Depuis, le Sénat s’est majoritairement opposé cette réforme. Lorsqu’elle reviendra à l’Assemblée, vous aurez donc le pouvoir de la mettre en échec pour de bon. C’est dire si votre vote sera d’importance. Votre abstention signifie un désaccord avec cette réforme. Inutile donc de vous dire à quel point cette réforme constituera une régression sociale. Juste quelques rappels :
    Si cette réforme devait être votée, elle entérinerait du coup la réforme Fillon qui mettait fin à la retraite à 60 ans. Or, si Nicolas Sarkozy a décidé de faire voter cette réforme coûte que coûte malgré une mobilisation populaire inédite, cela a contribué à sa défaite et donc à l’élection de François Hollande et de nombre de députés de gauche. Voter cette loi, c’est donc en quelque sorte donner une victoire à posteriori à Nicolas Sarkozy et infliger une nouvelle défaite à la majorité qui s’est exprimée le 6 mai 2012.
    Si cette réforme devait être votée, elle serait une première dans l'histoire sociale du pays. Pour la première fois depuis 1945, une majorité de gauche ferait reculer l'âge effectif de départ à la retraite. Une triste première, qui serait aussi un contre-sens de l'histoire humaine et sociale.
    S’il fallait se convaincre que l’allongement de la durée de cotisation vaut en effet recul effectif de l’âge de départ à la retraite, il suffit de se reporter aux écrits de François Hollande lui-même. Dans le document qui retrace la «stratégie de politique économique de la France» envoyé le 1er octobre à Bruxelles, le président de la République reconnaît en effet que l'âge de départ à la retraite va faire un bond suite à l'allongement à 43 annuités de la durée de cotisation en 2035 : «A terme, un assuré qui débute sa carrière à 23 ans (c'est la moyenne en France) ne pourra partir à la retraite au taux plein qu'à partir de 66 ans. Ainsi, l'âge légal de départ est maintenu à 62 ans, mais l'âge effectif de départ à la retraite, qui constitue le critère déterminant au regard de la soutenabilité des finances publiques, devrait augmenter mécaniquement» écrit-il. Il est vrai qu’il convient de rassurer la Commission européenne qui avait fait de ce recul une des conditions pour assouplir pendant deux ans la règle d’or budgétaire. Chacun est désormais prévenu de l‘objectif réel de cette réforme.
    Enfin, si cette réforme devait être votée, votre majorité gouvernementale aura, comme celle qui a permis les réformes Balladur puis Fillon, contribué à augmenter le chômage, à aggraver les conditions de vie et de santé des travailleurs, à baisser le pouvoir d’achat des retraités, sans assurer la sauvegarde de notre système puisque refusant de toucher au coût du capital et à la politique d’austérité largement à l’origine des déficits des comptes sociaux. Malgré les affirmations gouvernementales, cette réforme contribuerait à pénaliser plus lourdement les femmes, alors que les inégalités de pension entre les sexes sont déjà très importantes. En effet, tout allongement de la durée de cotisation a des effets disproportionnés sur les femmes et entraîne une baisse plus forte du montant de leur pension, comme le reconnaît la Commission européenne elle-même dans un rapport récent sur les inégalités de pension entre les sexes.
    Sur le volet pénibilité, les avancées sont très laborieuses ! On est encore très loin du progrès et de la justice sociale : des travailleurs usés, cassés après vingt-cinq ans de pénibilité, pourraient partir à soixante ans alors qu'il y a trois ans, soixante ans c’était l’âge légal de départ à la retraite. Et l'usine à gaz créée pourrait accoucher d'une souris, d'autant plus que le renvoi à de nombreux décrets autoriserait une évolution vers des conditions plus restrictives sans avoir à changer la loi.
    Vous avez pu constater que le gouvernement reculait beaucoup depuis quelques mois. Il a reculé devant les « pigeons », devant le patronat de l'industrie automobile, devant le patronat de la sidérurgie, devant les lobbies agro-industriels en Bretagne, en bref, il a reculé beaucoup devant le Medef.
    Il ne serait pas déshonorant, au contraire, de tenir compte désormais de ceux et celles qui lui ont permis d’être là. Rappelez vous l'importance des manifestations dans les Ardennes contre la réforme des retraites Fillon. Ce sont ces Ardennais qui vous ont élu et vous devez les écouter : ils défendent l'intérêt général bien plus sûrement que la politique libérale malheureusement toujours en cours.
    C’est pourquoi, lors du second débat à l'Assemblée nationale, envoyez donc un signal fort en transformant votre abstention en vote contre, et alors cette réforme ne passera pas. Cela vous permettra non seulement d’être fidèle aux aspirations majoritaires de nos concitoyens en mai et juin 2012, mais aussi de produire un électrochoc qui ne pourra être qu’utile pour la gauche et l’engager, qui sait, sur d’autres chemins que celui qui conduit, si l’on ne fait rien, à des défaites à venir.

    Catégories : Ardennes, Au fil des jours Lien permanent 5 commentaires